mardi 20 septembre 2016
Portraits et sagesse 67
Mansour Belhiba
D'une famille trés aisée de la ville de Zarzis, avec une histoire controversé avec le colonialisme qui cherchait nécessairement des alliés dans l'installation de sa structure hégémoniste, Si Mansour Belhiba était un homme brillant et bon intellectuel bilingue et avant gardiste. Il avait assuré pendant une bonne période "Gaied" parait il, Tboursouk,l'une des villes du nord ouest de la Tunisie, avant de revenir à Zarzis et s'installer à son compte en tant qu'oléofacteur moderne. Bien sur la vocation de la ville était et reste toujours l'olivier et l'éponge et Si Mansour avait éxploité le volet agricole et proposa des services de pressions des olives aux tribus de la région. Il avait une trés bonne relation de confiance avec les ouled Mhemed et tout le monde déposait chez lui les charrettes d'olives. Il était un homme qui lisait beaucoup et plusieurs fois j'ai découvert en lui un fin curieux et informé des histoires du monde. Une fois dans les années quatre vingt, il me parla d'un certain prédicateur Chichani et ce avant l'arrivé des Chichani en Afghanistan. D'ailleurs on dit que Si A. Souei pendant qu'il assurait une trés haute fonction au ministére de l'enseignement l'avait consulté pour une dénomination en langue française. Mais le plus important et ce qui avait été retenu sur sa personne, reste son attitude et son rôle dans les incidents de la terre collective de Choucha, quand il s'était comporté en responsable, lucide et trés sage. Il condamna automatiquement l'agression contre Si Grissiya par des allumés et s'éxcusa auprés de lui comme il se doit. Un homme de tempérence, de justice et d'équité, qui était aussi l'un des participants à faire fonctionner la "khriya" par des prélévements automatiques sur l'huile. Respect et reconnaissance à Si Mansour Belhiba, que Dieu l'accepte dans ses paradis.
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