samedi 7 janvier 2017

Ziane et zitoune à Zarzis.

En effet, aujourd’hui 07. Janv. 17, au Lycée 2 Mars, l’association Ziane relevant de cet établissement, ses élèves, ses cadres, avec la collaboration du commissariat régional de l’agriculteur et le comité local des fellahs, avaient organisé une journée d’étude et de sensibilisation au devenir de l’olivier et son rôle historique dans la vie de la région. Juste ne entrant le visiteur était surpris de voir le nombre d’objets et manuscrits relatifs à ce sujet dans une sorte de musée ouvert, parlant de l’histoire récente de Accara. Des tamis en tiges de régimes de palmiers, des couffins pleines de feuilles d’oliviers, du charbon, des décilitres, des pompes artisanales, des sortes d’huiles d’olives, des olives de table, des olives séchées de toutes sortes, des écrits divers sur le sujet, des lampes à pétrole, des Primus à pompe, un « Bagabaw » vagabond sorte de cône dorsal servant l’ouvrier à faire le va vient pour le transport des olives entre le silos et l’entonnoir de la presse, une tente imposante avec ses ustensiles comme la meule, le gros plat en poterie avec son couvercle en palmes tressées…une mise en force dans le processus de l’huile d’olive allant de l’idée, le plant, …..jusqu’au produit fini. Il n’en est pas fini, d’après les intervenants du commissariat de l’agriculture, de l’institut de l’olivier, du représentant des fellahs, car malgré les efforts des anciens à transformer les produits des éponges et du cheptel en oliveraie verte, la production à l’unité s’amenuise et les arbres ont un besoin urgent de rajeunissement. En effet, plusieurs personnalités avaient bien expliqué à coup de discours télé projetés, les cotés techniques de cette richesse ancestrale et les nécessités la mise à niveau de sa production à l’échelle internationale. Monsieur le commissaire était compréhensif vis-à-vis de la création d’un musée agricole sur l’huilerie de Gaufretteau, mais invita les associations et la société civile dont la mairie, à prendre en charge la question et gérer sa réalisation. Ce projet, pourrait être le symbole de l’ouverture des établissements sur leur milieu et une implication de tous les partis à mettre la main dans la patte de l’action directe concertée. Au moins six interventions fort intéressantes aussi que les interventions du public dont celui du représentant du comité des agriculteurs. Entrecoupée par une pause café, cette approche conceptuelle et réconciliatrice, était for réussie. Une convention écrite était distribuée pour sa mise en cours de préparation entre les établissements de l’éducation et le commissariat régional de l’agriculture, pour planter des arbres fruitiers dans les cours des écoles, une initiative louée par plusieurs militants pour l’écologie et la verdure. Pour confirmer ce nouvel élan, un grand technicien de l’agriculture, planta un olivier dans la cours du Lycée 2 mars et montra les diverses étapes de ce plantage et les divers mélanges en engrais, en sables, en eaux. Monsieur le commissaire avait dit, que si les ancêtres voyaient les trous que l’on avait préparés, ils seraient certainement déçus, pour cela il avait fallu encore creuser la terre. Au bon milieu de la journée, tout le monde fut invité à prendre « Me teyessara » de plusieurs plats en poterie alignés sur les tables sous les applaudissements des élèves, fêtant les traditions culinaires locales et mettant en relief la gastronomie des anciens. Du Aiche avec de l’huile d’olive, du Aiche avec de la soupe, un couscous mesfouf avec beaucoup de légumes vertes, un couscous melthouth avec du très petit poisson, du potiron, des fèves et du piment vert, un couscous avec du osban et du mehchi el hejjala couvrant tout le plat jusqu’au bord. Une ambiance festive et bain d’appétits avec l’histoire commune et les traditions locales. Un grand bravo, aux cadres du Lycée, à l’association Zita, aux partenaires de l’agriculture, aux intervenants et surtout aux élèves, dont la présence et l’engagement étaient totaux et jusqu’au bout. A la prochaine pour un paysage muséologique et agricole meilleurs. Lihidheb Mohsen

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