mercredi 31 août 2016

Portraits et sagesse 7

Mokhtar Ben Jeddi Cette fois, Boughmiga ne parle pas nécessairement d'un disparu, d'un partant dans l'autre monde, mais comme il ne manque pas de donner de l'importance à chaque personne vivante, affichant un penchant vers le social et l'humain. Malgré tout, il fut dévancé par la mort à plusieurs reprises quand il voulut faire un contact avec de vieilles personnes. Ici, c'est notre ami l'artiste Mokhtar Ben Jeddi, un peintre sur toile, qui se désista de sa qualité d'instituteur pour se consacrer à son don d'artiste. Il ouvrit depuis longtemps un atelier à l'un des hotels de la place et exposa à plusieurs reprises un peu partout dans le monde. Ce qui est notoire chez cette personne, est qu'elle participe volontiers aux mainifestations scolaires et peint les murs des écoles sans contrepartie ni reconnaissance. Il est en tain d'amenager un grand local sur la route de Bengardane et cherche du soutien pour faire démarrer aussi son four de céramique. Ce qui m'avait attaché particuliérement à cette personne, est le fait qu'en 2002, pendant que j'étais en pleine crise, cloitré entre l'état, la dictature et la méconnaissance générale, dans la moindre communication ni encouragement, il me rencontra dans le souk de Zarzis et me dit que le festival de la médina de Sfax l'avait invité à participer mais il n'avait pas le temps et me donna un numéro de téléphone pour que je participe si je le voulais. Sautant sur l'occasion , j'ai tout de suite téléphoné et une respectacle Dame vint depuis Sfax et visita mon musée et vu mon action et ses supports comme le guinness mondial et autres. C'était ma prémiére participation, qui m'ouvra une fénétre sur le monde et me donna une charge inestimable, un tremplin vers les autres et un souffle de liberté. Je reste toujours reconnaissant à l'altruisme et l'équité de Si Mokhtar et ne manque de parler de cet incident pour donner un éxemple de solidarité et de soutien entre les hommes. Je suis sur que je rencontrerais encore Si Mokhtar dans les écoles, où il fairais ses tableaux et moi, j'initiérais les jeunes au jeu d'échec ou montrer mes films et mes oeuvres. