lundi 12 novembre 2012

Ghannouch, Gabés.

Dans une mini ruée vers le nord, qui m'a amené jusqu'aux tranchées naturelles de Oued Akarit, juste après Gabes en partant du Sud, cette barrière de cours d'eau profonde et stratégique que mes ancêtres "Néandertaliens" utilisaient pour coincer les mammouths et les moas, en les poussant à coups de cris, de branchages, de feu, de semblant de sagaies...pour les faire tomber dans le précipice et s'en empiffrer les canines avec la horde d’hominidés. Bref, ce n'est que le contours de mon histoire, malgré que c'était un journée mémoriale, digne d'un vraie guerriers des temps modernes et d'un commandos de l'esprit...et du coeur. Les détails seraient pour une autre narration....car tout en revenant ce jour même de la région de Gabes en longeant le littoral sous un violent sirocco, je suis passé par plusieurs villages, cottages, plantages,...avec ça et là, des ouvriers agricoles et des paysans paisibles. A la vue des légumes, surtout les carottes que j'adore, j'ai pensé à la ville de Ghannouch que je ne connais pas encore et qui approvisionne tout le sud en légumineux. Alors, j'ai redressé la barre de ma "coccinelle" direction Sud-Est et en vingt minutes, regardez Messieurs et mes Dames, ce que j'ai fait : "En entrant dans la ville de Ghannouch par un accès secondaire, il m 'a fallut du temps pour parvenir au centre où une sorte de guitare orne la place. Bien sur dans chaque ville au monde, je cherche la mer sans lequel je suis perdu et il m'a fallu aussi un peu de temps pour y parvenir au milieu de plusieurs groupes d’élèves qui biglaient cette voiture fumés au passager moribond. A l’horizon, j'ai vu une colline juste au bord de la plage et quand je m y suis arrêté, il y avait de petits bateaux avec des pêcheurs qui réparaient leurs filets. Répondant à ma déformation naturelle, j'ai commencé tout de suit à fouiner dans la colline et entre les débris de verre, les amas de matériaux de construction, les branchages et les couchettes d'enfants, j'ai eu l’immense bonheur de trouver des morceaux de silex taillés et significatifs en un temps records et après avoir flairer l'endroit avec succès. Bingo, me suis je dis, parmis, ls quelques centaines de milliers de personnes qui ont fréquentés cet endroit, je suis le seul à l'avoir honorer et respecter les traces de survie de l'homo-gabezien ou capsien pour faire scientifique." En sortant de la ville, j'ai consommé mes vingt minutes de descente sur cette ville comme un rapace, comme un tourbillon perspicace....pour sauver notre mémoire commune du rasage systématique de notre patrimoine naturel et culturel. Ainsi, mes amis de Ghannouch et d'ailleurs, ce petit trésor a été tout de suite mis dans un bocal avec le nom de l'endroit, pris en photo et restera dans le musée mémoire de la mer et de l'homme, et
voilà, maintenant, est venu le moment de le vulgariser, avec une chaleureuse poignée de main avec touts les amis, les amoureux de notre histoire, de notre pays et notre devenir commun.

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