mardi 7 mai 2019

Boughmiga président...!!! non.

Comme si s’était une boutade, de l’humour noir, une extrapolation, un caprice égo centrifuge, un déluge d’intox, un flagrant paradoxe, un coup de tête, un lapsus obsolète, un narcissisme grotesque, une déprime manifeste, un leurre injuste versant dans l’erreur, un coup de cœur…pendant que Boughmiga, véritablement, n’avait jamais pensé à se présenter aux élections présidentielles ou autres, et ce n’étaient que les propositions amicales de certaines grandes personnalités de capacités et réputations internationales. Une aubaine, une occasion unique, pour vulgariser ses acquisitions et réalisations écologiques et humaines. Dans les faits, les supporters de la candidature, auraient peut être raison, quand ils suivaient le parcours du profil de Boughmiga, ses réalisations, ses productions littéraires et poétiques, ses films documentaires, ses installations artistiques, son record mondial en nettoyage des plages, ses positions protestataires et humanistes durant une trentaine d’années, son élan de convivialité universaliste, son authenticité ouverte et constructive, ses travaux sur le patrimoine, son attitude combattives vis-à-vis de toutes les dictatures et violences, son esprit libre et supra conjoncturel, sa qualification de commandos de l’esprit et maraudeur infatigable, sa voracité des livres en quatre langues et dans plusieurs disciplines, sa qualité de président de l’association des amis du livre et membre fondateur de plusieurs autres associations, ses approches insolites et peu conventionnelles, sa capacité à comprendre les sujets, les assimiler et promouvoir, ses prédispositions conceptuelles tranchantes et constructives, sa dextérité de séquençage et décryptage de l’échiquier géopolitique en mouvement, son relativisme objectif et mobile en avant dans le temps, son reflexe statisticien et profilitste des événements, sa position lucide avec le rudimentaire jusqu’aux dimensions astrophysiciennes, sa philosophie expérimentale le contraignant à subir toutes les expériences et les violences pour en déduire des acquis, sa démarcation vis-à-vis de touts les préétablis et couloirs d’unanimisme comportemental, sa faculté de fructifier chaque chose en traduisant ses valeurs honnêtement à l’aller et au retour de son parcours, son énergie débordante quand il le faut dans un tourbillon de pollinisation des idées et des faits, son militantisme pour sauver Djerba de la pollution jusqu’au jour où il se sentit repousser physiquement, son scepticisme criard envers les méga projets étouffants de la région, son insaisissabilité dans n’importe quel système ou idéologie, sa relation supra normale avec le créateur et l’ambiant…. Oui ils auraient peut être raison…visiblement. Mais, bien sur, on aurait jamais besoin de quelqu’un aussi libre penseur et indépendant, car comme partout, il faudrait quelqu’un, qui ferait l’affaire, porterait le chapeau, le costume ou la Jebba sur mesure, servirait les intérêts des prédominants et appliquerait à la lettre, les impératifs de l’orientation en vigueur de la corruption locale et d’ailleurs. Au dessus de cette candidature fictive et fantaisiste, il y a vraiment une part de vérité très douloureuse, quand depuis les années soixante dix du siècle dernier, Boughmiga, soufrait double et triple pour chaque sujet qu’il abordait. A chaque occasion, il annonçait dans les réunions des conseils municipaux, sur les journaux, sur la radio, puis plus tard sur le net, ses préoccupations écologiques, économiques ou politiques et proposait des solutions, alors encore possibles, mais que l’on n’écoutait pas sujettes à la risée générale des élus et autres. Il souffrait encore plus quand après quelques années ses prédictions se confirmaient et ça foirait, alors on appelait cyniquement à l’écouter, cette fois quand il est trop tard. Même pour un nouveau départ, juste et adéquat, les idées de Boughmiga étaient toujours avant leur temps et difficiles, ce qu’on lui avait dit directement à la face. Cette disproportionnalité dans le temps et dans l’espace, c’était passé des douzaines de fois, à l’échelle publique ou familiale, pour que lui-même, subisse douloureusement les répercussions négatives de ce qu’il avait préconisé auparavant et souffrait les douleurs de la scie de la médiocrité à l’aller et au retour. Il fût certes, à plusieurs reprises, l’ennemi numéro un des dictatures dans le pays et ailleurs, l’homme à abattre se cachant habilement derrière sa marginalité et sa mobilité comportementale tourbillonnante, l’opposant le plus radical et têtu, l’homme toujours présent dans les réunions (il pensait qu’il n’était pas locataire dans le bled) à argumenter fort et cassant contre courant, l’homme qui se bat corps à corps avec les médiocrités de toutes sortes….pour rester en fin de compte, l’ami de la nature, le respectueux des religions, l’ami de touts les êtres vivants, le patriote fidèle, l’universaliste et humaniste…jusqu’au bout. Une présentation, qui aurait servit à la vulgarisation de l’action écologique, mémoire de la mer et de l’homme, et permit la sensibilisation aux problèmes environnementaux et à la vie animale. Les questions de la migration clandestine et les violences organisées, auraient été les objets de la compagne. Il faut tout de même admettre que la pollution affecte gravement le pays du nord au sud une réaction énergique reste impérative. Ainsi, Boughmiga ferma le dossier, de cette candidature inadéquate, pour revenir à nettoyer les plages, à s’occuper de la mémoire des migrants victimes, à faire ses assemblages artistiques, à jouer aux échecs, à lire toutes sortes de livres, à participer aux activités culturelles dans les associations et à essayer de moins regarder la dérive….collective, Allah Yehdi. Que ceux qui se présenteraient, mettent en priorité la relance du pays, par le travail, l’honnêteté et la volonté, car les dimensions universelles de l’homme, commencent bien à partir de chez soi. Lihidheb Mohsen 20.04.19 Commentaire : Bénédicte Lienard Car les dimensions universelles de l'Homme commencent bien à partir de chez soi ! Face à la montée des fascistes ( résultat de nos élections européennes et en Belgique ) - hommes et femmes de tous pays- Unissons nous ! Commentaire : Mohamed Barrak mon ami j'ai confiance en toi je te choisis comme président avec plaisir et en toute raison et conscience . Commentaire Sayah Ourimi Winek yaa rajel leek wa7cha Inchallah tkoun bikhair: