mercredi 26 septembre 2018

Le capitaine est mort, y a plus rien à attendre.

Dans le même endroit, sur le même sujet, dans les mêmes journées, voilà de la pluie qui tomba avec force cet après midi et comme attendu, l'eau venant de la colline sur ladite route Hôpital Souihel, avait débordé directement chez les voisins entra du portail et inonda son jardin au point de passer sous le mur vers l'habitant le plus en bas encore qui se trouvait aussi victime de ce débordement de deux cotés, celle de son voisin et celle directement de la rue. Tenez vous bien chers amis, car ces victimes de cette première petite pluie sont un couple âgé de quatre vingt cinq ans et soixante quinze dont les enfants et petits enfants sont allés depuis des décennies gagner leur pain à l'étranger. A les voir cet après midi, sur la route à colmater le devant de la maison de leur voisin le plus en haut, en avant, afin de détourner vainement le courant d'eau qui va s'amplifier de plus en plus d’après la météo et le catastrophisme du oui dire. Ils étaient vieux, le mari était physiquement impotent et entassaient maladroitement des pierres, des planches, des objets divers inadéquats. Comme le dit l'adage de chez nous, encore une fois, "Aaredh el ouad Bigouffa" s'opposer aux eaux de l'oued avec un couffin. Etant sensible à leur résistance et leur bravoure, je leur avais fournis une pelle et une pioche tout en laissant une distance honorable à leur amour propre et leur combat. Ils savent bien que leur combat est aussi le mien, mais étant seuls et avancés dans l'âge, ils n'accepteraient pas facilement de l'aide. D'ailleurs, de mon coté, avec le petit chantier que j'avais engagé pour prévenir cette même pluie, une bonne partie du ciment et du talus exécuté par des ouvriers, avait été emporté par les eaux. Une situation catastrophique qu'on n'aurait pas vécu et ne vivront pas si les autorités avaient entendus nos doléances. Devant l’héroïsme naturel de ce couple, symbole direct de la grandeur de nos parents, déterminé studieusement à se protéger des intempéries et de vicissitudes de la vie, on ne peut s'incliner en respect. Il parait qu'on annonce sur le net, à la météo et partout dans le monde, que cette région subira bientôt des pluies diluviennes et dangereuses, alors, je ne pourrais que dire à cette occasion " Le capitaine est mort, vogue le bateau, vogue...". Lihidheb Mohsen 26.0918

3 commentaires:

  1. Boul Bil Ce malheurex wallah .existe des milliers de persone dans cette ca et ce pas fini

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  2. Moncef Naouali Construction sans plan urbain des courantsd Eau et des ouedes bloques voila Les consequences la nature reprend ce qui Lui appartient
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    Mohsen Lihidheb
    Mohsen Lihidheb Ce n'est pas le cas cher ami, c'est une route qui descend d'une colline avec un cour d'eau naturel dont l’élèvement par les entrepreneurs consécutifs avait causé le débordement incriminé.
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    Moncef Naouali
    Moncef Naouali C est des canyons qui commencent de Sidi Saad avec son ouedes jusqu a ould all gougla passant par un plateau Merhall hauteur de Zita Les construction sont. De partout sans palnification
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    Moncef Naouali
    Moncef Naouali J ai grandit faisant le Berger et monter a cheval dans ce territore tres beau et petoresque

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  3. Marie-Annick Aragoni Cette histoire est vraiment triste mais en même temps très belle de la façon dont elle est racontée et tellement réelle car en ce moment les pluies et orages devastent tout . Je suis en tunisie donc je le vis ... la seule chose que je dirais ... courage courage . Inchallah ça ira .....

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