mardi 10 juillet 2018

L'erreur, comme chaque fois.

Cette fois, c’était dans mon garage que le pigeon avait choisi de couver ses deux petits œufs, pour avoir une filiation et certainement de la chaleur et de la convivialité. Je ne l’avais su qu’après avoir vu comment elle partait à chaque entrée de ma voiture ou ma présence pour la sortie. Après quelques jours, pendant son absence, quelques parts dans les palmiers de l’oasis maritime, j’ai monté ma petite échelle pour voir, un nid approximatif, avec deux œufs au milieu, bien au fond. Je sais toujours pas pourquoi le squatteur, avait choisi cet endroit, exposer sa progéniture aux dangers et les caprices des hommes imprévisibles, mais, aussi, c’était peut être à cause de fuir les prédateurs naturels, les chats, les rapaces, les hiboux, les chats sauvages, les corbeaux, les serpents… comme si l’homme n’était pas aussi d’essence, un chasseur cueilleur, d’œufs et de viande fraîche. Comme toujours, l’idée de vérifier les chances de sécurité pour cette nidification et la réussite de la couvée, ne m’était pas venue à l'idée, me limitant à réduire mes entrées au garage, laissant ma voiture en plein canicule. Quelques jours après, un seul œuf avait éclos, donnant un beau petit pigeon, qui ne manifestait pas encore ses dimensions générales et les particularités de son espèce. Toutefois, j’étais très surpris de constater la disproportionnalité entre l’œuf d’où il venait de sortir et sa taille effective, qui allait au rapport de un à dix. Peut être, l’air et le vide ambiant, avaient enflé sa structure et soufflé dans ses œufs et ses plumes naissantes. Je ne pouvais toujours rien faire et il me suffisait de rester loin et réduire les dérangements. Aujourd’hui, après la sortie de la voiture, le nid n’était plus là, l’oisillon n’y était pas non plus et les brindilles du nid étaient par terre avec les traces dégoulinants d’un œuf cassé sur le mur. Au début, j’avais pensé que le pigeon aurait pris son petit et parti, mais ce serait impossible à cause du temps nécessaire encore à l’entretien et le développement physique nécessaires au petit pour voler. Ce n’était qu’en regardant mieux, que j’ai constaté les effets dévastateurs d’une attaque canine et tactile perpétrée par un chat. Car juste dans le mur mitoyen, il y avait la porte d’une armoire murale qui aurait servi au saut acrobatique du félin pour atteindre la fenêtre squatté et portant de la viande fraîche. Il y avait aussi des objets renversé juste sous l’endroit et témoins des traces du crime, si crime il y avait. Maintenant, avant de parler de ce désastre, de la porte principale de la maison, un chat inconnu, vint me montrer ses canines agressives, en miaulant en provocateur en ma direction. « Yallah », Dieu est grand et il y a tout dans le monde. Il suffirait de laisser la violence « naturelle » à ses niveaux basiques tout en œuvrant à en déconstruire l’instrumentalisation et les destructions de masses. Lihidheb Mohsen 10.07.18

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