lundi 31 décembre 2018

Festival de l'olivier à Zarzis 2

Cette fois, c’était l’approche scientifique de l’événement, organisée par l’association de citoyenneté et dignité dans l’espace de l’école de pêche, samedi 29 décembre 2018. Après les présentations de Si Kaouach et Charrad, Si Abdallah Attia avait pris en main la gestion des interventions et des débats. Avec la présence, Ô combien importante du commissaire régional de l’agriculture, Si Ali Bouaïcha, l’absence de certains était notoire et regrettable, dont, les élus que ce soit au parlement ou à la commune, la représentation de la commune elle-même, l’union des patrons Utica, l’Union des fellahs, l’Ugtt, les milliers d’élèves, les centaines de profs, les centaines d’instits, les dizaines d’associations, les propriétaires d’oliviers, les huileries…. »ken me ihinn Allah ». Toutefois, le niveau était très respectable et tout les intervenants étaient d’un grand apport en idées, constats, savoir faire et constats. Il parait le gouvernorat de Médenine, se base sur trois secteurs économiques importants, les produits de la mer, l’oliveraie et l’élévage. Sans entrer dans les détails, car un petit livre aurait été programmé pour reprendre les principaux points, il avait été question, de toutes les étapes de l’huile d’olive, depuis le plantage, le labour, l’entretien, la cueillette, la presse, la production, la consommation, le stockage, le vente, la consommation. Messieurs Slah Lichiheb, Mounir Abichou, Si Dhaou de l’office de l’huile, avait bien relaté touts les détails se rapportant à cette richesse centenaire de la région. Ils avaient donné une dimension scientifique et pratique à ce secteur et répondirent aux questions des présents, dans un débat, aussi riche et constructif. Regrettant de ne pouvoir reprendre les informations en détail, on se limiterait à certaines idées dites à cette occasion. - La région comporte quatre millions et demi de pieds d’oliviers. - Une bonne partie de l’oliveraie de Zarzis et Djerba, devrait être rajeunie dans les brefs délais. - Le labourage devrait être modéré sans trop le faire ni en profondeur ni moins encore superficiellement. - L’enrichissement des terres par l’humus organique des restes d’animaux, d’arbres et de broyage des olives. - La protection des maladies et des insectes nuisibles par des moyens écologiques et organiques pour atteindre l’équilibre naturel. - Le transport et le stockage et le traitement des olives cueillies dans de bonnes conditions d’hygiène et de rapidité. - Utiliser des ustensiles adéquats à la conservation de l’huile d’olive, tout en évitant les bidons en plastique et ceux qui auraient servis pour des produits chimiques nocifs. - Les meilleurs silos de conservation de l’huile, restent les futs en inoxydable et les enphores anciens en poterie. - Le rajeunissement d’une partie de l’oliveraie, pourrait engendrer un plus value compensateur des frais et du manque à gagner pendant la période de recroissance, dans la vente du gros bois, de plus en plus demandé. - L’empreinte carbone de l’olivier est très positive à l’échelle planétaire et cet arbre « sacré », possède plusieurs atouts d’utilité, d’intégration et de durabilité. - Pendant les années de sécheresses, l’olivier se met à l’auto régulation, en fermant ses pores et ses veines au monde extérieur et se suffit à lui-même, jusqu’à des jours meilleurs. - Le transport des olives devrait être fait en vrac ou dans des emballages appropriés, afin d’éviter les sacs en plastique nocives. Cette journée, était très bénéfique, malgré le peu de présents, des gens importants faut il l’avouer, et Monsieur le commissaire régional de l’agriculture, avec son staff de la profession, était très dynamique et performant, surtout quand il parla de projets pour les jeunes, presque aboutis et sur le point d’inauguration. Tout le monde s’était accordé, à faire paraitre toutes les informations dans un petit livre pour faire parvenir ces connaissances et les vulgariser auprès des agriculteurs et des autres. Lihidheb Mohsen.

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