dimanche 25 décembre 2016
Triste rencontre.
Je suis presque affirmatif, d'avoir rencontrer par hasard Anis Amri, lors de son départ de la région de Lemsa en tant que Harrague. Il était en train de faire du stop vers Zarzis pour faire un tour et je l'avais trouvé juste prés de l'enseigne signalant la direction. Mais quand je lui avais dit que c'est assez loin, il me raccompagna vers la falaise prés de la citerne, pour continuer à pieds jusqu'au compement improvisée par les passeurs vers l'Europe. Il avait les dix neuf ans, assez intoverti, comme s'il portait un grand fardeau dans son intérieur. Il avait des problémes avec les organisateurs et d'aprés lui, il était en grande dispute avec les maitres mais il n'avait pas le choix. Comme je l'incitais à laisser tomber et rentrer chez lui comme il l'avait prétendu à Tataouine, il refusa et s'était encore renfermé tacitement comme quelqu'un qui subit un sort. Il n'avait pas de signe de radicalité ni d'éxtémisme quelconque sa transformation catastrophique se serait passé lors de son passage dans les prisons et son récrutement dans le monde carcéral par des codétenus. Je ne pouvais m'approcher du campement de Lemsa à cause du danger certain pour ma personne et ma voiture et le laissa tout en lui offrant avec regret tout ce que j'avais en buiscuits. Pas fier du tout de cette rencontre, surtout aprés ce qu'il avait fait...mais comme toujours, on ne pouvait rien faire...contre les germes de drames humains.
 
mardi 20 décembre 2016
Portraits et sagesse 97
jeudi 15 décembre 2016
Portraits et sagesse 96
Mabrouk Abichou
 Connu sous le nom de Béchir, il était un policier qui avait travaillé dans presque toutes les villes du nord, La Goulette, Tunis, Tabarka, Zaghouan, El Ksour…où il avait atterrie suite à plusieurs mutations abusives à cause de son insubordination naturelle. En effet, fils de Si Mohamed et petit fils de Si Saïd, d’une famille de paysans pauvres, quelques moutons, quelques pieds d’oliviers, une charrette et beaucoup de patience et d’humilité. Comme l’une des caractéristiques des jeunes de sa tribu, il était carrément insubordonable et malheureusement se trouva dans un travail où l’obéissance aveugle était basique. Ce n’était que lors du décès de son grand père, qu’il insista pour sa mutation vers le sud du pays et se trouva à Médenine à soixante km de la maison où il passa vingt ans à la file de sa carrière. Avec un travail aussi délicat, il était aimé par tout le monde sans le faire exprès, juste par le fait, qu’il était serviable, solidaire, compréhensif et accueillait touts les gens de la tribu qui allaient à Tunis ou à Médenine. Des centaines de personnes transitèrent par sa maison avec tout ce qu’il faillait comme bouffe et hébergement. Sa réputation était plus grande chez les autres, chez le citoyen simple qui aurait eu affaire avec le poste, ce qui avait été confirmé à chaque témoignage du bon peuple d’autrefois. Pour démontrer la baraka en sa faveur on peut citer trois événements seulement survenus durant sa carrière. La première était lors de son retour urgent d’El Ksour et tomba par hasard sur un stop qui l’amena jusqu’à la maison à Zarzis et s’est avéré en discutant dans la route un parent proche. La deuxième était quand un des ses cousins habita un hôtel à Paris en 1984 et dés que le propriétaire originaire de Médenine connu qu’il était le parent de Si Mabrouk, l’avait invité à habiter chez lui pendant un mois gratuitement. La troisième baraka était quand un infirmier de ses cousins alla pour un service administratif à Médenine et fut servi royalement en reconnaissance à Si Mabrouk. Ainsi, des dizaines de personnes passaient chez lui à Tunis ou Médenine, les émigrants préparant les dossiers ou le voyage, les malades, les visiteurs, les postulants pour un passeport, pour une carte d’identité, pour un sursis militaire, ceux qui avaient raté le bus allant l’après midi à Zarzis….s’invitaient chez lui sans façons. Une attitude de Si Mabrouk, ou Béchir pour les intimes, qu’il retrouva dans une retraite paisible au bord de la mer, à lire son journal au café du coin et avec des fils merveilleux et exemplaires. Reconnaissance et respect à Si Mabrouk Abichou, que Dieu le bénisse.
