mardi 6 septembre 2016
Portraits et sagesse 33
Zine El Abidine Dchicha
Jeune professeur dans les années soixante dix, Si Ezzine, ne tarda pas à joindre la mode d'autrefois, faire de la politique. Une politique, à défaut d'idéologie, de programmes et de visions, une scission au sein du parti...unique, était la principale activité animatrice et catalisatrice des énérgies cindant la population en deux, dans des clans tournant autour d'un nom, comme pour qu'il fasse écran au sécond. Bouaouaja contre Dchicha, Msadek contre Bouaouaja, Ghannoudi contre Bouaouaja, Bouaouaja contre Chlendi, Fréa de Bouaouaja contre Dchicha de Chlindi....une série de compétition électorales intra parti qui ne finissait jamais car chaque gagnant n'allait pas à l'avant mais s'occupait à lyncher et détruitre son bélligérant. Dans ce magma gérer par la centrale et qui fonctionnait bien, avait aussi joué sur le régionalisme et le tribalisme et toute différence suceptible de justifier un refus, une affiliation, un allignement...Ainsi, pour l'instruction générale, on découvrait que Si Dchicha était de Ouled Said, Bouaouaja de Mouensa, Chlendi de Ouled Bouali, Fréa de Ouled Said, Ghannoudi de Mouensa, Ali Dhaoui de Zaouia, Loufini de Ouled Mhemed...un savoir monumental de recrutements, de mobilisation et d'échauffements se faisait à chaque occasion pour tourner encore en rond. Si Dchicha était fonciérement dedans et personne n'avait le choix sur son rôle et à plusieurs reprises, il avait affiché à la centrale politique et administrative, une bravoure et une indépendance d'esprit dignes d'un grand leader. Il avait aussi gérer la mairie de Zarzis pendant un moment, mais pour ce qui est de l'ESZ, les Ouled Said, ne s'occupaient pas historiquement et directement du foot. Si Ezzine, avait fait sa carriére comme il se doit, au temps opportun il y avait toujours des actions opportunes et la succession des clans, avait bien fonctionné. Pour rendre hommage aux géants de la page d'histoire, il faut reconnaitre que dans le temps, à l'ombre des écrans, Bouaouaja était copain avec Chlendi était copain avec Dchicha et ce dernier était copain avec Bouaouaja...et le bon peuple était heureux. Allah Yarhamhom.
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Il était le premier directeur du collège suihel inauguré en septembre 1986. Je m'en souvient comme ça était hier, il nous a obligé d'assister à des séances de rattrapage qu'il assurait lui même et je dis bien gratuitement, toute absence devrait faire l'objet d'une justification. Par la suite il a été muté vers le lycée ibn khaldoun zarzis et j'ai la chance d'avoir sa fille (que je salue) dans la même classe, une fois nous nous sommes révolté contre un prof et il nous a renvoyé deux jours, elle y compris. Sa rigueur dépassait toute limite, son carisme était unique et sa crédibilité reste aggravée dans les cervelles des employés qui on travaillé avec lui lors de son mandat municipale. Un grand chapeau bas à cet homme. Un grand salut à son fils Arafet, Ses filles Kaouther, Awatef et Dhouha vous avez la chance d'avoir un papa comme lui. Qu'il repose en paix
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SupprimerJe te remercie cher Ami, ton témoignage m' a fait chaud au coeur. Savoir que mon père est aussi vivant dans la tête des gens est une immense fierté. Je tiens également à te remercier pour les plus belles années qu'on a passée ensemble au lycée.
SupprimerMerci pour ce témoignage important. Il faut rendre à César ce qui appartient à César, car notre vision d'autrefois était contestataire et radicale....ce qui n'avait pas été toujours juste, pour des jugements justes.
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