jeudi 15 décembre 2016
Portraits et sagesse 96
Mabrouk Abichou
Connu sous le nom de Béchir, il était un policier qui avait travaillé dans presque toutes les villes du nord, La Goulette, Tunis, Tabarka, Zaghouan, El Ksour…où il avait atterrie suite à plusieurs mutations abusives à cause de son insubordination naturelle. En effet, fils de Si Mohamed et petit fils de Si Saïd, d’une famille de paysans pauvres, quelques moutons, quelques pieds d’oliviers, une charrette et beaucoup de patience et d’humilité. Comme l’une des caractéristiques des jeunes de sa tribu, il était carrément insubordonable et malheureusement se trouva dans un travail où l’obéissance aveugle était basique. Ce n’était que lors du décès de son grand père, qu’il insista pour sa mutation vers le sud du pays et se trouva à Médenine à soixante km de la maison où il passa vingt ans à la file de sa carrière. Avec un travail aussi délicat, il était aimé par tout le monde sans le faire exprès, juste par le fait, qu’il était serviable, solidaire, compréhensif et accueillait touts les gens de la tribu qui allaient à Tunis ou à Médenine. Des centaines de personnes transitèrent par sa maison avec tout ce qu’il faillait comme bouffe et hébergement. Sa réputation était plus grande chez les autres, chez le citoyen simple qui aurait eu affaire avec le poste, ce qui avait été confirmé à chaque témoignage du bon peuple d’autrefois. Pour démontrer la baraka en sa faveur on peut citer trois événements seulement survenus durant sa carrière. La première était lors de son retour urgent d’El Ksour et tomba par hasard sur un stop qui l’amena jusqu’à la maison à Zarzis et s’est avéré en discutant dans la route un parent proche. La deuxième était quand un des ses cousins habita un hôtel à Paris en 1984 et dés que le propriétaire originaire de Médenine connu qu’il était le parent de Si Mabrouk, l’avait invité à habiter chez lui pendant un mois gratuitement. La troisième baraka était quand un infirmier de ses cousins alla pour un service administratif à Médenine et fut servi royalement en reconnaissance à Si Mabrouk. Ainsi, des dizaines de personnes passaient chez lui à Tunis ou Médenine, les émigrants préparant les dossiers ou le voyage, les malades, les visiteurs, les postulants pour un passeport, pour une carte d’identité, pour un sursis militaire, ceux qui avaient raté le bus allant l’après midi à Zarzis….s’invitaient chez lui sans façons. Une attitude de Si Mabrouk, ou Béchir pour les intimes, qu’il retrouva dans une retraite paisible au bord de la mer, à lire son journal au café du coin et avec des fils merveilleux et exemplaires. Reconnaissance et respect à Si Mabrouk Abichou, que Dieu le bénisse.
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Slah Abichou · 23 amis en commun
RépondreSupprimerRabbi ytawwel fi 3omra
J’aime · Répondre · 8 h
Abdallah Ourimi
Abdallah Ourimi Mes respects amBechir.
Kamel Abichou
RépondreSupprimerانه سي المبروك عبيشو وخالي فقد اطلق جدي سعيد رحمه الله على أمي مبروكة وأخوها المبروك حتى تكتملة البركة .انه رجل دولة وكريم وعامل مثالي يحب العمل والى ااءن فلا تجده راكحا ...يحب الحركة وتحريك الأشياء ااراكحة في مكانها لا تفارقة جريدته الصباحية يحب الجلوس على شاطىء اابحر خدم الوطن بحب ومسؤولية الله يخليك لينا يا خالي العزيز.
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