وداعا سيارتي الجميلة، عشرون سنة من الحركة الميدانية المفيدة... قامت بادوار البلدية، ووزارة البيئة، ووزارة السياحة، ووزارة الثقافة بما فيها الفنون والتراث والتاريخ...والابداع في كل المجالات... سيارة مثل الف، والف مثل مصادر التلوث والاستهلاك والحوادث... ذاكرة البحر والانسان.
Zarzis et la richesse du patrimoine historique.
vendredi 28 mars 2025
mardi 11 février 2025
Le colisée colossal de Djerba.
Caché au fond de l'île, le centre des arts Jerba, rayonne de verdure et de lumière, une fleur dans un champs désertique, un amphithéâtre gigantesque qu'envieraient Corneille, Molière, Shakespeare et Brecht..., une réalisation intégrée dans le processus culturel et artistique de Djerba, un rêve des artisans de Guellala, des tisserands artistes, des anciens potiers céramistes de Souk El Guebli et Meninx et un acquis incontestable pour les Djerbiens, la périphérie et le pays entier. Seule sa construction d'architecture moderne et de grandeur tirant vers l'avenir, témoigne d'un élan artistique, esthétique et éthique, hors normes.
Il faudrait voir l'oasis, la verdure, l'épanouissement des palmiers, des agaves, des arbustes intégrés et le microclimat qui commence à en naitre progressivement.
Situé, sur l'isthme de Terbella, sur le passage clandestin des chameaux des fugitifs, sur des eaux peu profondes, sur le détroit des fuites de flottes qui se poursuivent autour de Djerba, ce centre des arts, est inéluctablement, l'âme de l'île et son histoire et son rêve, depuis le passage d'Ulysse, jusqu'aux aventures intelligentes du petit Djerbien sur le contient.
Une réalisation, à visiter, à soutenir et à entretenir par les activités artistiques, théâtrales, musicales et touristiques, qui ne peuvent que participer pleinement à l'élan civilisationnel de Djerba et de la Tunisie.
Lihidheb Mohsen, Eco artiste.
samedi 25 janvier 2025
Etrange nostalgie ancestrale.
Un an et demi de l'incident, sans pouvoir l'oublier avant de le mettre par écrit et en contourner le mouvement étrange du "happenings" de la vie. En effet, c'était dans le cimetière commun de Béniftaiel Souihel, lors de l'enterrement d'un voisin de l'étranger paix à son âme. Comme à chaque fois, j'allais directement vers les tombes des parents, pour leur rendre tribut et lire le nécessaire du texte sacré. Chaque fois, je faisais attention, comme dans mon habitude, en prospectant la terre à la recherche des traces de l'homme primitif. Une fois, il m'est arriver de trouver du silex taillé dans la cour d'un musée militaire. Le terrain de notre dernière demeure, un don d'un grand bienfaiteur, Amor Dhouib, dans lequel un grand puits avait alimenté les chantiers touristiques de l'hôtel Zita à cinq cents mètres. Ce jour là, j'avais mangé des figues et ne me sentait pas à l'aise, contrarié par un comportement collectif irresponsable, qui avait consisté dans le fait d'avoir fait sortir le corps du défunt mort à l'étranger de son cercueil. En fixant le sol, j'ai trouvé un silex en plein milieu du cimetière, qui parait revenir au paléolithique inferieur. Trés heureux de ma trouvaille, je l'ai empoché et alla comme je l'ai dit, faire mon devoir de lecture. Mais en revenant au même endroit pour aller faire la queue et faire la poignée de main de condoléance, pendant que les autres faisaient leur prière collective du mort, je suis tombe de tout mon long, sans avoir eu le reflexe de protéger mes dents et ma tête, dans une sorte de syncope brutale. C'était peut-être le choc avec la terre, qui m'avait rendu les reflexes, la mémoire et senti des douleurs et picotements dans mes doigts et mes bras. C'était douloureux et fut emmener d'urgence à l'hôpital régional de Zarzis où je suis resté quatre jours dans le réa. Voilà, sans rien ajouter, la coïncidence de la coïncidence dans un lieu sacré et respectable. Trouver les traces de mes ancêtres et tomber ko comme un palmier dans le même endroit en y retournant de passage. En rigolant, je disais à chaque personne qui s'inquiétait de ma santé, pourquoi, ils n'avaient pas fait de joindre l'utile à l'agréable en me mettant sous terre aussi. Une retrouvaille trés heureuse, mais un peu cher... malgré qu'elle ne fait que se trouver dans le parcours de touts les jours. Une supra conscience de l'inconscience, peut-être.
mercredi 22 janvier 2025
Participation.