                  Connu sous le nom de Béchir, il était un policier qui avait travaillé dans presque toutes les villes du nord, La Goulette, Tunis, Tabarka, Zaghouan, El Ksour…où il avait atterrie suite à plusieurs mutations abusives à cause de son insubordination naturelle. En effet, fils de Si Mohamed et petit fils de Si Saïd, d’une famille de paysans pauvres, quelques moutons, quelques pieds d’oliviers, une charrette et beaucoup de patience et d’humilité. Comme l’une des caractéristiques des jeunes de sa tribu, il était carrément insubordonable et malheureusement se trouva dans un travail où l’obéissance aveugle était basique. Ce n’était que lors du décès de son grand père, qu’il insista pour sa mutation vers le sud du pays et se trouva à Médenine à soixante km de la maison où il passa vingt ans à la file de sa carrière. Avec un travail aussi délicat, il était aimé par tout le monde sans le faire exprès, juste par le fait, qu’il était serviable, solidaire, compréhensif et accueillait touts les gens de la tribu qui allaient à Tunis ou à Médenine. Des centaines de personnes transitèrent par sa maison avec tout ce qu’il faillait comme bouffe et hébergement. Sa réputation était plus grande chez les autres, chez le citoyen simple qui aurait eu affaire avec le poste, ce qui avait été confirmé à chaque témoignage du bon peuple d’autrefois. Pour démontrer la baraka en sa faveur on peut citer trois événements seulement survenus durant sa carrière. La première était lors de son retour urgent d’El Ksour et tomba par hasard sur un stop qui l’amena jusqu’à la maison à Zarzis et s’est avéré en discutant dans la route un parent proche. La deuxième était quand un des ses cousins habita un hôtel à Paris en 1984 et dés que le propriétaire originaire de Médenine connu qu’il était le parent de Si Mabrouk, l’avait invité à habiter chez lui pendant un mois gratuitement. La troisième baraka était quand un infirmier de ses cousins alla pour un service administratif à Médenine et fut servi royalement en reconnaissance à Si Mabrouk. Ainsi, des dizaines de personnes passaient chez lui à Tunis ou Médenine, les émigrants préparant les dossiers ou le voyage, les malades, les visiteurs, les postulants pour un passeport, pour une carte d’identité, pour un sursis militaire, ceux qui avaient raté le bus allant l’après midi à Zarzis….s’invitaient chez lui sans façons. Une attitude de Si Mabrouk, ou Béchir pour les intimes, qu’il retrouva dans une retraite paisible au bord de la mer, à lire son journal au café du coin et avec des fils merveilleux et exemplaires. Reconnaissance et respect à Si Mabrouk Abichou, que Dieu le bénisse. 
mercredi 14 décembre 2016
Ulyssus, à Zarzita. 3
mardi 13 décembre 2016
Ulyssus, à Zarzita.2
lundi 12 décembre 2016
Ulyssus, à Zarzita.1
 Les taliban de Zarzis.
