
lundi 23 décembre 2019
L'élan citoyen de Zarzis

vendredi 20 décembre 2019
Au pays des records.
mardi 17 décembre 2019
Cri d'alerte à l'éducation
mardi 10 décembre 2019
Djerba Zarzis, prix Nobel de la paix.


jeudi 21 novembre 2019
Journée de l'enfant de Zarzis et du monde.
samedi 2 novembre 2019
Portraits et sagesse 150
Madame Abla Briki Lihidheb, fille d’une famille modeste et intègre de la région de Zarzis, était fonctionnaire à la poste Tunisienne depuis 1981, où elle avait fait trente-neuf ans de service non-stop, dans des conditions quelques fois très difficiles, vue la conjoncture politique et les stupides contraintes humaines. En effet, mariée au collègue Lihidheb Mohsen, « Boughmiga », opposant politique, activiste écologique, journaliste d’investigation et élément insaisissable et dénonciateur de tous les dépassements des anciens régimes, elle en eut plusieurs répercussions fâcheuses juste du fait qu’elle soit sa compagne. Ainsi, elle entra dans une famille nombreuse et des conditions difficiles armée par son élan de bonne éducation familiale et l'intégration. Il faut dire aussi, que son application au travail, sa rapidité et le respect des clients que ce soit à Chammakh, Souihel et Zarzis, lui avaient fait aussi des mécontents. Il faut aussi, reconnaitre que seul cet en engagement au travail, avait permis au couple de s’en sortir et de passer outre les persécutions, le lynchage et les machinations administratives et politiques. Ayant fait une vingtaine d’années aux guichets de la poste de Zarzis, Abla était toujours très loin devant les autres agents des autres postes de travail avec la clientèle, par le nombre d’opérations et le minimum d’erreurs. Mais quand elle a un déficit par exemple ou un problème professionnel mineur, elle passe toute la nuit suivante à penser et à se morfondre, tant son esprit consciencieux était en alerte. Quand elle avait pris en charge l'agence des colis postaux de Zarzis, elle assura le service pendant presque une quinzaine d’années toute seule, faisant le travail de trois personnes au moins, au point de se trouver occupé par les activités sans avoir le temps de boire de l’eau de la bouteille qu’elle amenait avec elle. Elle faisait en même temps, le guichetier, le comptable, le manutentionnaire et le chef centre au point que lors de ses sorties en congé, elle devait retravailler toute la période de son absence, les documents cumulés à cause de la quantité de travail pour les remplaçants non habitués au rythme.  
                 Pour Abla toutes les périodes étaient difficiles, supporter un mari comportementalement extravagant, opposant notoire, pauvre et organiquement entêté, intellectuel marginal, libre penseur et foncièrement contestataire, avec des parents et beaucoup de frères et sœurs, une activité écologique parallèle extra sociale et avant gardiste…en plus, elle devait se lever chaque jour à cinq heures du matin, pour lire le coran, faire ses prières et s’occuper de la maison, des enfants, de la cuisine, aller au travail, revenir s’occuper de la maison, aller au travail, faire la cuisine pour tout le monde, aider les enfants dans leurs révisions….pour dormir à dix heures du soir. Mais comme elle était exemplaire en tant que mère de famille, dans son travail, dans la grande famille…elle avait bien accompagné la vieillesse et la maladie de sa propre Maman Kemla, comme elle l’avait fait avec sa belle-mère Mabrouka, la maman de Boughmiga. Il faut dire, que dans le tumulte, la recherche de l’équilibre des extrémités, elle et Boughmiga avaient réussi à donner aux enfants, Youssef, Nadia et Dhaou, une éducation suffisante et surtout les contours de la personnalité intègre, lucide, humaine et serviable.
                  Une carrière réussie, lucide, responsable, avec ses problèmes, ses vicissitudes sous les régimes de Bourguiba et de Ben Ali. Il faut rappeler qu’elle subissait des harcèlements parce qu’elle avait un mari contestataire, un frère syndicaliste et une droiture totale. Après ladite révolution, elle endura toujours l’exploitation au travail à outrance, pendant que d’autres partisans politiques étaient honorés en tant que des fonctionnaires soi-disant exemplaires proches de certains partis. Elle était bien touchée par cette partialité flagrante, sans se laisser déranger par ce comportemental médiocre.
                  Boughmiga le néanderthalien, son conjoint, qu’elle avait aidé indirectement mais fondamentalement à réussir son action écologique mémoire de la mer et de l’homme depuis vingt-six ans, et malgré sa sévérité rigoureuse pour faire le profil des personnes, ne peut que remercier Madame Abla, pour ce qu’elle était. Par la même occasion, il ne peut que souligner la bonne éducation qu’elle avait reçu de son père Si Belgacem grand Meddeb, ses frères Ali, Habib et Abid, ainsi que l’apport incontestable de culture locale de la part de sa tante Slima, une merveilleuse personne d’après Abla, pleine de contes, d’optimisme et d’amour à la vie. 
                                                                             Lihidheb Mohsen 02.11.19
lundi 14 octobre 2019
No hate J. London
lundi 23 septembre 2019
Climat et pollution entre Djerba et Zarzis.

jeudi 29 août 2019
Bénévolat et bonheur
                Ce matin, j’hésitais sur la direction à prendre, aller au café, réajuster mes installations au musée écologique mémoire de la mer et de l’homme, surfer sur les quelques minutes de connexion possible sur le net, aller à la mer pour la collecte des déchets, aller au marché, lire un livre…mais quand ma fille m’avait dit que les bourgeoises comptaient aller à la mer cet après-midi et auraient besoin de ma tire, j’ai décidé de faire le plus urgent la matinée même. Après avoir tailler mon palmier, un arbre odorant et encombrant le soir, vider quelques bouteilles remplies d’eau depuis une dizaine d’année dans un geste de survie ultime, j’ai rempli deux grands sacs de bouteilles en verre pour les fourguer à un magasin approprié à une quinzaine de km. C’était la deuxième fois que je livre à un prix dérisoire, qui ne couvrirait même pas les frais de carburant. Deux cents bouteilles ramassées sur une quinzaine d’années pour trente dinars, incroyable et c’était le prix qu’avait imposé le patron intransigeant. Même si le prix était dérisoire et la somme allait de toutes les façons à l’association des handicapés moteur de Zarzis, il n’y avait pas d’autres fournisseurs pour avoir un meilleur prix. Dans les années deux mille, j’avais bien vendu mille cinq cents bouteilles à beaucoup moins que ça, mais c’était pour des gens très pauvres opérant à la déchetterie municipale. 
                    Aussitôt fait, je suis reparti vers le nord vers l’école des handicapés et pris un auto stoppeur qui allait en ville qui accepta malgré le fait que je l’avais prévenu que ma direction est autre. En palabrant en cour de route de tout et de rien et à ma surprise et la sienne, j’avais découvert, qu’il était très cérébral, affranchi et libre penseur, au point de l’entendre dire à la fin, qu’il était très heureux de m’avoir connu et que j’étais un rayon de soleil libérateur dans sa vie de solitude intellectuelle et de claustration par la médiocrité en vigueur. On avait juste parler de la beauté de Dieu et la nécessité de faire du bien sans conditions en aimant les autres, tous les autres. Pour cela et pour confirmer ma satisfaction aussi, je l’ai amené vers sa propre destination et fait un long détour vers la mienne. 
                   A l’école des handicapés moteur, il n’y avait que deux fonctionnaires, à cause des vacances scolaires, qui m’avait reconnu, car elles connaissaient comment les enfants allaient dans leur bus récolter une grande quantité de plastique chaque fois chez moi. Il m’arrivait aussi de leur donné de l’argent disponible quand il y en avait. Elles étaient contentes de ma visite et des quelques sous que j’apportais, tout en me promettant d’envoyer l’équipe des jeunes braves pour le levé des bouteilles en plastique déjà disponibles en grande quantité dans mon jardin. 
                   Ainsi, comme plusieurs eurent satisfaction et bonheur, Boughmiga le néandertalien, en a eu aussi chaud au cœur, avec un léger sourire, pour un monde meilleur.
                                                                                                   Lihidheb Mohsen 29.08.19
                  
mercredi 28 août 2019
Les Maltaises de Zarzis
mardi 20 août 2019
Bazar du sud, Zarzis
dimanche 18 août 2019
Portraits et sagesse 149
jeudi 15 août 2019
Festival des flamands roses Hassi Jerbi Zarzis.
mardi 13 août 2019
Portraits et sagesse 148
                 Comme on ne peut jamais se  rappeler de tout le monde et rendre à chacun justice, ce qu’il mérite, le faire sortir de l’occultation, de l’effacement social ou l’oubli tout simplement, cette fois c’est une honorable Dame, grande, belle, paysanne, que je laisserai anonyme, malgré que plusieurs de la région sauront la reconnaître et confirmeraient sa sagesse. On m’a dit qu’elle est encore debout, en forme et promène les moutons de temps en temps pas loin de sa maison de compagne et j’ai prié de lui adresser ma reconnaissance et mes compliments.
                 C’était dans les années soixante dix du dernier siècle, avec une condition maladive de longue durée, chétif, faible, fragile, toussotant, chômeur, sans le sou…qu’elle  m’avait engagé quand même pour une petit travail afin d’assister un maçon. Le travail aussi simple et facile, était dur pour moi, surtout pour une période de jeûne du Ramadan et à neuf heures et demi, elle constata que j’étais en difficulté et alla me cuir un œuf dur devant le regard interrogateur du maçon hébété. D’une pitié et d’un humanisme qui dépassait touts les bornes de l’envisageable, elle me donna aussi l’équivalent d’une journée de travail malgré que je n’avais rien fait. Une attitude presque supra humaine, qui resta dans mon esprit, comme un petit rêve agréable ou un nuage passager donnant de l’ombre dans la canicule. 
                Depuis, je n’ai jamais essayé de la contacté, en évitant à ma gratitude et ma reconnaissance, le terre à terre rétrogradant et ordinaire. Toutefois, il y a une semaine, après presque quarante cinq ans, j’avais demandé à une personne qui la rencontrait au petit pâturage, de lui parvenir mon respect.
                                                               Lihidheb Mohsen 13.08.19
                 
jeudi 8 août 2019
Dali, comme Djerba.
 
                  Toutes les rues encore en sable de la ville de Houmt Souk, capitale de l’île de Djerba, étaient marquées par les traces en pierres zigzagantes des anciens ruisseaux d’eau de la centaine de puits desservant cet oasis verger. Comme des toiles d’araignées, ces petites canalisations, étaient nécessaires pour faire pousser les palmiers, les pommiers, les grenadiers, les corètes, les vignes, les carottes, les légumes, la luzerne…  Il faut dire que Djerba, était fameuse dans toute la région, pour sa production en dattes « Lemsi », grenades, abricots, produits de la poterie et transformation de la laine en produits finis. Ces sources d’eau, dans un climat aride et difficile, faisaient en quelques sortes, et avec les activités de la mer, les grandes cultures de céréales et d’olives, les éléments des échanges et de la survie. L’extraction se faisait par les chameaux dans leur navette incessante sur une pente douce, déversant à chaque fois de l’eau dans de grands bassins de collecte et de distribution. Une création de la vie, par des centaines de rayonnements d’énergie aquatique sortant de la terre et fertilisant des ilots de verdure.
                 Suite à la proposition de Dali, ou Boughmiga junior, une comparaison sympathique avait été faite à partir d’un seul endroit, entre le puits avec ses canalisations d’autre fois et l’école pour enfants qui a pris la place de la source de l’endroit même. En effet, comme la place distribuait des denrées et une mentalité adéquate au moment d’alors, dans l’esprit des écoles coraniques d’antan, l’établissement éducatif d’aujourd’hui, distribue aussi du savoir, de la connaissance et de l’énergie humaine vers le monde. De cette optique comparative, Dali, proposa de parler de certains aspects du quotidien des hommes pendant les deux périodes aussi évolutives soient elles.
Paysage d’autrefois : Oasis de palmiers avec cultures à étages allant du grenadier aux légumes, des huttes en bois et tiges tressées, des haies de cactus et des fleurs géantes d’agaves, des routes en sable creusées par les sabots des animaux de traction.
Paysage d’aujourd’hui : des rues en lignes droites asphaltés, des constructions uniformes, des pylônes lugubres, des engins violents dans touts les sens, des cages confortables pour hommes. Des cages pour animaux…
Déchets d’autrefois : Néant, néant, néant, néant, néant….même les sauterelles et les peaux de moutons étaient comestibles…
Déchets d’aujourd’hui : Emballages en carton, en métal, nourriture, carburant, émission de gaz, consommation des énergies fossiles, divers…pour arriver à un niveau de zéro sur vingt à dix neuf sur vingt….dans une croissance néfaste non stop.
Homme d’autrefois : Costaud, intègre, paisible, travailleur, ambitieux, lucide…avec des produits locaux pour sa consommation et son accoutrement. Tend vers la conquête du pays et l’Algérie par sa vocation au commerce équitable et fournir ainsi une autre source de revenus pour combler les besoins de sa famille sur l’Île.
Homme d’aujourd’hui : Individuel, incertain mais ambitieux, sujets aux dépendances comme le tabac, le portable, la consommation provenant d’ailleurs, avec des accoutrements étranges…. Tend aussi vers l’étranger pour des raisons différentes tout en restant attaché à l’Île.
Consommation d’autrefois : Eau de pluie, poudre d’orge, blé, couscous, lait d’ovins et caprins, zoumita, bsissa, fruits, légumes, poissons secs, viande lors des fêtes…. Produits à la portée et presque gratuitement.
Consommation d’aujourd’hui : Eau vendu en bouteilles, lait vendu en boites en carton, tout est vendu en magasins de consommation, les besoins primaires sont devenus illimités, les mets locaux sont devenus rares en face des pâtes, du riz, la pizza, conserves….le tout à des prix onéreux…effaçant méticuleusement les produits locaux.
Bruits d’autrefois :  Zâaa, Errr, Ekhht, Soss, Kiss, Chirr, Ijjhoh, Baghghli, bêlement des moutons, sabots des mulets de transport, coquericos des coqs, chameaux en rut, interpellations entre paysans, braiments des ânes, voix mesurée et agréable d’appel à la prière, cris des oiseaux, récitations des enfants à l’école coranique, youyou des femmes effectuant une entraide inter familiale « Raghata », crieur public annonçant le debut du Ramadan, le soir bruit des coups de souliers sur les scorpions chez les voisins…
Bruits d’aujourd’hui : Vrombissement des moteurs d’engins,  clacksons, tic tac des horloges, bruits de moteurs de climatisations, musiques des téléviseurs, appels des portables, appels assourdissants et simultanés à la prière, bruits des avions, sirènes des ambulances, pétarades des feux d’artifices pour une raison ou une autre, illuminant le ciel et effrayant les enfants et les animaux par leurs explosions…
Soins d’autrefois : Saignée du front, saignée du haut de la nuque, massage à l’huile d’olive, points de brulures sur le ventre, points de brulures sur le ventre au dessus d’une feuille de cactus, lotion d’herbes, médication mystique par la Hadhra, gestuel et cérémonie d’extraction du mal, succion du poison des scorpions, fixation des fractures d’os par des bâtonnés, cachet d’aspirine ou « l’éléphant » du la boutique du village….le tout presque gratuitement. 
Soins d’aujourd’hui : Hôpital, une dizaine de dispensaires, une centaine de médecins, une dizaine de cliniques, des centres spécialisés, une vingtaine de pharmacies, divers thérapeutes….à des prix souvent inabordables, sans que la santé ne s’améliore proportionnellement.
Petit déjeuner d’autrefois : Bsissa avec des dattes ou figues sèches, lait de chèvre…avec peut être un œuf du poulailler. Le tout produit gratuitement à la maison.
Petit déjeuner aujourd’hui : Rondelles de pain, beurre, confiture, miel, lait, œuf dur, café, brioches, chocolat, yaourt, gâteaux secs. Le tout acheté au magasin du coin ou la grande surface de la consommation.
Evènements importants autrefois : Finir d’apprendre par cœur ses sourates, rentrée scolaire, mariage pour manger du couscous, décès pour l’animation humaine, descente de la pluie, fête pour manger de la viande, cueillette des dattes, cueillette des olives, dépeçage d’un palmier tombé par le vent, mois de Ramadan, adieux des pèlerinages, les siroccos et les veillées familiales sur les monticules d’algues au bord de la mer, chasse aux scorpions le soir.
Evènements importants aujourd’hui : Avoir de l’argent, aller en France, réussir son bac, avoir ses papiers à l’étranger, réussir par touts les moyens, se battre pour être le plus malin, mariage, match de foot, festival, achat d’une voiture ou une maison luxueuse….
Cartables des écoliers autrefois : Un sac en tissu des aides onusiennes, des brindilles coupées des régimes de dattes pour apprendre à compter, de la craie directement extraite de la colline, un cahier, un livre qui avait déjà servi pour deux années scolaires au moins, une ardoise, un chiffon d’éponge, quelques crayons….
Cartable des écoliers d’aujourd’hui : Un cartable sac à dos flambant neuf chaque année, des cahiers pour chaque discipline, des livres pour chaque matière, des livres soit disant de soutien scolaire, une équerre, un compas, une règle, une gomme, un tailleur, un chiffon en mousse synthétique, un rapporteur, une machine à calculer, des papiers monnaie… une quantité que l’enfant ne pouvait porter à la fois et devait l’apporter selon les besoins…
Achats d’autrefois : Cinquante grammes de tomates en conserve, vingt centilitres de pétrole pour la lampe, vingt centilitres d’huile d’olive, cent grammes de sucres avec dix grammes de thé noir, une pommade pour les yeux, un cachet d’aspirine, un cachet l’éléphant….et la petite boutique de cartier faisait le rôle du médecin, du la pharmacie et du kiosque…
Achats aujourd’hui : Mercantilisassions de touts les produits au point d’acheter même de l’eau à boire et tomber dans le consumérisme total et durable.
Odeurs d’autrefois : éponges de la mer, arôme de la semoule de couscous au vapeur, mets avec de la viande, odeur de la farine d’orge compacté dans la jarre, odeur du caoutchouc quand il faut dénicher un serpent, odeurs des fleurs et légumes, odeur du musc au auprès des vieilles femmes, odeur de l’encense aux occasions sérieuses, odeur de la mer, odeur de la terre après la pluie, odeur de l’herbe,odeur du piment vert sur une chakchouka au petit poisson, odeur du pain rond saupoudré de cumin … 
Odeurs d’aujourd’hui : Odeur des gaz d’échappements, odeurs des huiles frites à l’extrême, odeurs des poubelles, odeurs des produits synthétiques, odeurs de la peinture artificielle, odeur des détergents aussi nocifs que les bactéries à nettoyer…. 
Risques d’autrefois : maladies, chute d’un palmier, tomber dans un puits, guéguerre, sécheresse et pénurie alimentaire, manque de pluie, piqure de scorpion, chien enragé…
Risques d’aujourd’hui : accident de voiture, électrocution, échappement de gaz domestique, rétrogradation de l’immunité à force d’antibiotiques, armes de destruction massive, intoxication par les conserves, les colorants, les arômes et les goûts artificiels alimentaires…
Jeux d’autrefois : Jeux de dame sur sable avec des noyaux de dattes et pierres, dattes vertes troués par des fourmis et ensevelis sous le sable que l’on se pariait déterrer et manger en les piquant au hasard par des épines de palmes regroupées,  jeux des fellagas avec  active avec un endroit en guise de Mecque de salutaire, Toupie, billes, monnaie à lancer dans un trou, des ventilateurs tournant contre le vent et faits à partir de feuilles de palmes, cerf volant fabriqué sur place, football de vieux et vieilles avec un baton et une de peau enroulée pour invoquer la pluie, Oum Ktambou dans une danse d’imploration de  la pluie aussi, course de bateaux avec des bases de palmes colorées  avec voiles et gouvernail…de tel point que les jeux étaient gratuits et intégrés dans l’activité sociale et utilitaire.
Jeux d’aujourd’hui : des voitures et animaux en plastique achetés, des jeux vidéo sur portables, des compétitions soumises au mercantilisme, des gadgets et divers produits de loisirs onéreux, soit, une industrialisation totale du secteur…                                        
                  Ainsi, l’imaginaire de Dali, à partir des traces des ruisseaux sur les routes de Houmt Souk, contourna la toile d’autrefois, son rayonnement culturel et social, pour la comparer avec celle d’aujourd’hui, différente, moderne, mais avec une nette absence de l’intégration de l’homme dans son milieu. Sur cette merveilleuse Île, ce musée ouvert de la sagesse humaine,  cette transformation progressive, s’effectua dans des sens, qui ne sont pas toujours à l’avantage de tout le monde. Juste pour dire, que les collègues de Mohamed Ali, des fils de Djerbiens, de médecins, de fonctionnaires, de mécaniciens, de paysans…, aimeraient garder le rayonnement que faisaient les puits d’autrefois créateurs et promoteurs de la vie, en faisant de leur école, cette fois, un tremplin culturel et éducatif, pour s’affirmer, conquérir le monde et atténuer le consumérisme. Une adéquation et intégration des nouveautés à l’authenticité de la sagesse comportementale des anciens, seraient des parades aux glissements en vigueur. Joindre les deux approches d’autrefois et d’aujourd’hui, pourraient barrer la route aux intervenants tendancieux et laisser à Djerba, son caractère de paradis sur terre. 
                                                                               Dali et Boughmiga
                                                            Lihidheb Mohsen 10.2019 
mardi 6 août 2019
Scarabée de Kafka et figue de Boughmiga.
samedi 3 août 2019
Livres ouverts sur la mer de Zarzis...
jeudi 1 août 2019
Tourisme alternatif...
mardi 7 mai 2019
Boughmiga président...!!! non.
                          
                  Comme si s’était une boutade, de l’humour noir, une extrapolation,  un caprice égo centrifuge, un déluge d’intox, un flagrant paradoxe,  un coup de tête, un lapsus obsolète, un narcissisme grotesque, une déprime manifeste, un leurre injuste versant dans l’erreur, un coup de cœur…pendant que Boughmiga, véritablement, n’avait jamais pensé à se présenter aux élections présidentielles ou autres, et ce n’étaient que les propositions amicales de certaines grandes personnalités de capacités et réputations internationales. Une aubaine, une occasion unique, pour vulgariser ses acquisitions et réalisations écologiques et humaines. Dans les faits, les supporters de la candidature, auraient peut être raison, quand ils suivaient le parcours du profil de Boughmiga, ses réalisations, ses productions littéraires et poétiques, ses films documentaires, ses installations artistiques, son record mondial en nettoyage des plages, ses positions protestataires et humanistes durant une trentaine d’années, son élan de convivialité universaliste, son authenticité ouverte et constructive, ses travaux sur le patrimoine, son attitude combattives vis-à-vis de toutes les dictatures et violences, son esprit libre et supra conjoncturel, sa qualification de commandos de l’esprit et maraudeur infatigable, sa voracité des livres en quatre langues et dans plusieurs disciplines, sa qualité de président de l’association des amis du livre et membre fondateur de plusieurs autres associations, ses approches insolites et peu conventionnelles, sa capacité à comprendre les sujets, les assimiler et promouvoir, ses prédispositions conceptuelles tranchantes et constructives, sa dextérité de séquençage et décryptage de l’échiquier géopolitique en mouvement, son relativisme objectif et mobile en avant dans le temps, son reflexe statisticien et profilitste des événements, sa position lucide avec le rudimentaire jusqu’aux dimensions astrophysiciennes, sa philosophie expérimentale le contraignant à subir toutes les expériences et les violences pour en déduire des acquis, sa démarcation vis-à-vis de touts les préétablis et couloirs d’unanimisme comportemental, sa faculté de fructifier chaque chose en traduisant ses valeurs honnêtement à l’aller et au retour de son parcours, son énergie débordante quand il le faut dans un tourbillon de pollinisation des idées et des faits, son militantisme pour sauver Djerba de la pollution jusqu’au jour où il se sentit repousser physiquement, son scepticisme criard envers les méga projets étouffants de la région, son insaisissabilité dans n’importe quel système ou idéologie, sa relation supra normale avec le créateur et l’ambiant…. Oui ils auraient peut être raison…visiblement.
                  Mais, bien sur, on aurait jamais besoin de quelqu’un aussi libre penseur et indépendant, car comme partout, il faudrait quelqu’un, qui ferait l’affaire, porterait le chapeau, le costume ou la Jebba sur mesure, servirait les intérêts des prédominants et appliquerait à la lettre, les impératifs de l’orientation en vigueur de la corruption locale et d’ailleurs. 
                 Au dessus de cette candidature fictive et fantaisiste, il y a vraiment une part de vérité très douloureuse, quand depuis les années soixante dix du siècle dernier, Boughmiga, soufrait double et triple pour chaque sujet qu’il abordait. A chaque occasion, il annonçait dans les réunions des conseils municipaux, sur les journaux, sur la radio, puis plus tard sur le net, ses préoccupations écologiques, économiques ou politiques et proposait des solutions, alors encore possibles, mais que l’on n’écoutait pas sujettes à la risée générale des élus et autres. Il souffrait encore plus quand après quelques années ses prédictions se confirmaient et ça foirait, alors on appelait cyniquement à l’écouter, cette fois quand il est trop tard. Même pour un nouveau départ, juste et adéquat, les idées de Boughmiga étaient toujours avant leur temps et difficiles, ce qu’on lui avait dit directement à la face. Cette disproportionnalité dans le temps et dans l’espace, c’était passé des douzaines de fois, à l’échelle publique ou familiale, pour que lui-même, subisse douloureusement les répercussions négatives de ce qu’il avait préconisé auparavant et souffrait les douleurs de la scie de la médiocrité à l’aller et au retour. 
                   Il fût certes, à plusieurs reprises, l’ennemi numéro un des dictatures dans le pays et ailleurs, l’homme à abattre se cachant habilement derrière sa marginalité et sa mobilité comportementale tourbillonnante, l’opposant le plus radical et têtu, l’homme toujours présent dans les réunions (il pensait qu’il n’était pas locataire dans le bled) à argumenter fort et cassant contre courant, l’homme qui se bat corps à corps avec les médiocrités de toutes sortes….pour rester en fin de compte, l’ami de la nature, le respectueux des religions, l’ami de touts les êtres vivants, le patriote fidèle, l’universaliste et humaniste…jusqu’au bout.
                  Une présentation, qui aurait servit à la vulgarisation de l’action écologique, mémoire de la mer et de l’homme, et permit la sensibilisation aux problèmes environnementaux et à la vie animale. Les questions de la migration clandestine et les violences organisées, auraient été les objets de la compagne. Il faut tout de même admettre que la pollution affecte gravement le pays du nord au sud une réaction énergique reste impérative.
                  Ainsi, Boughmiga ferma le dossier, de cette candidature inadéquate, pour revenir à nettoyer les plages, à s’occuper de la mémoire des migrants victimes, à faire ses assemblages artistiques, à jouer aux échecs, à lire toutes sortes de livres, à participer aux activités culturelles dans les associations et à essayer de moins regarder la dérive….collective, Allah Yehdi.
                  Que ceux qui se présenteraient, mettent en priorité la relance du pays, par le travail, l’honnêteté et la volonté, car les dimensions universelles de l’homme, commencent bien à partir de chez soi.  
                                                   Lihidheb Mohsen 20.04.19
Commentaire :        
Bénédicte Lienard Car les dimensions universelles de l'Homme commencent bien à partir de chez soi ! Face à la montée des fascistes ( résultat de nos élections européennes et en Belgique ) - hommes et femmes de tous pays- Unissons nous !
Commentaire : Mohamed Barrak mon ami j'ai confiance en toi je te choisis comme président avec plaisir et en toute raison et conscience .
Commentaire Sayah Ourimi Winek yaa rajel leek wa7cha
Inchallah tkoun bikhair: 
samedi 20 avril 2019
Les chagrins de l'espoir.
dimanche 24 mars 2019
Journées Béchir Nebheni.
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