mercredi 30 septembre 2015

Sur le porte avion culturel. Djerba.

Cette fois, profitant du jour de marché du mardi à Cedouikech, pour acheté du poisson frais, péché dans des régions relativement protégée par le manque des courants véhiculant les contestables dépouilles humaines de l'émigration clandestine...qui malgré la solidarité humaine, avaient provoqué une réserve et une prémonition gastronomique des produits de la mer au sud de la Sicile et la région de Zarzis, j'ai donc fait le coté sud de l'île à la trace de mes ancêtres primitifs, dont leur passage reste rare malgré les quelques silex trouvés par Boughmiga. Tôt le matin, pour faire ma randonnée et faire mes achats juste au début du marché et éviter la chaleur torride, j'ai prospecté l'une des villas romaines entourant les site de Meninx, là où on pouvait constaté les restes de constructions, du carrelage en mozaique en blanc et peu colorée,des restes de murs en vert, rouge, jaune, marron, bleu...souvent sur de petits monticule en relief. Prenant le coté le nord ouest, j'ai revu un endroit que j'avais fait autrefois sommairement et plusieurs m'avaient confirmé l'existence de constructions sous terrains imposantes. Toutefois, il n y avait pas grand chose et l'endroit, vu son légère surélévation, aurait été occupé par les premiers romains, sur les traces des phéniciens et des rares primitifs anxieux de la claustration et le piège naturel dans un endroit sans eaux. Il n y avait pas grand chose, surtout que je me limitais toujours à prospecter la surface sans atteinte aux ruines et ne pus constaté que quelques morceaux de verre ancienne, de la poterie peinte en vert naturel et très ancien ainsi que plusieurs morceaux de pierres travaillées et quelques pylônes en marbre qui auraient servis dans les vérandas des officiers et grands commerçants de vin, d'huile d'olive de teinture et de garum. Passant prés d'une belle mosquée sans minaret, très ancienne, avec un petit jardin de palmiers, une citerne d'eau de pluie, plusieurs chambrettes pour l'ablution et l'école coranique, quelques signes de l'influence hébraïque, avec des aménagements aux alentours ouest...j'ai rejoint la route principale à travers un village naissant. Dans le village, pour un souk suivant le fête du sacrifice, il n y avait grand monde, le marchant de livres usagés que j'ai trouvé une fois n y était pas et seuls les marchands de dattes "Lemsa" le proposaient à bon prix. En tant que diabétique dans ses débuts, je devais faire attention, mais ne pus résister au "Rtob" dattes mures, qui donnèrent l'occasion à touts mes parents de contester mon appétit suicidaire. Devant l'affluence des riches Djerbiens, j'ai pu acheter quelques gros poissons...qui firent la joie de toute la famille...saturée de viande. Sans faire la guerre, ni chevaucher les grandes idées, les héritiers des anciens, sont paisibles, aimables, travailleurs et équilibres et même les mosquées qui servaient aussi comme points de mobilisation et de défense commune, sont revenues à leur vocation naturelle et cultuelle de piété et de sagesse. Lihidheb Mohsen éco artiste Zarzis 29.09.2015