mardi 1 novembre 2016
Un musée englouti par la terre.
Par une information en métaphore, je déplore la disparution du musée des traditions de l'ancienne huilerie souterraine de Zarzis, qui avait fonctionné pendant une bonne période, mais suite aux déclarations du gérant, il en avait marre des promesses et des sabotages manifestes et latents des officiels et des officieux d'autrefois. il m'avait dit personnellement, en tant que collégue avec mon musée mémoire de la mer qui n'a jamais été officiel et toujours gratuit depuis vingt ans, que lors d'une visite d'un ministre et les promesses des aides et du soutien, le ministre l'avait tiré loin des autres pour lui dire : Compte sur toi même, mon brave, n'écoute pas les balivernes... sur ce il décida en lui même de plier bagage. Ainsi c'était pendant la gestion approximaliste des affaires du pays des premiére années du millénaire, et notre ami le gérant, pris ses affaires et émigra en Europe, laissant les traditions, la muséologie, les visiteurs, les prometteurs...sombrer dans les labyreintes de l'oubli. Il voulu vendre quelques éléments en sa possession pour mon musée, mais je n'avais pas les moyens, comme si le fameux ministre s'était adressé à moi aussi. Je l'ai vu depuis, bien dans sa peau, sans regret, avec un enthousisame visible et un bien être certain. A le place du musée, il y a maintenant un immeuble, qui lui appartiendrait, et peut être que l'huilerie sous terraine n'existe plus. Mais pour la route, et pour justifier les causes de cet article qui en était le motif, il y a encore trois piéces romaines, déposées juste sur le trottoir devant l'immeuble, qui était apporté de la plage de Nozha, où elles étaient des bornes kilométriques de signalisation de la période romaine. L'un des jeunes de la région m'avait dit qu'il jouait avec ces bornes dans l'eau de la mer avec ses amis. Trois piéces importantes, tranvaillés dans du gré rouge, du gré blanc et restent disponibles pour les autorités du patrimoine afin de les placer dans la cour du musée municipal de Zarzis. Il aurait été facile à Boughmpiga de les sauvegarder chez lui dans son musée, mais il y a des priorités à respecter...et il y a un proverbe arabe qui dit : moi je te respecte et toi, tu devrais te comprendre.
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Les bornes en question, historiques et romains, ont été déracinées du trottoir et sans suite rapide, alors je me suis adressé à l'un des propriétaires de l'immeuble, aujourd'hui 16.12.16 qui m'avait reconforé en me disant qu'il allait les garder et les sauvergarder dans son musée souterrain des traditions de Zarzis qu'il ouvrira pendant sa retraite proche. Enfin, la mémoire colléctive sera saine et sauve. Vive la conscience collective de notre patrimoine et notre humanité.
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