                   On était une cinquantaine de jeunes venant des familles pauvres de la région de Zarzita, voir Souihel, Hassi Djerbi, Chammakh, Gribis, Khawi Laghdir, Mouensa, Hmadi el Guebli…et même de Tataouine et Bengardane. Faisant la queue et marchant dans l’ordre vers le hammam hebdomadaire, gratuit comme toutes les activités de ces saints talibans, la Khéria, bienfaitrice, une association islamique de solidarité, avait pris en charge pendant des décennies, les étudient nécessiteux pour les héberger, les nourrir et les former, dans une sorte d’internat rudimentaire et un réfectoire improvisé. Plusieurs maisons de juifs partants ou de colons absents avaient servi paradoxalement cette noble cause. C’était cinq heures du matin et la ville dormait encore, à part les pas des savates sur la chaussée ou les grincements de la grande brouette de l’éboueur, dominaient le bruit de la mer en furie. Un marchand de baigners ouvrait sa boutique, un cafetier mettait ses chaises à même la route et la baraka de ces enfants animait la ville. Les gens aimaient voir ses jeunes porteurs du savoir et garants d’un futur de sagesse et de réussite. Tout le monde participait à les aider par des légumes et des fruits et surtout des prélèvements direct lors de la presse dans toutes les huileries ainsi que lors des grandes pêches de poisson et d’éponges. Dans le local, souvent en sous bassement, une seule lampe illuminait l’endroit et on se disputait l’eau chaude et les rares morceaux de savon sous les cris vociférants du surveillant qui profitait aussi de l’occasion pour faire un bain. En sortant, la ville s’animait déjà et des ouvriers, des charrettes et des pêcheurs allaient au travail. Il y avait encore les traces des inondations de la ville de 1969 quand les gens se déplaçaient en plein centre sur des barques flottantes sur l’huile d’olive sortie des grandes citernes sous terraines de dépôt et de conservation. Une dure expérience et les gens attendaient l’intervention de l’état pour une meilleure évacuation des eaux vers la mer. Le petit déjeuner, une miche de pain, une tasse de lait et quelques grammes de beurre dans un grand bruit de chaises et d’ustensiles. Sous la garde des surveillants, nous devions aller au collège de la corniche, des bâtiments militaires prêtés à l’éducation et récupéré plus tard pour l’armée, dans une colonne de deux rangées sur deux kilomètres  de parcours au moins. Il était complètement interdit de jouer, de rire ou de faire du bruit et suivant les caprices de certains surveillants de l’interne, on recevait de gros baffles soudains et colériques sans préalables. Si Noureddine Jebnoun, directeur du collège, était une personne très cultivé et véhiculait une illumination grandiose pour le savoir et le progrès. Il était avec touts les élèves quand ils partirent manifester devant le siège de la délégation contre l’attaque médiatique à l’encontre de Bourguiba par le leader panarabe Nasser. Certains professeurs étrangers, incitaient les enfants à ramener des grenouilles et carpeaux en vue de la dissection dans les cours de science naturelle pendant que certains d’entre eux en alimentaient leurs canards en donnant des notes de bonne conduite en contrepartie. Le prof d’anglais, un palestinien, Si Salti, était très en colère contre cette attitude inhumaine de ces collègues envers les élèves, qui leur offraient aussi des pièces romaines et des produits du patrimoine pour avoir de bonnes notes. En traversant la ville, on avait la salive à la bouche en voyant le marchand de pois chiche et sa vitrine alléchante, une personne qui devint plus tard un richard. Quelques touristes commençaient à colorer le paysage et le fameux cireur de bottes Kourdaa, un noir handicapé se fit enlevé et se maria avec une étrangère. Un vieux monsieur, Si Rhouma Belhiba, un nom porté par plusieurs au cours de l’histoire contemporaine, impressionnait les enfants par sa culture et sa belle écriture malgré sa constante légère ébriété. Plusieurs personnes partaient à l’étranger laissant leurs outils de travail et leurs bêtes pour un monde meilleur, dans une sorte d’émigration écologique canalisée utilisant le tremplin de la première génération des Zarzissiens à Tunis. Le soir avant le diner et la séance de révisions, Si Mohamed Khdhir, directeur de l’internat, réunissait chaque jour les jeunes pour un long speech sur le patriotisme et l’esprit de volontariat, car son expérience de scout et de militant politique avait beaucoup aidé cette génération à y voir clair et confirmer son appartenance ouverte. Des discours, qui avec ceux de Mohamed Jnifen l’année d’après, étaient très bénéfiques et clairvoyants avec un léger nationalisme arabe légitime. Un système d’éducation qui avait meublé agréablement l’administration régionale du pays, quand des instits, des infirmiers, des cadres…avaient travaillé à Djerba, Tataouine, Médenine et même dans les villages éloignés montagneux ou désertiques. Une génération avant-gardiste dans l’obéissance et l’application dans le travail, sans se laisser faire ni trahir leur humanité et leur bravoure courageuse. Ce soir là, il fallait réviser à fond les mathématiques et apprendre par cœur certains poèmes de Bachar…car l’angoisse des examens arrive et l’épée de Damoclès de la réussite à tout prix planait sur nos têtes nues. Il n y avait pas de solution à part l’éducation, pour de bon, le bled est pauvre et la pluie est rare.
