dimanche 4 décembre 2016

La mairie de Zarzis et le citoyen.

Dans une sorte de partenariat entre la mairie de Zarzis et le citoyen, invité à participer à une partie de certaines réalisations pour 2017, une réunion publique s’est tenue aujourd’hui 04.12.16, dans l’amphithéâtre municipal de la ville en présence de Monsieur le maire, quelques élus et un public dont quelques membres de la société civile. Après une présentation sur écran géant des donnés techniques et des courbes statistiques, un débat houleux eu lieu, comme d’habitude, où le revendicatif était majoritaire, surtout concernant l’état des routes et les fuites d’eau, ainsi que l’électrification… La situation avait chauffée quand une dualité éclata entre des partisans politiques et des associatifs de terrain. Prenant la parole, Boughmiga aborda les sujets suivants : En plus du fait que rares des conseillers municipaux en fonction étaient présents, il n y avait pas de personnalité des cinq cents élus pour l’affaire collective depuis 1956. En contrepartie, ils avaient bien démoli le fort de Zarzis, les cinq ksars de la région, le monticule de la plage Nozha, la rue ombragée de Souk Edhlam, les dizaines de kilomètres de cactus, les milliers de palmiers, la fermeture des puits…des édifices perdus, que les Accara, reconstruiront certainement tôt ou tard et il vous suffit de commencer pour ce qui est réalisable, le fort, les ksars, le souk edhlam…au moins une réalisation par année, pour exercice communal. Bien sur, je constate combien les interventions sont revendicatives et prévient, l’élan collectif vers l’électrification à outrance pendant que l’efficience de ses réalisations restent douteuses, l’élan vers la distribution des eaux pendant que l’usage de cet élément précieux de la vie est très en dessous des possibilités… l’élan vers le plantage des arbres à la mode des colons pendant qu’il est plus intelligent de planter des arbres fruitiers dans les pays des oliviers… D’un autre coté, je vous rappelle que vous êtes dans le pays d’une civilisation millénaire et d’une ville aussi importante dans l’histoire par son humanité et sa solidarité, ce qui nous oblige à garder un niveau acceptable des débats. Mais ce que nous ne pouvions dire dans ce genre de réunions, sous peine de menaces sérieuses, est que les victimes de l’émigration clandestine, Harraga, trouvés morts sur les plages et traités relativement bien par les autorités de la protection civile et les agents de la mairie, ont droit à plus de dignité et de respect, ne serait ce qu’en leur donnant des numéros identifiants, des échantillons d’ADN, des photos ou des descriptions sommaires de leur état et en faisant une clôture respectable autour de leur cimetière dans la région de Rouiss.

2 commentaires:

  1. Danielle Pichot Priorité aux déchets.....une catastophe écologique ! une si belle région

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  2. Zarzis est une poubelle a ciel ouvert, il suffit d'aller a Djerba ou même a Benguerdane ou medenine pour constater la différence et c'est immédiatement, le problème a Zarzis est certainement pas les moyens c'est tout simplement la mentalité de ses habitants.

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