mercredi 20 août 2025

Wassim, paix à ton âme.

                 


  On ne peut toujours pas admettre l'absence de Wassim Hammami, victime d'une bagarre malencontreuse entre jeunes. Un concours de circonstances qui aboutit à la mort de notre ami, assassiné par une violence irréfléchie et extrême. Pourtant, tout le monde l'aimait, que ce soit en Tunisie ou ailleurs et n'avait pas de règlements de comptes à craindre. Il parait qu'il est parvenu à assurer le rôle social d'équité et de justice et intervenait favorablement dans touts les malentendus que subissent les faibles de la population. Il défendait tout le monde, beurs, migrants, africains, démunis et nécessiteux, au point d'être envier par les élus locaux de sa région en France, tant sa réputation, son efficacité et ses actes de justice étaient reportés par la masse. 

                   Wassim, respectait son oncle maternel, moi, depuis son enfance, sans une crainte excessive ou de la contrainte, car il était membre des ninjas de la mer Zarzis et s'activait bien dans cette action écologique. Chaque fois, que ma voiture 206 passait au village, il se cachait pour ne pas que je le voie, au point de réagir de la même sorte quand il est parti en France dans un regroupement familial et voyait une 206 passant dans les rues de Paris. Je me rappelle bien, quand revenant de Tunis par le train du soir, Wassim, Walid et Wajdi, couraient sur les fauteuils d'un wagon à un autre, dans une énergie débordante et une liberté totale. 

                   Une douleur insupportable, pour sa mère, nous ses parents, ainsi que ses amis d'ici et d'ailleurs, qui, restent humbles devant la mort, malgré le fait qu'il avait affronté seul un groupe de jeunes irresponsables et enragés de violence. Ayant toujours raison, parce qu'il se positionnait au niveau de la juste raison, il ne reculait pas et se défendait jusqu'au bout l'équité et la justice. D'ailleurs, c'est ce qu'il avait fait en résistant jusqu'au bout devant plusieurs dévergondés possédés, probablement, par l'alcool et les narcotiques. 

                  On ne peut revoir Wassim, on ne peut le rendre à sa mère, on ne peut faire justice soi même, car on est dans un pays de justice et de crédibilité judiciaire, qui prévaudra absolument.

                   Paix à ton âme Wassim, soutien, compassion et solidarité avec ta mère Naziha, ton père Sadok, tes frères Walid et Wajdi, ainsi que ta sœur Oumaima Hammami et tes amis à travers le monde.  

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire