lundi 5 mars 2012

Zarzis Tomahawk





Dans le cadre de mon action "mémoire de la mer et de l'homme", qui était parti avec la mer pour aboutir au patrimoine, pour lequel j'ai acquis une grande prédisposition au travail de terrain, la prospection, l’acuité visuelle et l'instinct d'approche envers le relief et la morphologie des paysages. Après le musée, le Guinness record, le film documentaire... cette action est passée vers la sauvegarde du patrimoine, surtout quand des officiels le lapidaient, quand des touristes se servent anarchiquement à même les terrains, quand les bulldozers ravagent les sites, quand les voleurs fouillent les sites, les anciens mosquées et les marabouts, quand notre patrimoine est affiché dans le monde sans signaler clairement son origine de Tunisie..., j'ai entrepris cette deuxième phase dans un combat corps à corps avec les belligérants cités, en courant devant les caterpillars et les laboureurs pour sauver ce qui pouvait l'être. De ce fait, et vu le nombre "incroyable" d'objets récupérés, et l’impossibilité de les déclarer par unité, cette page est une occasion de partager ces richesses et une occasion de déclarer ma collection "patrimoine national et humain". En effet, suite à un parcours de circonstances et dans l'esprit de mon pseudonyme "boughmiga le néanderthalien", je me suis trouvé très attirer par les traces de l'homme primitif. Connue pour être la poubelle du silex, l'Afrique du Nord, est en effet, malgré que je ne partage pas le mot poubelle, très riche en sites primitifs, escagotiéres et vestiges. Parcourant la zone allant de Oued el Akarit au nord de Gabes, jusqu'à la frontière Libyenne, suivant le littoral avec des percés en profondeur, j'ai acquis une connaissance assez importante du terrain, les catégories des traces, leurs ressemblances, les différences, leurs correspondances, leurs compilations en surface. Cette prédisposition acquise et transformé en passion non stop, m'a poussé à profiter à l’extrême de mon acuité visuelle et ma bonne santé qui commence à décliner. Pour la route, je raconte comment je suis passé à travers la ville de Ghannouch que je visitais pour la première fois et en vingt minutes exactement, j'ai récolté des traces millénaires de silex sur un monticule que j'ai repéré prés d'un Lycée sur la plage, parmi les décombres divers sur le raz du sol, j'ai pu cueillir un bout de l'histoire millénaire de cent endroit, que je garde avec le nom de cette charmante ville. Cette passion, qui reste un devoir national et humain, est un flair et un instinct.
Ainsi, comme vous pouvez l'imaginer, tout en agissant, je dresse une relation affective avec les traces de mes ancêtres au point de nommer les objets que je trouve selon mes impressions, Zarzis Tomahawk, Jack l'éventreur, Herr Konzoul, Selim Pacha Efendi, Kostoglotov, Ladraa, Torpedos, Chanfara, Taabbata charran...

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