mercredi 19 octobre 2016
La contagion...du prochain.
Comme d'habitude, comme touts les mardi, le petit souk de Hassi Amor, me hante, m'attire...pour ses légumes frais mais aussi pour un certain vendeur de bricoles chez qui j'ai toujours acheté de petites tables pour mon fameux musée écologique. Cette fois, il m'a fallut prendre avec moi comme les derniéres trois visites au souk, un jeune homme commerçant en bétail et qui profitait de ma voiture pour faire du covoiturage en compagnie agréable et pratique. Je l'avais aussitôt déposé prés des moutons et combien j'étais heureux de constater l'éxistance du marchand de bricoles. En effet j'avais achété six petites tables, encouragé par ma fougonnette pour le transport et pris de certains étalages des couvercles tréssés localement et des assiettes en potérie. Le monsieur était de Midoun et quand je lui avais demandé si je pourrais le trouver labà, il dit qu'il n'éxposait ses objets récupérés de l'hotellerie, que dans ce souk, par ce que tout le monde le connait et ne pouvait marchander avec des gens qui le connaissent. Dans le coin de la volaille, j'ai évité de passer à coté d'un vendeur, égorgeur, déplumeur, tant ce n'était pas beau et du contourner le passage pour voir les vendeurs d'oeufs "arabes" et de belles piéces du plein pays. Tout en m'approvisonnant en légumes, toute fraiche, j'ai constaté la dame accroupie à choisir ses achats et combien j'étais heureux de la voir, une sorte de sainte, visiblement trés vénéree, qui j'ai déja remarqué sans qu'elle ne s'en sente. Ô combien cette vue me combla et confirma le respect profond que j'ai envers elle, qui souvent s'arrétait à coté de femmes et leur prodiguait des souhaits, des paroles sacrés de baraka et de sagesse. Sans l'avoir écouté ni approché, son corps rayonnait de piété et de bonté débordante à en donner. D'ailleurs, j'ai remarqué que certains lui donnait de la monnaie ou des produits de leurs étalages. Prés des vendeurs de foins et de fourrages, l'autre dame, en rouge, bouge, toujours dans ses beaux gestes de nettoyages des restes du foin et récupérait comme chaque mardi, pour ses animaux. Une femme entre les hommes, dans une société d'hommes, pleine d'énergie et d'activité, malgré son âge. Plus loin, les ânes se reposaient à ruminer leur sort et une peau de mouton au dessus d'une charrette, m'avait rappelé l'utilité de ce produit pendant que pendant l'aid, tout le monde le jetait et même les mosquées n'en voulaient plus, un geste de pollution et de dénigrement de la laine, base de notre économie traditionnelle. Bien sur, les transporteurs, étaient bien présents, les charrettes, les brouettes, les quat quat bachées, et tout le monde était satisfait par le peu qu'il gagnait. En rentrant, comme d'habitude, et puisque qu'il ne fait plus trés chaud, j'ai initié mon compagnon à reconnaitre les objets primitifs dans les champs et luis offert quelques écailles d'oeufs d'autruche millénaires pour qu'il les collectionne chez lui et se mettre à sauvergarder la mémoire collective. Dans un moment trés court et malgré mes dizaines de passages au même endroit, nous avions trouvé de belles piéces de silex et quelques broyons cassés. Ainsi, on ne finit pas de saluer les ancêtres, les présents, les bons, les mauvais, les fénéants et par l'initiation de mon ami, on gangerait certainement un allié à la cause du patrimoine. Et la vie continue, avec des saints, de simples citoyens et d'autres plus ou moins...encleins...à la diversité des gens et des tempéraments.
Lihidheb Mohsen 18.10.16
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire