jeudi 21 novembre 2019

Journée de l'enfant de Zarzis et du monde.

Célébrant la journée de l’enfant, du 20 Novembre, en plus d’autres activités culturelles et éducatives, les élèves de l’école primaire de Souihel, Zarzis, avaient organisé une visite en masse, à l’espace écologique Mémoire de la mer et de l’homme, pour commémorer l’évènement et joindre enfance et environnement, pour un monde meilleur. Ils étaient nombreux, une bonne centaine, pleins d’énergie, rayonnants d’activité et de dynamisme et Si Mohamed Baaroun, leur instituteur, seul encadreur sur place, faisait son mieux, pour les diriger et protéger des dangers de la route. Des filles, des garçons, se busculaient à l’entrée du « musée » écologique, pour aller se placer autours de la configuration géante de l’espace tout en portant des écriteaux portant des slogans divers. « Je laisse ma classe propre », « nettoyer son environnement est la base de la bonne vie », « nous avons droit à une école propre », « A chaque enfant son droit à l’école », « il faut garder une école propre », « un environnement propre veut dire une belle vie », « On veut des toilettes propres SVP. », « une bonne éducation assure une réussite dans la visociale. », « La protection de l’environnement est notre devoir commun. », « Droit à l’éducation. », « Nous sommes les enfants, génération de demain. », « droit aux enfants des refugiés à l’abri et la scolarité. », « chaque personne a le droit de vivre dans un environnement propre. »… Aussitôt un bon débat avait été échangé sur l’événement de la journée et la condition des enfants en général. Plusieurs avaient poser des questions pertinentes qui avaient surpris même leur instituteur. Boughmiga avait expliqué la configuration artistique géante assemblée à même la terre, que certains d’entre eux, avaient aidé à la construire, lors de leur dernière visite, à l’occasion de la journée du réchauffement climatique. Il leur avait demandé de trouver parmi les objets entreposés autours de l’espace, de trouver des additifs, qui pourraient donner encore plus une signification supplémentaire. Après de longues discussions, on opta pour mettre des casques de travailleurs pétroliers en offshore, autours de l’équateur pour simuler la ceinture de la soldatesque économique défendant outrageusement les pays du nord. Bien sûr, tout en évitant de parler de détails, sur cette inégalité, il suffisait de la souligner sans amertume ni animosité vis-à-vis de quiconque. Il avait été dit que si l’envie ou la nécessité invitait à partir vers l’occident, que se serait dans le cadre légal et un aboutissement scolaire ou une réussite sociale. Après plusieurs questions réponses, il leur avait été dit, que leurs droits sont garantis, que leur engagement pour la justice et l’environnement sont appréciables et que le monde leur appartient, il suffirait de le traiter convenablement pour réussir avec. Dans l’espace couvert du « musée », il fallait les recevoir en groupes, pour pouvoir répondre à leurs questionnements tout en évitant de parler de certaines cotés de la migration clandestine et ses drames. Qu’ils soient les bienvenus quand ils le veulent, avec un grand merci à leur école, leur instituteur…pour un beau pays et monde meilleur. Lihidheb Mohsen « Boughmiga le néandertalien » 20.11.19

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