dimanche 22 avril 2012

Zarzis trapèzes

En effet, aujourd'hui, après quinze milles ans, à quinze kilomètres de chez moi, après juste quinze minutes de recherches....j'ai trouvé quinze trapèzes et lamelles, de mon ancêtre, d'autrefois, au début du néolithique. Sans brûlis, sans poterie, sans têtes d'armures, cet endroit est des plus anciens. La période située est très probable à cause du peu de bouts de meules. A cause de sa position à coté de la mer, les lamelles sont abondantes et fines parce qu’elles servaient au dépeçage des poissons et des coquillages très présentes. Le site devrait être revisiter et parcouru en automne, car maintenant les champs d'orge et de blé, ainsi que les herbes sauvages couvrent la surface de la terre. Toutefois, j'ai fait le plus important du constat, et bien sur,  j'ai laissé sur place les objets, comme il se doit et ne point enfreindre la loi.

mercredi 11 avril 2012

Zarzis, Oasis maritime




Zarzis, cet oasis maritime.

Chaque ville dans le monde a son propre charme, ses particularités, son histoire et son parcours, mais, la ville de Zarzis, cet oasis maritime du sud Tunisien, a réussi à prétendre à toutes les particularités et valeurs susceptibles d’offrir à ses habitants et aux passagers à travers l’histoire, un havre de paix, de richesse et de durabilité.
Capitale incontestable de l’homme primitif, qui y trouva la sécurité et l’opulence, les restes d’œufs d’autruche, les silex, les fléchettes, les tessons, la numismatique ancienne, les ruines puniques et romaines de Ziane, de Hinchir el Kalakh, les ksars de chaque tribu, les oliviers millénaires…témoignent d’une constance de bien être et de vie sociale dans cette région.
A cause du fait qu’elle est située entre la mer et les lacs salés, humides et rafraichissants, elle jouit d’un climat unique et agréable pendant toutes les saisons de l’année. Grace, au travail de ses habitants entre la mer et la terre, à transformer la richesse gagnée de la pêche aux éponges en plants d’oliviers et d’arbres fruitiers, la ville est progressivement devenue un pole agricole. Un pole qui grâce à l’alternance des activités sur l’année, agriculture, pêche, tourisme, services, émigration…offre des opportunités de travail à des milliers d’ouvriers venant de l’intérieur du pays.
Caractérisé par une culture arabo musulmane et un tempérament méditerranéen, l’homme de la région est actif, ouvert et décontracté, avec des traditions riches et diversifiées dans touts les domaines de la vie, où, la solidarité et l’intégrité en sont la base. Sur les plans culinaires, artisanal et du rituel, il y a toujours une empreinte locale, une sorte de plus qualitatif et enrichissant.
Actuellement, avec l’exploitation de l’olivier, le tourisme constitue une activité très importante et offre quelques centaines d’emplois directs et indirects. L’avantage est bien sur le climat agréable et les belles plages dorées, mais aussi la qualité d’un tourisme humain où l’hôtel et le touriste sont au milieu du village et avec les gens locaux, et l’étranger peut apprécier les valeurs humaines et traditionnelles locales.
Partout dans la ville et les zones touristiques, des dizaines de restaurants offrent le fameux poisson de la région en plusieurs recettes inoubliables. Le couscous au mérou, le spaghetti aux crevettes, la pizza aux fruits de mer, les salades de poulpe…sont les produits locaux de l’activité humaine et son auto gratification.
Un petit pole économique et industriel est nait autour de la zone France, le port de pêche, le port commercial, l’industrie agricole et les services pétroliers. Plusieurs investisseurs se sont installés dans la région dont l’infrastructure de base et touristique constituent des éléments déterminants.
La ville de Zarzis, ne manque pas de manifestations artistiques et culturelles et plusieurs noms ont contribués à l’embellissement de la région et son aura, par leurs écrits, leur art et leurs assemblages. Des festivals thématiques, jalonnent toute l’année et animent la vie culturelle et le tourisme.
La richesse écologique et panoramique de la région est légendaire, et il suffit de voir, les falaises d’Oum Cherif, le couché du soleil à Rsifett, la mer et la palmeraie de la colline de Souihel et le bleu foncé des eaux du lac d’El Bibane, pour se laisser accrocher à jamais pour cette région paradisiaque.
Lihidheb mohsen
Eco artiste Zarzis