                                                                                                                 Lihidheb Mohsen 12.12.16
Les taliban de Zarzis.
                   On était une cinquantaine de jeunes venant des familles pauvres de la région de Zarzita, voir Souihel, Hassi Djerbi, Chammakh, Gribis, Khawi Laghdir, Mouensa, Hmadi el Guebli…et même de Tataouine et Bengardane. Faisant la queue et marchant dans l’ordre vers le hammam hebdomadaire, gratuit comme toutes les activités de ces saints talibans, la Khéria, bienfaitrice, une association islamique de solidarité, avait pris en charge pendant des décennies, les étudient nécessiteux pour les héberger, les nourrir et les former, dans une sorte d’internat rudimentaire et un réfectoire improvisé. Plusieurs maisons de juifs partants ou de colons absents avaient servi paradoxalement cette noble cause. C’était cinq heures du matin et la ville dormait encore, à part les pas des savates sur la chaussée ou les grincements de la grande brouette de l’éboueur, dominaient le bruit de la mer en furie. Un marchand de baigners ouvrait sa boutique, un cafetier mettait ses chaises à même la route et la baraka de ces enfants animait la ville. Les gens aimaient voir ses jeunes porteurs du savoir et garants d’un futur de sagesse et de réussite. Tout le monde participait à les aider par des légumes et des fruits et surtout des prélèvements direct lors de la presse dans toutes les huileries ainsi que lors des grandes pêches de poisson et d’éponges. Dans le local, souvent en sous bassement, une seule lampe illuminait l’endroit et on se disputait l’eau chaude et les rares morceaux de savon sous les cris vociférants du surveillant qui profitait aussi de l’occasion pour faire un bain. En sortant, la ville s’animait déjà et des ouvriers, des charrettes et des pêcheurs allaient au travail. Il y avait encore les traces des inondations de la ville de 1969 quand les gens se déplaçaient en plein centre sur des barques flottantes sur l’huile d’olive sortie des grandes citernes sous terraines de dépôt et de conservation. Une dure expérience et les gens attendaient l’intervention de l’état pour une meilleure évacuation des eaux vers la mer. Le petit déjeuner, une miche de pain, une tasse de lait et quelques grammes de beurre dans un grand bruit de chaises et d’ustensiles. Sous la garde des surveillants, nous devions aller au collège de la corniche, des bâtiments militaires prêtés à l’éducation et récupéré plus tard pour l’armée, dans une colonne de deux rangées sur deux kilomètres  de parcours au moins. Il était complètement interdit de jouer, de rire ou de faire du bruit et suivant les caprices de certains surveillants de l’interne, on recevait de gros baffles soudains et colériques sans préalables. Si Noureddine Jebnoun, directeur du collège, était une personne très cultivé et véhiculait une illumination grandiose pour le savoir et le progrès. Il était avec touts les élèves quand ils partirent manifester devant le siège de la délégation contre l’attaque médiatique à l’encontre de Bourguiba par le leader panarabe Nasser. Certains professeurs étrangers, incitaient les enfants à ramener des grenouilles et carpeaux en vue de la dissection dans les cours de science naturelle pendant que certains d’entre eux en alimentaient leurs canards en donnant des notes de bonne conduite en contrepartie. Le prof d’anglais, un palestinien, Si Salti, était très en colère contre cette attitude inhumaine de ces collègues envers les élèves, qui leur offraient aussi des pièces romaines et des produits du patrimoine pour avoir de bonnes notes. En traversant la ville, on avait la salive à la bouche en voyant le marchand de pois chiche et sa vitrine