Ouvert depuis 1993 gratuitement, le musée mémoire de la mer et de l'homme, Zarzis, nécessite une extension de cinquante mètres carrés couverts, afin d'abriter certains objets de la mer, du patrimoine lithique et une bibliothéque culturelle. Un espace fort nécessaire pour valoriser, l'art, l'écologie, la culture et l'humanité de l'action. Pour participer, voici le numéro bancaire : STB RIB 10901 020 102880 4 78872 BIC STBKTNTT Lihidheb Mohsen 4170 Zarzis Tunisie.
mardi 7 janvier 2025
Sailing of migrants...
Il a bien fallu que je change de configuration, dans l'espace de l'action mémoire de la mer, de l'homme et de l'animal Zarzis. Cette fois, ce son des migrants navigant sur une mer de chaussures, sur un bateau composé de sacs à main de femmes, sur lequel étaient assis plusieurs personnes, sous l'ombre du voile composé avec des gilets de sauvetage. L'interrogation est comment, les courant marin des chaussures de migrants tend vers le nord, pendant que le bateau vogue vers le sud, de la sagesse et de l'espérance.
vendredi 27 décembre 2024
Portraits et sagesse 163
Cette fois, c’est Béchir Louffini, surnommé par ses amis, le Rayess, capitaine, pour sa capacité confirmée dans la pêche aux éponges et aux poissons. Nait dans l’oasis maritime de Béniftaiel Souihel à Zarzis, dans les trentaines du dernier siècle, il vécut les petits de monde de la palmeraie, de l’oliveraie, des pâturages de la Choucha et bien sur la mer, qui n’était qu’à quelques dizaines de mètres de sa demeure. Toute la famille, une sous tribu parmi les autres, qui sont dans des tribus plus grande comme la sienne Ouled Mhemed, puis les autres, Ouled Said, Ouled Bouali, Ouled Zewya et Khaleyfa…et tous dans la confédération de Werghemma du sud-est Tunisien. Les Louffini, sont inséminé sur la coté avec de petites concentrations à Béniftaiel, Hassi Djerbi et Sidi Chammakh. L’activité principale était toujours la mer, l’agriculture de survivance et ensuite la migration massive vers la France, comme tout le monde.
Si
Béchir, qui est encore un homme intègre, stable et sage, n’avait pas insisté
sur la migration, en travaillant à la mer, l’oliveraie et le pâturage. Pendant
une bonne période, il s’était spécialisé dans le nettoyage des éponges à
l’écorce noire, pour les rendre jaunes en les marinant dans la mer pendant une
nuit entière sous sa surveillance. A cause du tarissement des éponges et leur
contamination par le phosphogypse, il a dû se rabattre sur le travail dans le
tourisme tout proche, en assurant le gardiennage. Un métier, qui permettait aux
autochtones de connaitre le vrai visage de chaque personne et il était toujours
souriant et sage.
Dans le café culturel du village, il nous parlait de l’histoire du
village avec détails et nostalgie. Il nous avait parlé de la Jneyna, sur
laquelle j’ai fait un texte, qui était composé d’une quarantaine de palmiers
dans un endroit de quelques mètres carrés, qui était encadré de deux cotés d’un
ruisseau d’eau d’irrigation artésienne. Il se fait que c’était trois personnes
venant de Tripoli dans le tout de but du siècle, dont Fitouri Mdahdah et deux
autres dont l’un était le créateur du grand cimetière de Bengardane, qui
exploitèrent l’endroit pour la culture du piment vert. Alors parmi ses plants
répétitifs et plus tard l’abandon de la place, poussèrent des palmiers qui
grandirent au plaisir des troupeaux de chères et de moutons qui trouvaient cet
agréable pour la fraicheur et l’ombrage.
Il
parle souvent aussi du rôle des pêcheurs dans la contrebande et surtout dans la
résistance par les renseignements, le passage des leaders vers la Lybie et le
convoyage des armes vers l’Algérie en guerre contre l’occupation. Il nous
parlait aussi des poèmes célèbres et anecdotes fort intéressantes sur la
région.
Comme toutes les familles, pour diversifier les ressources et éléments
de survies dans ce climat désertique malgré la promiscuité de la mer, il avait
dirigé ses enfants comme il se doit, dans la plomberie, la pêche au thon, la
migration et l’éducation. Il se porte encore bien, malgré le galop de la
vieillesse pour tout le monde.
samedi 2 novembre 2024
Déclaration de collection.
Une déclaration de collection que j'ai envoyé en recommandée avec accusé de réception au ministre de la culture en 2012 et affichée sur un blog, afin de vulgariser la sauvegarde d'une partie du patrimoine par une seule personne. Il en était du paléolithique et le néolithique de la périphérie de Zarzis et autres endroits. Une collecte sélective qui n'a pas transgressé la loi en se limitant aux objets de surface et sur le point d'être en danger. Bien sur, elle appartient à l'humanité et ne fera que faire honneur à la patrie.