mardi 27 septembre 2016

Portraits et sagesse 74

Abdelghaffar Msallem Fils d'un grand combattant pour l'indépendance et leader politique de la région, il fit ses études à Zarzis et Gabés. Il était trés dynamique et courageux, au point de faire une carriére pionniére et aventureuse, comme il se devait pour un ambitieux et sincére de la période euphorique des années soixante dix. Avec un tourisme naissant en plein dans sa maturité d'homme, il était le principal initiateur de la construction de l'hotel Lella Meriem, qui était aprés Zita, le deuxiéme grand établissement d'emploi et d'affaires. Tout le monde se rappéle bien de ce pôle incontournable, qui employait des centaines de personnes, dont certains ne faisaient, que pointer à la présence le matin et partir vadrouiller. C'était quand même une grande réalisation économique qui fit plusieurs riches dans la région et donna plutard, un hotel culturel et artistique de renommée internationale. Avec une étonnante suite dans les idées, il géra en patron l'hotel Sidi Saad, la troisiéme unité à Souihel et comme d'habitude, il en fit une grande source de travail et d'activités commerciales, surtout qu'il avait opté pour l'achat direct dans l'environnement économique immédiat. Mais comme pour chaque grande personne, il y a les fameux destructeurs, broyeurs, suceurs, qui lui collérent et ne le lachérent avec le temps que vide et plein de dettes. C'était presque visible pour les avertis car on voyait ce procédé avec plusieurs chanceux de la vie qui ne tardaient pas à choir, à cause des sangsues. Toutefois, aprés une période douloureuse d'incarcération, il reprit ses forces et recommença les activités possibles et cette fois en Afrique, où il s'occupa de restauration et réussit un grand projet à la mode et d'une grande affluence. Ce n'était que presque par hasard que l'on sut son rôle à Konacry, quand un jeune Gabésien avait loué les bienfaits de Si Abdelghaffar Msallem labàs et son assistance à touts les étudients et les personnes en difficultés en Afrique. Comme me m'avait dit un petit vendeur dans le souk, j'ai juré à mon pére que je ferais du bien même si je devais marcher sur mes genoux pour le faire...et c'est ce qui apparait clairement dans la courte biographie de Si Abdelghaffar Msallem, qui avait fini ses jours, en pleines quiétude mais sans la moindre reconnaissance ni respect et moins encore de gratitude. Allah Yarhma, Que Dieu l'accepte dans ses paradis et que la vie de certains, serve à faire du bien, rien que du bien, jusqu'au bout.

2 commentaires:

  1. Labiadh Noureddine Allah yarahmou. Il était courageux et généreux. Je l'ai connu à Tripoli où j'étai vice-consul .il a bcp souffert de l'ingratitude de certaines personnes.Allah yarahmou w ina3mou.
    Je n’aime plus · Répondre · 1 · 2 h
    Mohsen Lihidheb
    Mohsen Lihidheb Un beau témoignage d'un homme juste, pour un homme juste, merci. En tant que diplomate, tu étais formidable avec moi aussi, merci encore

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  2. Vous avez raison c'est un grand combattant, à chaque fois qu'il fait des bonnes affaires il ne vois pas l'heure d'investir à zarzis, où comme toujours (i cacalli l'aspettano)

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