mardi 13 septembre 2016

Portraits et sagesse 54

Abid Briki Un enfant du peuple, d'une famille fort pauvre et simple, d'un père décédé trés tôt moaddeb et quelques fois scribe chez un cheikh de Zarzis, Si Abid fit son chemin à la force de ses efforts et son ambition légitime et décidée à s'en sortir. Dés son jeune âge, il avait un caractére juste et revendicatif au point de mettre en pratique des initiatives difficiles quand il rassembla avec les jeunes des livres pour une bibliothéque populaire s'appropria avec eux le savoir, pour un monde meilleur. A partir de Béja, où il enseigna l'arabe en tant que professeur de Lycée, il s'était fait connaitre pour sa ferveur syndicale et son attachement aux valeur de la classe ouvriére. En paralléle avec une activité politique opposante, de gauche et souvent clandestine, il gagna la confiance de ses collégues et la confiance des syndicalistes pour les représenter au niveau régional, puis central. Une réussite, une reconnaissance et une confiance générale, résultant des ses activités dans la lutte estudientines dans le suniversités et sa proximité directe avec l'action politique opposée au régime. Dans un parcours naturel et cumulatif, il acquit sur le terrain une grande expérience en droit syndical et parvint à assurer le poste de sécrétaire adjoint de l'ugtt, dans de conditions trés difficiles et sévéres. Pendant toute cette période, il était en plein dans l'oppositon organique au pouvoir en place et constitua le noyau dur de la centrale, qui composait quelques fois pour amadouer la dictature. Il avait la chance et l'opportunité de défendre des centaines de personnes harcelés ou emprisonnés et parvint à faire employer au moins cinq cents personnes dans le cadre de la marge d'emploi acquise par la centrale. Une marge enlevée à la politique, l'affairisme et le favoritisme d'autrefois, au profit du bon peuple et les démunis. Une orientation que Si Abid Briki, avait assuré parfaitement et selon la crédibilité intellectuel d'un militant syndical, patriote et humaniste. C'était bien lui, qui ramena l'ugtt à son parcours naturel de parrainage et de protection des jeunes diplomés en revolte et les chomeurs du pays. Une lucidité et une lecture, justiciére, responsable et engageante pour touts les syndiqués. Il ne manqua jamais de porter secours aux pauvres, aux démunis, aux cas litigeux et justes, aux prétendants au pélérinage, aux victimes des iniquités... Invité par l'organisation internationale du travail à Beyrouth en 1912, il assura à la perfection l'encadrement du travail syndical dans les pays du golfe et les pays arabes. Une éxpérience supra nationale d'envergure de haute importance, réussie. Ainsi, juste un témoiniage, pour rendre justice à une personne juste, d'un milieu populaire et juste...et lancer un appel de soutien au travail et à la mobilisation générale pour les interrets de la patrie.

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