mercredi 21 mars 2018

Portraits et sagesse 135

Mounir El Abed. Originaire de Gabés, Mounir El Abed, inspecteur général des écoles primaire, avait fait plusieurs années de sa carrière dans les structures de l’éducation à Zarzis. Plutôt francisant, il était très compétant dans son travail et aimé par tout le monde aussi bien ses collègues ou le milieu culturel et pédagogique. Il était bien engagé dans les activités scolaires éducatives et artistiques dans le théâtre et les manifestations culturelles. C’était dans ce sens, qu’il avait fini, avec d’autres, d’accepter Boughmiga dans le milieu scolastique, en tant que poète francophone, clavier oblige, qui s’imposa dans le paysage intellectuel de la région, par sa présence, sa persévérance et sa composition houleuse de et intensive de poèmes sur l’écologie et le social. Une sorte d’adoption et d’acceptation de ce fait accompli qui ne pourrait que servir la culture locale. Il y avait beaucoup d’écrits échangé avec lui et son collègue Si Hassen Filali, ce qui créa une certaine éthique littéraire et humaine. Ce que n’aurait jamais fait les personnalités locales, Si Mounir El Abed, invita Boughmiga à assister à une manifestation festive organisée par les élèves pour une académie compétitive. Il le présenta aux présents, en tant que penseur libre, intellectuel et poète, ce qui avait, franchement, encouragé l’égo frustré de Boughmiga, qui participa aussi aux festivités et donna des prix « écologiques » aux élèves gagnants. Respect et gratitude à Si Mounir El Abed, que tout le monde cite avec de très bons souvenirs de compétences et de performances. Lihidheb Mohsen 21.03.18

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