jeudi 24 novembre 2016

Succés Story, Boughmiga.

Succès story Boughmiga Suite à une initiative des associations des jeunes ingénieurs et celle des jeunes sciences de Zarzis, une cérémonie d’écoute et de congratulation avait été organisé le 14.08.16 dans un grand hôtel de la place. Ils étaient incroyablement nombreux avec une présence totale, du jamais vu dans les manifestations culturelles en salle depuis les mobilisations forcées d’autrefois. Il y avait aussi d’autres personnes qui racontèrent leur expérience affairiste dans une situation économique vierge. Voici donc, ce que dit Lihidheb Mohsen, Boughmiga pour les fans d’écologie populaire et les autres. « Bonjour tout le monde, fier de vous voir aussi nombreux et curieux au sujet des expériences des autres. Dans quelle langue vous voulez que je vous parle, l’arabe, le français, l’anglais ou l’allemand !!! Bien sur notre langue maternelle est acquise, puis l’anglais et l’allemand sont à venir pour vous et le français, est le moyen disponible d’affronter le monde et briser les frontières de l’ignorance et le plafonnage intellectuel imposé. Donc tout ce que je vais vous dire, est en dehors de mon travail, où j’étais entré au niveau d’ouvrier pour en sortir inspecteur en chef. Des dizaines de disciplines en parallèle avec mon travail, avec des moyens très modestes et une volonté de fer, avaient été abordé sommairement, mais jusqu’au bout. Malgré le confort soyeux et dorlotant de l’unanimisme traditionnel, malgré les explications merveilleuses de la foi, malgré les mises au pas du consumérisme, tout jeune d’autrefois, ne pouvait que se révolter et exploser contre le dictat de la famille, de l’école, des traditions, de l’Etat, des grands… ce que je fis alors, une deuxième fois à quarante ans, cette fois en implosant profondément pour me réintégrer dans mon milieu écologique et naturel. Laissant mes grandes connaissances universelles à coté, dans le cadre de l’action mémoire de la mer et de l’homme Zarzis, j’avais nettoyé toutes les plages pendant vingt ans et pris les choses comme elles sont, par leurs couleurs, leurs formes, leurs mouvements, leur aura et la possibilité d’en retracer le parcours de mémoire et d’utilisation. Il faut dire que la « Baraka » des ancêtres était toujours là, car à chaque trouvaille, je me demandais ce qu’en aurait fait mon grand père…ce qui m’avait poussé à remplir des milliers de bouteilles en eau potable, pour répondre à une inquiétude profonde et étancher la soif millénaire de la région. Des objets, une sorte de lettres du vocabulaire de la vie que j’avais transformé en mots, en poèmes et en textes. Un verbe, de dernier lieu, qui avait contenu pleinement ce mouvement avec la nature et les idées ainsi que les configurations artistiques acquises, afin de les partager et diffuser dans le monde ce poignée de main de paix et d’amitié. J’étais sans le vouloir, pionnier en nettoyage des plages, premier à vulgariser le drame des émigrés clandestins, premier à avoir un record mondial Guinness…dans un mouvement non stop de conséquence humaine et d’engagement avec l’ambiant. Avec cinq cents textes et poèmes, six films documentaires, un musée de plein air pour les rejets de la mer, des dizaines de visites gratuites par les élèves de la région, des installations géantes sur les espaces des lacs salés….je peux prétendre à de bonnes lectures environnementales, touristiques, culturelles et artistiques. Le patrimoine était aussi abordé par ce tourbillon pollens et cette action débordante, pour sauver les traces de l’homme primitif de la région. En tant que jeunes ingénieurs, vous avez les moyens rationnels d’en découdre avec les vicissitudes de la vie et en prendre ses mécanismes pour les parfaire. Le monde est à vous, l’horizon est prometteur, il suffit de le vouloir pour voir les choses autrement et évoluer avec. Voilà donc, l’histoire d’une personne, la philosophie expérimentale pratiquée, la fusion avec la nature et l’ambiant et une meilleure gratitude au créateur de l’univers….une initiative qui vous est possible, autrement, à chacun sa vocation, mais abordable pour tous…pour la réalisation de soi même et pour un monde meilleur. » Applaudissements. Et voilà, quelques mois après, Boughmiga attend toujours la visite des jeunes et surtout leurs initiatives et leurs énergies de création. Toutefois, toute l’expérience est sur le net, en plusieurs blogs thématiques et assez explicites pour tous, pendant que l’action personnelle, reste toujours la meilleure réponse à la médiocrité. Bon courage, les jeunes. Lihidheb Mohsen, Boughmiga Eco artiste Zarzis 23.11.16

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