dimanche 20 novembre 2016

Portraits et sagesse 95

Dhaou Lihidheb Sans retrogradation ni fixation sur les populations antérieurs en minimisant la valeur des nouvelles générations, Dhou Lihidheb, était un exemple type de l'homme de la société locale, confronté aux vissicitudes de la vie. Trés jeune, il accompagna sa mére Fatma Abichou vers le Sahel où un bon nombre de familles de Zarzis, émigra trés tôt dans un mouvement écologique de survie à cause de la sécheresse et les razzias dans le sud. Une région, qui lui permis une légére alphabétisation et une perspicacité étonnante en calcul et arythmétique. Une certaine intélligence, qui le marqua dans ses rapports prochains. D'ailleurs, certains l'appelaient Dhaou El Bacha et les plus intimes l'appelaient "El Askri" en référence à une petite expérience dans la lutte pour l'indépendance et aussi le fait qu'il était toujours intransigeant et juste. En tant que paysan pauvre comme la majorité des familles de la population, il ouvrait aussi quelques fois sa boutique, pour devenir boucher ou travailleur dans le chantier communal contre un salaire journalier de deux cents cinquante millimes et trois livres de farine chamalout (Camelote). Une vie de petits travaux de jardinage, de cueillettes des quelques olives, de gargottier, d'élévage des quelques moutons...pour couvrir l'année. Il était un grand travailleur physique et fit souvent de son jardin, un petit paradis de pommiers et de légumes différentes. C'était surtout pendant la collectivisation des terres, qui avait commencé paradocalement par le bas, les petits propriétares, qu'il paniqua pour ses quelques oliviers. Avec sa cinquiéme femme, simultanément, il fonda une famille nombreuse et une stabilité définitive à Souihel. Un choix difficile, éloigné de sa famille proche, distant du tribalisme protecteur, avec un verbe tranchant atténué par un peu d'humour, une tête dure sans pour autant bornée, une éthique et un esprit de justice parfaits, une impartialité sociale éxemplaire, qui n'avaient pas facilité ses rapports avec les gens, ni participer aux sources de subsistance. Toutefois, sa boutique, avec une haute "doukkana" et proche de l'école primaire, était comme un café culturel d'autrefois, quand les instititeurs s'y rencontraient, les bélligérants politiques, les vendeurs d'éponges, les jeunes revenants de Tunis ou du service militaire, les personnages de la région, les grandes figures du paysage social...dans une orientation moderniste et ouverte. C'était d'ailleurs, ce que Si Dhaou Lihidheb avait inculqué à ses enfants, une certaine, éthique, une certaine "rijla" durable et une impartialité inébranlable dans toutes les conditions. Un héritage confirmé et pratiqué sur le terrain de la vie et qu'il dorme en paix, que Dieu l'accueille dans ses paradis.

5 commentaires:

  1. Radhya Maloug Hnid Allah yarahmou jeddi
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    Msallem Farhat
    Msallem Farhat allah yarahmou

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  2. Fethi Ouederni Allah yar5mou wi samhou deim Allah
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    Msallem Mohamed Amigo
    Msallem Mohamed Amigo Allah yarhma ammi dhaou lazziz alina

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  3. Kamel Abichou
    رحمه الله وبردى ثراه انه في ذاكرتي ودكانه ااعتيق وصوته اامبحوح مازال يرنو في أذني .
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    Sadok Abou Firas
    Sadok Abou Firas
    الله يرحمو عمي ضو الباشا
    رمز من رموز حومتنا الباهية
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  4. Adib Adala Le fameux et sage dhaw el bacha allah yarhmou

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