dimanche 27 mai 2018
A l'occasion de la fête des mères.
lundi 21 mai 2018
Portraits et sagesse 144
vendredi 18 mai 2018
Portraits et sagesse 143
lundi 14 mai 2018
التراث والمحيط البشري.
Patrimoine et environnement humain.
samedi 12 mai 2018
Mois du patrimoine Zarzis, deuxième journée.
Avec un peu tout petit peu de retard comme d’hab les interventions eurent lieu sous la présidence de Monsieur Abdallah Attia, pour commencer avec Si Riadh Bezzaouia au sujet du patrimoine artisanal. Il parla bien de l’historique du tissage dans la région d’Ouedhref et les techniques et motifs de fabrications de plusieurs sortes de tapis et couvertures. Pendant la deuxième intervention Si Ahmed Kadhoum, parla des divers ports antiques de la petite Syrte, avec la projection de photos au sujet des quais antiques de Rsiffet et la carte de la région. Il promit en réponse à la proposition de Si Ahmed Mcharek de faire ou faire faire une étude profonde de carottage et de prospection de l’ancien de port visible sur Google earth de Sidi Bouteffaha.  Après le pose café, au réfectoire de l’école de pèche, désormais, un véritable fief de la culture grâce à l’engagement de son directeur Si Hamed Jlidi, sous la présidence de Si Ali Drine, malheureusement absent, Si Ahmed Mcharek, avait parlé de « Akkara dans l’histoire de Zarzis ». Il était véritablement la surprise des séances de part ses connaissances et son savoir de l’histoire de la région, de tous les points de vue, antique, médiévale et de l’histoire contemporaine. Il avait redressé plusieurs vérités définitives et faussement établies au sujet de Jerjiss comme il disait, sa dénomination, l’origine d’Akkara et la relativité du concept tribal. De son coté, Si Noureddine Dhouib, avait parlé du projet de reconstruction du Borj El Hissar de Zarzis, qu’il avait exposé sur l’écran géant en trois dimensions et sur touts ses ongles. Plusieurs photos aériennes insolites et rares avaient été projeté et proposa la remise en forme de plusieurs monuments et vestiges historiques. Avec une salle pleine de personnalités de la ville, avec une moyenne d’âge sérieusement avancée et en présence quelques jeunes filles, les débats furent enrichissants et le climat convivial. Des approches, de collaboration, compétition ou confrontation, avaient pris l’attention entre l’historiciste et l’ethnologue sociologue et Si Ahmed Mcharek avait proposé l’organisation d’un débat sérieux entre disciplines et chercheurs au sujet de l’histoire de Zarzis. En attendant, ces promesses d’éclaircissements et de reconstructions, Messieurs Syayha et Hafiane, respectivement président et secrétaire général de l’association, distribuèrent des certificats de participation et de remerciement aux intervenants. Jusqu’à quatorze heures les discussions ne finissaient pas et même autour d’une grande table de restauration au bord de la plage de Sonia, les questions fusaient et les réponses éclairaient les esprits. 
Un grand merci aux organisateurs, Si Haddad, Si Syayha, Si Hafiane, Si Mzalouat, Si Amara, Si Jlidi…ainsi qu’à touts les participants et assistants tout espérant plus de monde la prochaine fois.
                                                                                         Lihidheb Mohsen 12.05.18  
vendredi 11 mai 2018
Mois du patrimoine et l'association de Zarzis.
mercredi 9 mai 2018
Portraits et sagesse 142
Meftah El Ayer : Un phénomène de la nature des années soixante dix, un patriarche sans paternalisme ni arrogance, un pêcheur côtier, un petit fellah d’oasis, un guérisseur notoire, un membre important de la confrérie Issawia qui marchait sur le cactus, mangeait les scorpions et faisait des miracles, un promeneur de touristes sur son cheval en compagnie des chameliers comme Am El Hattab, Belgacem Lassoued, Saïd Lihimer, Abdesslem Maatoug, Amor Lassoued…à travers l’oasis et les champs de sorgho. D’une bonhomie et une jovialité agréables, Si « Mafftahh » comme le nommaient les touristes, était toujours gaie et malgré les difficultés de la vie, sympathisait avec ses grands enfants et tout le monde. Il était réputé pour avoir toujours fait scandale à chaque visite d’un officiel au village pendant que les minables politiciens soufflaient injustement aux oreilles de l’orateur venu de la capitale ou du gouvernorat, que Mafftahh est un peu dérangé et de na pas faire attention à ses protestations bruyantes. C’était toujours au sujet de son bateau et un crédit qui n’arrivait jamais. Il n’avait pas du tout froid aux yeux et manifestait une bravoure constante et dans toutes ses activités. Une fois, sur son bateau, ses grands enfants, pères de familles, s’étaient disputé autour d’un « tilari » de prise de poissons, et comme ils ne s’entendaient pas, il prit tout le poisson et le rejeta à la mer. Comme tout les gens de son âge, la descente collective de tout le village pour la capture des bandes de petits poissons « Ouzeff », mettait ses chefs historiques de terrain à l’épreuve et Si Mafftahh, en véritable héros de son temps, en brave organique, bien intégré dans son milieu de fellah et de pêcheur à la fois, n’hésitait jamais à rendre service aux gens, par la médication traditionnelle et le mysticisme de transe. Que Dieu bénisse Si Meftah El Ayer, paix à son âme.
                                                                                                              Lihidheb Mohsen 09.05.18
vendredi 4 mai 2018
La caravane des migrants, arrive à Zarzis.
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