vendredi 9 mars 2018

Portraits et sagesse 126

Ali Dab : de la tribu de Jlidett de Tataouine, Si Ali fit des études en orient, puisant de la culture arabe de ses sources et fort léger, d’autres fardeaux, que la langue de ses ancêtres, ce qui lui octroya un grand savoir. C’était dans les années soixante dix, quand le pan arabisme baathiste bâtait son plein et lui faillait une clandestinité de fait pour échapper aux agents de Bourguiba. Dans une société favorable aux idéaux nationalistes arabes, comme pour les idées islamisantes, les gens n’étaient pas moins acquis au comportimentalisme sécuritaire d’autrefois et la mainmise rigide de l’Etat. Malgré l’effervescence constante des idéaux à la frontière sud, Si Ali Dab, n’avait pas affecté par ces courants aventuriers et garda toujours une conduite intellectuelle, fidéle à ses convictions et ses principes. Il opta visiblement au travail par la culture et s y attela par la poésie, les textes, les écrits et certains scénarios de films populistes locaux. Installé au nord, par nécessité de travail, il avait aussi des activités associatives et une relation directe avec le milieu des écrivains et poètes. Il faut dire que sa grande famille, basé comme tout le sud Tunisien d’autrefois, sur le système des rapports de tribus, avait une très bonne relation avec Ouled Mhemed de Accara, où elle allait chaque année reposer leurs troupeaux sous l’oasis de Souihel et récolter les dates sèches en provisions. Une relation humaine durable et unique, en comparaison à celle sporadique avec les gens du sud, utilitaire avec les islanders et presque nulle avec l’ouest immédiat. Les images de troupeaux arrivant et rentrant pleins d’énergie, restent encore dans la mémoire collective et celles des visages, sages, de Dhahbia, de Fejra, de Hajj Dab…restent encore rayonnantes. Respects et souhaits de bon courage à Si Ali Dab, et un hommage sincère à la mémoire de nos anciennes et anciens paix à leurs âmes. Lihidheb Mohsen 09.03.18

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