alléchante, une personne qui devint plus tard un richard. Quelques touristes commençaient à colorer le paysage et le fameux cireur de bottes Kourdaa, un noir handicapé se fit enlevé et se maria avec une étrangère. Un vieux monsieur, Si Rhouma Belhiba, un nom porté par plusieurs au cours de l’histoire contemporaine, impressionnait les enfants par sa culture et sa belle écriture malgré sa constante légère ébriété. Plusieurs personnes partaient à l’étranger laissant leurs outils de travail et leurs bêtes pour un monde meilleur, dans une sorte d’émigration écologique canalisée utilisant le tremplin de la première génération des Zarzissiens à Tunis. Le soir avant le diner et la séance de révisions, Si Mohamed Khdhir, directeur de l’internat, réunissait chaque jour les jeunes pour un long speech sur le patriotisme et l’esprit de volontariat, car son expérience de scout et de militant politique avait beaucoup aidé cette génération à y voir clair et confirmer son appartenance ouverte. Des discours, qui avec ceux de Mohamed Jnifen l’année d’après, étaient très bénéfiques et clairvoyants avec un léger nationalisme arabe légitime. Un système d’éducation qui avait meublé agréablement l’administration régionale du pays, quand des instits, des infirmiers, des cadres…avaient travaillé à Djerba, Tataouine, Médenine et même dans les villages éloignés montagneux ou désertiques. Une génération avant-gardiste dans l’obéissance et l’application dans le travail, sans se laisser faire ni trahir leur humanité et leur bravoure courageuse. Ce soir là, il fallait réviser à fond les mathématiques et apprendre par cœur certains poèmes de Bachar…car l’angoisse des examens arrive et l’épée de Damoclès de la réussite à tout prix planait sur nos têtes nues. Il n y avait pas de solution à part l’éducation, pour de bon, le bled est pauvre et la pluie est rare.
                                                                                                                 Lihidheb Mohsen 12.12.16
dimanche 11 décembre 2016
Ulyssus, à Zarzita.
mercredi 7 décembre 2016
Le goulot d'étranglement
                   En observant le comportement général, des entités politiques, des structures de l’Etat, des administrations, des directions régionales, des antennes de la centrale…tout le monde pilotait à vue, laissait passer et laissait faire ou étranglait carrément toute initiative ou tout ce qui était constructif et avantageux au bled. Boughmiga en militant solitaire global, avait déclenché plusieurs dossiers en provoquant le conflit et la contradiction, pour les suivre par une traçabilité dans le parcours vertical et la réaction de chaque étage de l’administration jusqu’au dictat central. Il était clair que le sérieux du pouvoir, n’était qu’une façade et les coulisses n’étaient que moisissures et médiocrité stupide, au point de laisser à croire que cette situation était commandité par l’après indépendance et les sponsors de la décolonisation. Un constat pessimiste, malheureusement confirmé par toutes les observations et ballons d’essais, déjà visibles dans la gestion des affaires du pays. Bien sur, la décentralisation, visant à rapprocher l’administration du citoyen, s’était avéré totalement contre productive et le goulot d’étranglement des initiatives, le sabotage des projets, le détournement des cibles, le favoritisme régionaliste, le lobbying clanique, le bureaucratisme nombriliste…avaient étouffé les régions, pour laisser le pays dans la stagnation et la béatitude. Boughmiga, avait bien traité plusieurs domaines, en déclenchant des sujets et des dossiers dans plusieurs disciplines où les attitudes des uns et des autres étaient conformes à l’anti patriotisme et même à la logique rudimentaire. 
