mardi 30 août 2016
Portraits et sagesse 5
Mouldi Bouaicha
Ayant grandi à Hassi Jerbi, dans une famille modeste, Si Mouldi freya son chemin pour aller de lycée, à université jusqu'à la sorbonne à Paris, où il obtint un doctorat d'anglais. Il y fit plusieurs metiers d'étudents pour s'en sortir et y enseigner plutard, avant de se livrer à la traduction. De retour dans le pays, il enseigna à Tunis, à Rakkada Kairouan, à Gabés pour se libérer et se consacrer à la traduction assermentée. A coté de son activité professionnelle, il était un bon père et un frére mervailleux pour ses soeurs. Devant la vieillesse difficile de sa mére, il était exemplaire et chaque jour avant d'aller au travail, sa femme et lui, passaient un bon moment pour son hygiéne et ses soins. D'un autre coté, il participait à la vie culturelle et assura plusieurs fois la traduction instanténée de séminaires dans la salle de la mnicipalité de Zarzis. Il a eu aussi une éxpérience de ferme de chameaux à Ghrabat avant de se consacrer à l'écriture et la poésie. Il était intellectuel né maitrisait plusieurs disciplines savantes. Malheureusement, Si Mouldi, nous quitta subitement, sans maladie au préalible ni signes de faiblesse sur le plan de santé, si ce n'était un peu de tabagisme. L'association des amis du livre de Zarzis, la maison de culture, le festival de la mer, assurent les journées annuelles consacrés à la traduction au nom et l'honneur de Mouldi Bouaicha. Une commémoration anuelle, un rendez vous de traduction, qui seraient un tremplin sur pour le devenir du savoir
et la connaissance. Entre autres, voici son dernier poème, trouvé sur le net :
Elle en a marre de cet hiver enfoiré la rose
Le discours enflammé la trahit
Les chosifiés de charlatans, la chose
L'aube embourbée
Les liens, leurs chiens
Les palmes d'overdose
Et la marmite qui 'flirte' avec la rage.
Une rose que supposée trop sage
Marmote dans ses moullins
Ce vague très tunisien
Qu'on nomme Révolution.
Intellectuels de mille spectacles
Loubards de mille façons
Allez vous éplucher la fête.
La rose a mal dans ses refrains de tête
Et l'on s'amuse encore à récolter du vent!
Cette âme très belle qu'on dit Révolution
Vous croit encore au banc
Des réfugiés psychiques.
Et aussi mal que vous
Que ces odeurs typiques
Je flingue mes tout désirs civiques
Comme ces arrêts classiques
Au bord d'espoirs tordus.
La rose, son âme est farfelue
A vous avoir de jour en jour
Aux fours de manches
Aux torts de ses ennuis
Et des promesses si cancres.
La plume, en rebroussant son encre,
Se cherche un corps de maille.
L'arbre déplumé
Tend son tronc
S'enfonce dans ses pailles
Et l'écran
De poux débordant
Remis à ses Tarzan de route.
La rose cent fois assagie
Ces élans d'écoute
La tordent.
Il n'y a de puits sans corde
Qu'aux yeux des amateurs d'images
Aux lieux des soeurs du son.
Ah Révolution
Que fait-on de ton Etre?
On rie, on joue, on pense à milles Imams et prêtres
Et l'on attend heureux un lendemain
Qui baille.
Mon Dieu,
la plume, son corps forgé de paille...
...et l'envie de secouer la terre
En plein de l'adultère
des faux derniers jetons.
M.B 28-05-2013; 10:21.
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Allah yar7mou. C'était un bon prof (fac Raccada) qui m'a aidé beaucoup contre un "assassin"chef de département qui a essayé de ruiner mon avenir. Monsieur Bou Aicha était un homme génial. Que dieu bénisse son âme.
RépondreSupprimerMouldi a une maitrise d'anglais de l'ecole normale de Tunis et aussi un DEA en langue anglaise
RépondreSupprimerMouldi a un doctorat en linguistique sous la direction de Fernand Bentolila: Le parler de zarzis. Etude descriptive d'un parler arabe du sud est tunisien.
Résumé
Essentiellement inspiree des travaux d'a. Martinet et des principaux tenants de la theorie fonctionnaliste, l'etude traite, en cinq parties, d'un parler arabe du sud est tunisien: le parler de zarzis. Nous examinons dans un premier temps la situation linguistique en tunisie pour identifier le parler considere parmi de nombreuses varietes regionales mais aussi et surtout par rapport a l'arabe litteral (classique et moderne). L'etude du parler de zarzis et les quelques comparaisons-jugees necessaires avec d'autres parlers arabes nous ont permis de voir son originalite en ce sens qu'il a, en dehors des traits communs aux diverses varietes de l'arabe, des elements specifiques au parler de zarzis. Ces elements se rencontrent aussi bien en phonologie qu'en morphologie. Pour l'etude et la classification des formes, nous avons choisi de nous ecarter des modeles classiques de description en assayant d'appliquer une methode qui, par sa souplesse, rend compte et de la complexite de ces formes et de leur diversite.
Mon nom de famille est Bouaïcha est mon père est neenà zarzisainsi que ma mère. Je n'avais jamais entendu parler de ce Mouldi Bouaïcha.. J'en suis honoré..
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