mardi 20 septembre 2016

Portraits et sagesse 68

Mohamed Sadok Dhaoui D'une grande famille de propriétaires terriens et de notables, Si Mohamed Sadok Dhaoui avait fait l'école coranique pour continuer ses études à Tunis et devenir instituteur. Une bonne colonie de cafetiers, des restaurateurs, d'hommes de service, de fonctionnaires et de politiques s'étaient progressivement installés dans la capitale dans un début de migration vers le nord. Avec des activités centrées sur Tunis, il revenait peu à Zarzis qui était une réserve de villégeature et de plaisance pour certains aisés. Il avait été plutôt connu pendant les dernéres années, quand il s'occupa de la présidence de l'association de sauvegarde du patrimoine de la presqu'ile de Zarzis. Une tâche qu'il avait pris trés au sérieux et avait beaucoup travailler pour la mettre sur les rails et lui fixer une ligne réguliére et relativement apolitique. Il avait aussi une tendance patrilinéaire prévalant ses origines à Jeddi Abdaiem et sa filiation aux marabouts de Zouia. Avec Salem Ben Dhaou Fréa, Mohamed Khnechil, Mohamed Zair, Mohamed Abichou (Jilani), Rebay Triki, Sadok Greb...il fit organiser plusieurs interventions sur le patrimoine par des gens venus de Tunis et publia des livres importants sur la région et son histoire. C'était des ouvrages an Arabe, en Français et en Anglais, qui resteront une bonne référence exhaustive et locale. Si Mohamed Sadok Dhaoui, recevait sans brancher les projectiles de la fronde d'une gauche aspirante à la gestion de l'association, mais cet élan cessa capricieusement aprés la révolution populaire. La région, l'association et les gens...ne peuvent que rester reconnaissants et respectueux devant autant de volonté et d'abnégation. Bon courage et bonne continuation dans vos préoccupations. I

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