mardi 20 septembre 2016
Portraits et sagesse 65
Rhouma Belhiba
Il était l'homme le plus en vu dans le "miaad akkara" une sorte de conseil inter tribal régional de la presqu'ile de Zarzis, quand l'intrépide, batiment de la marine Française avait pointé ses canons et ménaçait de tirer sur la population si la réddition n'était pas proclamer. En effet, il n y avait pas de fuite possible pour les Akkara, la chute de Sfax, de Gabés, de Djerba d'un coté, le cuirasser cracheur de feux et la mer de l'autre et les nouayels, les tribus hostiles et le désert de l'ouest...pour se trouver dans une conjoncture le plus ou moins suicidaire et d'éxtermination. En visionnaire et lucide, Rhouma Belhiba avait bien lu cette situation et évalua les chances de survie à lui et à sa population, pour décider en fin de composer avec un protecteur providentiel qui pourrait être un contre poids de paix et de stabilité. Malgré l'attrouppepment de cavaliers armés venus des tribus Ouerghemma pour faire la guerre aux assaillants sur un térritoire sans montagnes ni forets pour faire la guerilla et avec un déséquilbre flagrant des forces opposées, la sagesse et l'intélligence de la population locale avait prévalue en quelques sortes et de toutes façons, ils n'avaient pas le choix, au moins de s'éxposer en chair à canon dans un relief plat et fragile. Une prise de position que Rhouma Belhiba avait quand même négocier pour prémunir les jeunes de l'engagment militaire. Une clairvoyance, qui n'empécha pas une résitance tacite et déclarée tout au long du protectorat, pour faire de la région un pole de lutte de logistique pour les rebelles jusqu'à l'indépendance du pays. Comment auraient été les choses, si on avait fait des chevauchés gratuites et exhibitionnistes devant les assaillants baroudeurs et potentiellement génocidaires...!!! Respect et reconnaissance pour la sagesse de Rhouma Belhiba et le conseil des Akkara, que Dieu les accepte dans ses paradis.
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