mercredi 7 septembre 2016

Portraits et sagesse 37

Hédi Smaali Une grande personne d'une famille importante de la ville de Zarzis, fit ses études juste aprés l'indépendance pour sortir brillant de l'école des beaux arts de Tunis, et obtenir le prix présidentiel qui lui permit une bourse d'étude de quelques années dans les universités de Paris. Avec une prédisposition favorable au savoir et à l'étude, il profita pleinement de l'habitation dans la maison de Tunisie, les restaurants universitaires et les universités, pour faire l'étude de la géologie sédimentaire, la chimie appliquée à l'industrie et l'école nationale supérieure des arts appliqués et les metiers d'art ENSAME, avec une année l'institut de céramique française. Avec une soutenance de thése réussie en la matiére, il revint en Tunisie et en tant que promoteur fondateur, commença à Medenine, source de l'argile à Tejra, pour un carrotage à la recherche de l'argile rouge et fit des analyses physico chimiques ainsi que les spécificités quantitatives et qualitative de la mine. Avec une matiére caolinoillitique favorable à sa thechnologie céramique, il entama une petite usine à Medenine. Une initiative qui déclencha tout une vague d'éxploitation de possiblités d'emploi et de promotion. Sollicité à plusieurs reprises pour faire les universités, car il était capable de parler durant des heures au sujet d'un morceau d'argile, il préféra Zarzis où il s'installa à Rouiss assez loin de la ville sur la route de Bengardane et construisit une sorte de pole industriel important. D'un autre coté, Si Hédi Smaali, en totale harmonie avec lui même, était un grand philanthrope et il faudrait découvrir ses actions de bienfaisances et de solidarité. Il avait offert un robinet "public" à tout un cottage d'habitaions à Rouiss, qui était sans eau pendant plusieurs années et exclusiement la source principale de ses ouvriers et ses ouvriéres. Plusieurs d'entre elles, avaient appris l'art de la céramique et éxcellérent jusqu'au jour de leur mariage, dans lequel Si Hédi participait largement dans les frais. A un moment quand Boughmiga était membre de la solidarité locale, il constata comment à chaque crise de liquidité, on s'adressait automatiquement à Si Hédi pour débloquer la situation par un chéque de cinq cents dinars minimum, un somme monumentale en ses temps. Ainsi, "Dir el khir talga el khir", il réussit sa vie, simple, harmonieuse et artistique, surtout quand tout le monde a et aura la latitude de contempler ses oeuvres sur les murs et minarets des mosquées Baaboura et Sidi El Houcine, une fresque monumentale à la zone franche, plusieurs formations de céramiques à la boulangerie de Chkerbane et plusieurs ouvrages en court. Voilà, on ne peut pas plus dans une vie active et pour les pauvres de la région de Rouiss, pour les postes d'emplois, pour les jeunes écoliers soutenus par la solidarité locale, pour l'esprit solidaire, respect et reconnaissance.

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