mardi 28 mars 2017

Sincéres condoléances.

On peut pas être toujours à jour, faire un portrait, assister une personne avant qu'elle ne disparaisse, respecter toutes les classes, les différences, les compromis, les compromissions, tout en relevant les entorses à la cohabitations. Ici, il serait question d'une personne "étrangére", avec laquelle j'ai eu beaucoup de conflits et de violences intellecuelles au sujet de la société locale, qu'il voyait à sa maniére pendant que je la voyais comme elle est et comme son parcours naturel le demandait. Malgré qu'il était mon professeur et mon initiateur à la langue, au théatre, à la modernité et malgré qu'il avait documenté la vie à Zarzis pendant les années soixante dans un petit film grandiose, sans toutefois une ingratitude quelconque, j'avais défendu mon térritoire farouchement mais toujours sans haine ni xénophobie quelconque. Je viens donc de découvrir par hasard, la mort de mon ex professeur Jean Paul Greven, en 2015 et aurais souhaité présenter mes condoléances au moment de son décé. Encore, et pour honorer sa mémoire, je peux dire qu'il avait raison en quelques sortes à travers son optique d'occidental moderniste et frondeur, pendnant que j'avais aussi raison, et les événements l'ont prouvé, quand je defendais la nature difficile de notre société et la nécessité de la laisser faire son parcours sans brusquer les actions contre productives et populistes. J'aurais peut être accépter ses critiques si jamais il était un militant humaniste ou un chercheur en matiére de société et son meilleur devenir, mais la gratuité de l'approche et son traitement plat et démonstratif m'avaient consolidés dans mon bunker. Des diatribes lyriques à travers des lettres et contre reponses encore disponibles sur le net. C'était bien sur, un positionnement naturel confirmé, de démarcation vis à vis de l'occident, malgré ses lumiéres éblouissantes et en même temps une démarcation vis à vis de l'orient et son idéalisme fétichiste, pour rester typiquement local et complétement intégré dans un milieu éponge, plein de sagesse et d'apports de toutes les réligions et toutes les civilisations. Encore une fois, respect et reconnaissance à celui qui s'aventura dans le milieu du dernier siécle dans les limites du Sahara et fit un saut vertigineux de la Bélgique en plein essort d'alors, vers une société encore naissante et recherchait son chemin. Respect et reconnaissance à celui qui documenta la réalité par un petit film assez explicite sur une réalité humaine et environnementale féérique. Monsieur Jean Paul Greven, paix à son âme.

1 commentaire:

  1. Jad Moore Il restera gravé dans notre mémoire à jamais , ainsi que les autres coopérants de son époque !!!

    RépondreSupprimer