mardi 20 septembre 2016

Portraits et sagesse 64

Ahmed Magouri Un grand ami qui avait disparu subitement toutefois aprés une maladie pas trés longue et qui n'était pas parue aussi grave que ce qu'il avait enduré pendant le totalitarisme. Né en 1955, relativement trés jeune, Si Ahmed fils du célébre infirmier Ammar Magouri qui heureusement vit encore, avait fait éléctricien en Lybie où il avait passé quelques années sans jouir plutard de la couverture sociale comme s'il n'était pas dans un pays riche mais dans un chaos organisé. Revenu à Zarzis, son travail était instable et surtout quand il s'occupa de politique, il perdit toute chance de trouver un emploi et d'aprés lui, on intervenait volontairement pour le priver de source de vie. Il était une personne douce mais ses prises de positions étaient éxtrémes pour les régimes et à chaque fois la représsion tombait sur lui. Il n'était pas seul, mais le seul à subir l'absence d'une arriére fonciére ou un soutien d'organisations internationales. L'ayant trouvé à plusieurs reprises en pleine rixe avec les policiers et chaque fois il recevait le tout sur son dos. Voyant sa situatin se dégrader, je l'avais conseillé à plusieurs reprises de ne point risquer sa famille et ses ressources de base tant qu'il oeuvrait en soliloque et franc tireur. A un moment il s'était réssaisit pour entrer dans un parti politique organisé "Ettakattol" et flirter avec les islmistes de temps à autres. ça lui allait mieux et assista à la révolution des pauvres en véritable militant. Il parait qu'il s'était présenté aussi au conseil constitutionnel et ne lacha pas prise pour soutenir son parti et ses convictions. Combien, son compagnon de combat, Si Moustpha Ben Jaafar, ex président du conseil du peuple, avait bien fait d'assister aux funérailles de Si Ahmed Magouri et recevoir les condoléances des gens faisant la queue dans le cimétiére de Zarzis. Si Ahmed, vécut en homme et mourut en homme, Allah Yarhma et que Dieu l'accépte dans ses paradis.

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