dimanche 2 octobre 2016
Que faire, où aller !!!
C'était pendant la troisiéme journée 02.10.16 du séminaire sur la diversité culturelle au Maghreb pour l'unité, que plusieurs intervants prirent la parole et apportérent aux travaux riches et divers des approches diffférentes et complémentaires. En effet, Si Taieb Laroussi, parla des rapports inter Maghrébins et les échanges infimes en compraison avec le reste du monde ainsi que la cohabitation des éthnies en place et la subordination des différences au profit de l'acceptation mutuelle, avec des éxemples précis sur les Amazigh, les Arabes et les Juifs. De son coté, Si Houcine Tobji, parla longuement sur la sagesse insulaire dans l'île de Djerba et l'attitude générale, attentive, assimilatrice, absorbante, pragmatique, divertante et acclimatrice de toutes les arrivées et les conquéreurs de ce nid de sagesse et de survie. Il parla des techniques utilisées pour se défendre des intrus et la stratégie de diversion géographique et démographique pour la gestion des événements et la maitrise des rares sources d'eau. Avec un systéme de phalanges claniques défensives "Houma", des groupes de sages guerriers "Azzeba" et un pacte social de conduite à respecter, Djerba a pu survivre aux différentes intrusiens et a su en assilimer les apports culturels et les valeurs nobles. Dans une répartision de la vie commune, les éthnies, les conféries...avaient leurs mosquées, leur synagogue, leur église...pour se rencontrer comme si de rien n'était dans la place publique en vraies concitoyens.
La grande surprise, fut le commentaire du livre de Si Giuma Bukleb, un auteur de Libye qui le publia sous le nom de "des histoires au pays des anglais", une série d'histoires, de textes, de refléxions d'un émigré maghrébin sortant juste des prisons de Kaddafi et devait composer avec un nouveau monde. Avec une approche intellectuelle unique de penseur solitaire et sincére vis à vis de ses idées, il avait pu communiquer de belles images communes à tout le monde et intégrales à la compréhension. A un moment, il parla de l'homme, qui dans le métro de Londre, attendait pendant des journées, une fleur rouge à la main, une amie "fictive" qui arriverait certainement dans son imagination. Une attente, qu'il investit plutot dans ses rêves pour mieux espérer et jouir de la jubilation du fantasme poétique. Dans une autre image écrite, il parla comment, tristement, irrévocablement, sans hésitation, sans équivoque,...comment l'être maghrebin, transporte en lui, des corps inertes, des cadavres, des idées mortes, des sujets finis, qu'il croyait toujours vivants et valables, pendant qu'il lui suffisait de faire une halte et voir son fardeau interne pour s'en débarraser s'il le faut et composer avec la réalité. Une question fondamentale, qui devant le flux d'émigrants clandestins, de l'animosité envers certains, de l'incompréhension collective, de la prédominance de l'ésprit guerrier, qui l'améne à dire, hautement, du plus haut sommet de l'humanité : Que faire, où aller !!!
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