mardi 6 septembre 2016
Portraits et sagesse 32
Mohamed Rached dit Blam
C'était un vieil homme qui venait souvent à bicyclette chez moi dans le bureau, toujours vers dix heures du matin, quand j'étais allégé de travail et disponible à l'écouter. En effet, ma curiosité et mon attachement à savoir notre histoire contemporaine, repondaient sa richesse d'événements et sa nécessité à vouloir communiquer ses connaissances à touts prix. Il me parlait trés longuement sur l'histoire des familles de Zarzis, la filiation des tribus, leurs origines, les rapports inter ethniques et leurs relations avec les colons, les documentations trés importantes et compromettantes dans les parages...et ne manquait pas parler avec gravité et un grand sérieux. Il avait fait une sorte de scribe tradtionnel ou écrivain public, aprés avoir travaillé en plein dans le nombril de l'administration et ses rouages, le tribunal. Il m'avait promis quelques documents et j'étais content juste pour l'histoire et sauvegarder l'histoire, mais l'occasion ne s'était pas présentée. Quand il resta quelques mois sans passer, je me suis renseigner sur son adresse et alla lui rendre visite à la maison. N'ayant trouver personne pour demander permission de l'entretenir et le voir, il était seul, bien habillé et gardait un bel petiti enfant dans un berceau à coté. On avait bien discuté, heureux de mon passage, mais l'haromonie dans les dires de mon ami était légérement absente et seul sa joie me confortait. Je n'ai pas eu la chance de connaitre sa famille, mais être l'ami du plus grand et connaitre le plus petit, c'est reconfortant. Paix à l'âme de Si Mohamed Rached dit Blam, qui ne manquait rien au Blum de James Joyce, et à chaque société son Blam. Allah Yarhmak Ya Sahbi.
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