                   Tout en orchestrant la population dans des danses au rythme macabre, quelques fois valsant sur des sujets plausibles, le politique ou pour se faire comprendre, le facteur politique, avait une constance dans ses approches, laissant le pays sans projets crédibles ni promoteurs. Ne parlant que d’une région, où tout ce qui avait une relation avec l’authenticité, le patrimoine, le panorama, l’écologique, l’économique…avait été systématiquement détruit et bétonné jusqu’au bout. Le Bordj, les Ksar, la rue couverte et ombragée, les marabouts, les dizaines de kilomètres de cactus, les palmiers, les lacs salés, le cimentage des puits artésiens, l’écologie désastreuse, l’industrie locale sabotée, les émigrés rentrant pour investir et qui furent carrément mis en faillite par le pouvoir, la ghettoïsation du tourisme dans des couloirs fermés, la canalisation des forces vivent et la matière grise vers l’étranger, le soutien du capitalisme médiocre et même pas sauvage, l’accentuation sur l’esprit malin et malveillant… étaient des tares grotesques dans les régimes corrompus de l’après indépendance.
                   Malgré l’apport incontestable d’une éducation prononcée vers le consumérisme culturel, qui avait rejoint heureusement un universalisme naturel, malgré le développement subi de la machine des services des transports, malgré la mécanisation forcée du secteur de la pêche, il y a plusieurs secteurs, qui dépendaient de la volonté politique locale, qui sont restés archaïques et rétrogrades. L’agriculture par exemple, le textile artisanal, la mentalité…étaient resté plutôt féodaux et sans grand passage vers l’agro alimentaire ni la manufacture complémentaire à l’économie. 
                    Une situation, qui n’a pas été largement affecté par la dite révolution du peuple, qui n’avait rien révisé à part le droit d’expression et de faire des grèves. Les mêmes erreurs restent encore visibles et l’élan de reconstruction et du travail, reste encore submergé par la myopie politicienne. Même le surplus des associations, dont certaines sont sincères et patriotiques, n’avait pas aidé jusqu’à maintenant, à sauver la vie citoyenne malgré les apports et les soutiens ambigus des volontaires étrangers. Comme il l’avait dit un journaliste actif et visionnaire : « il faut bien alimenter la corruption, pour que tout fonctionne, malgré tout. ».
                                                                                               Lihidheb Mohsen 07.12.16
 monde pilotait à vue, laissait passer et laissait faire ou étranglait carrément toute initiative ou tout ce qui était constructif et avantageux au bled. Boughmiga en militant solitaire global, avait déclenché plusieurs dossiers en provoquant le conflit et la contradiction, pour les suivre par une traçabilité dans le parcours vertical et la réaction de chaque étage de l’administration jusqu’au dictat central. Il était clair que le sérieux du pouvoir, n’était qu’une façade et les coulisses n’étaient que moisissures et médiocrité stupide, au point de laisser à croire que cette situation était commandité par l’après indépendance et les sponsors de la décolonisation. Un constat pessimiste, malheureusement confirmé par toutes les observations et ballons d’essais, déjà visibles dans la gestion des affaires du pays. Bien sur, la décentralisation, visant à rapprocher l’administration du citoyen, s’était avéré totalement contre productive et le goulot d’étranglement des initiatives, le sabotage des projets, le détournement des cibles, le favoritisme régionaliste, le lobbying clanique, le bureaucratisme nombriliste…avaient étouffé les régions, pour laisser le pays dans la stagnation et la béatitude. Boughmiga, avait bien traité plusieurs domaines, en déclenchant des sujets et des dossiers dans plusieurs disciplines où les attitudes des uns et des autres étaient conformes à l’anti patriotisme et même à la logique rudimentaire. 
                   Tout en orchestrant la population dans des danses au rythme macabre, quelques fois valsant sur des sujets plausibles, le politique ou pour se faire comprendre, le facteur politique, avait une constance dans ses approches, laissant le pays sans projets crédibles ni promoteurs. Ne parlant que d’une région, où tout ce qui avait une relation avec l’authenticité, le patrimoine, le panorama, l’écologique, l’économique…avait été systématiquement détruit et bétonné jusqu’au bout. Le Bordj, les Ksar, la rue couverte et ombragée, les marabouts, les dizaines de kilomètres de cactus, les palmiers, les lacs salés, le cimentage des puits artésiens, l’écologie désastreuse, l’industrie locale sabotée, les émigrés rentrant pour investir et qui furent carrément mis en faillite par le pouvoir, la ghettoïsation du tourisme dans des couloirs fermés, la canalisation des forces vivent et la matière grise vers l’étranger, le soutien du capitalisme médiocre et même pas sauvage, l’accentuation sur l’esprit malin et malveillant… étaient des tares grotesques dans les régimes corrompus de l’après indépendance.
                   Malgré l’apport incontestable d’une éducation prononcée vers le consumérisme culturel, qui avait rejoint heureusement un universalisme naturel, malgré le développement subi de la machine des services des transports, malgré la mécanisation forcée du secteur de la pêche, il y a plusieurs secteurs, qui dépendaient de la volonté politique locale, qui sont restés archaïques et rétrogrades. L’agriculture par exemple, le textile artisanal, la mentalité…étaient resté plutôt féodaux et sans grand passage vers l’agro alimentaire ni la manufacture complémentaire à l’économie. 
                    Une situation, qui n’a pas été largement affecté par la dite révolution du peuple, qui n’avait rien révisé à part le droit d’expression et de faire des grèves. Les mêmes erreurs restent encore visibles et l’élan de reconstruction et du travail, reste encore submergé par la myopie politicienne. Même le surplus des associations, dont certaines sont sincères et patriotiques, n’avait pas aidé jusqu’à maintenant, à sauver la vie citoyenne malgré les apports et les soutiens ambigus des volontaires étrangers. Comme il l’avait dit un journaliste actif et visionnaire : « il faut bien alimenter la corruption, pour que tout fonctionne, malgré tout. ».
                                                                                               Lihidheb Mohsen 07.12.16
mardi 6 décembre 2016
Les oléo facteurs, en boite.
dimanche 4 décembre 2016
La mairie de Zarzis et le citoyen.
                   Dans une sorte de partenariat entre la mairie de Zarzis et le citoyen, invité à participer à une partie de certaines réalisations pour 2017, une réunion publique s’est

 tenue aujourd’hui 04.12.16, dans l’amphithéâtre municipal de la ville en présence de Monsieur le maire, quelques élus et un public dont quelques membres de la société civile. Après une présentation sur écran géant des donnés techniques et des courbes statistiques, un débat houleux eu lieu, comme d’habitude, où le revendicatif était majoritaire, surtout concernant l’état des routes et les fuites d’eau, ainsi que l’électrification…  La situation avait chauffée quand une dualité éclata entre des partisans politiques et des associatifs de terrain. Prenant la parole, Boughmiga aborda les sujets suivants : En plus du fait que rares des conseillers municipaux en fonction étaient présents, il n y avait pas de personnalité des cinq cents élus pour l’affaire collective depuis 1956. En contrepartie, ils avaient bien démoli le fort de Zarzis, les cinq ksars de la région, le monticule de la plage Nozha, la rue ombragée de Souk Edhlam, les dizaines de kilomètres de cactus, les milliers de palmiers, la fermeture des puits…des édifices perdus, que les Accara, reconstruiront certainement tôt ou tard et il vous suffit de commencer pour ce qui est réalisable, le fort, les ksars, le souk edhlam…au moins une réalisation par année, pour exercice communal. Bien sur, je constate combien les interventions sont revendicatives et prévient, l’élan collectif vers l’électrification à outrance pendant que l’efficience de ses réalisations restent douteuses, l’élan vers la distribution des eaux pendant que l’usage de cet élément précieux de la vie est très en dessous des possibilités… l’élan vers le plantage des arbres à la mode des colons pendant qu’il est plus intelligent de planter des arbres fruitiers dans les pays des oliviers… D’un autre coté, je vous rappelle que vous êtes dans le pays d’une civilisation millénaire et d’une ville aussi importante dans l’histoire par son humanité et sa solidarité, ce qui nous oblige à garder un niveau acceptable des débats. Mais ce que nous ne pouvions dire dans ce genre de réunions, sous peine de menaces sérieuses, est que les victimes de l’émigration clandestine, Harraga, trouvés morts sur les plages et traités relativement bien par les autorités de la protection civile et les agents de la mairie, ont droit à plus de dignité et de respect, ne serait ce qu’en leur donnant des numéros identifiants, des échantillons d’ADN, des photos ou des descriptions sommaires de leur état et en faisant une clôture respectable autour de leur cimetière dans la région de Rouiss.
 tenue aujourd’hui 04.12.16, dans l’amphithéâtre municipal de la ville en présence de Monsieur le maire, quelques élus et un public dont quelques membres de la société civile. Après une présentation sur écran géant des donnés techniques et des courbes statistiques, un débat houleux eu lieu, comme d’habitude, où le revendicatif était majoritaire, surtout concernant l’état des routes et les fuites d’eau, ainsi que l’électrification…  La situation avait chauffée quand une dualité éclata entre des partisans politiques et des associatifs de terrain. Prenant la parole, Boughmiga aborda les sujets suivants : En plus du fait que rares des conseillers municipaux en fonction étaient présents, il n y avait pas de personnalité des cinq cents élus pour l’affaire collective depuis 1956. En contrepartie, ils avaient bien démoli le fort de Zarzis, les cinq ksars de la région, le monticule de la plage Nozha, la rue ombragée de Souk Edhlam, les dizaines de kilomètres de cactus, les milliers de palmiers, la fermeture des puits…des édifices perdus, que les Accara, reconstruiront certainement tôt ou tard et il vous suffit de commencer pour ce qui est réalisable, le fort, les ksars, le souk edhlam…au moins une réalisation par année, pour exercice communal. Bien sur, je constate combien les interventions sont revendicatives et prévient, l’élan collectif vers l’électrification à outrance pendant que l’efficience de ses réalisations restent douteuses, l’élan vers la distribution des eaux pendant que l’usage de cet élément précieux de la vie est très en dessous des possibilités… l’élan vers le plantage des arbres à la mode des colons pendant qu’il est plus intelligent de planter des arbres fruitiers dans les pays des oliviers… D’un autre coté, je vous rappelle que vous êtes dans le pays d’une civilisation millénaire et d’une ville aussi importante dans l’histoire par son humanité et sa solidarité, ce qui nous oblige à garder un niveau acceptable des débats. Mais ce que nous ne pouvions dire dans ce genre de réunions, sous peine de menaces sérieuses, est que les victimes de l’émigration clandestine, Harraga, trouvés morts sur les plages et traités relativement bien par les autorités de la protection civile et les agents de la mairie, ont droit à plus de dignité et de respect, ne serait ce qu’en leur donnant des numéros identifiants, des échantillons d’ADN, des photos ou des descriptions sommaires de leur état et en faisant une clôture respectable autour de leur cimetière dans la région de Rouiss.
jeudi 1 décembre 2016
Des femmes, aux feux des croisements.
Inscription à :
Commentaires (Atom)
