mardi 6 septembre 2016
Portraits et sagesse 30
Willy Imhoff
Aprés une vingtaine d'années à Souihel, on ne peut que considérer Willy, que citoyen d'honneur et ami sincére des gens et du Bled. Dans les années quatre vingt, il vint à Zarzis en touriste mais aussi sur les traces d'un oncle ayant passé par ici pendant la deuxiéme guerre mondiale, et depuis, aussi pour des convenances de santé, ne quitta plus la région, sauf pour des visites ou soins brefs en Allemagne. Musicien spécilisé à la guitare, il ne toucha plus à la musique depuis qu'il vint à Zarzis, mais il avait eu beaucoup d'aventures en allemange de la stasi, au brésil et partout dans le monde. Il avait beaucoup d'amis et aida plusieurs à s'en sortir par des petits crédits qu'il ne reprend plus souvent et laissa une trés bonne impression de jovialité, d'intégration et de bonhomie. Plusieurs se trempaient sur sa personne, tant qu'ils ne le connaissaient pas, mais l'oncle Willy, connait tout le monde et quelques fois il m'arrivait de m'asseoir avec devant un café pour voir les gens passer et étrangement, nous avions le même diagnostique et la même impression malgré le fait que chacun puisait ses impressions de son monde. Malheureusement, il est parti at home depuis trois années au moins, mais depuis les rares coups de téléphonnes de l'année derniére, il ne repond plus, sachant qu'il était amputé d'une jambe pour un diabéte sévére. Inchallah labess...nos amis restent nos amis, notre sagesse reste universelle.
L’Allemand et le Meddeb
Willy est un très bon ami,
Des villageois, grands et petits,
Connait tout le monde par cœur,
Le dialecte, la foi et les mœurs.
Il voulut vivre ici,
Dans ce petit paradis,
Et après au moins vingt années,
Il y est heureux et comblé.
Un jour, croisant le Meddeb par hasard,
Lui lança un petit canular :
« Alors tu manges le Alouche tout seul,
Laissant un pauvre Allemand sans mouton,
tes gens en mangent comme ils veulent,
Et moi je n’ai même pas un glouton. »
Surpris par autant d’audace,
Le Meddeb redressa la face,
Et parti sans rien dire,
Même pas un simple sourire.
Mais un Bezness à l’écoute,
Alla chercher de la viande
Pour cet Allemand une offrande
Pour qu’il ne se fâche ni boude.
Ainsi Monsieur Willy,
En mangeant le méchoui,
Eut une pensée agréable,
Au Meddeb et aux notables.
06.06.2010
Lihidheb Mohsen
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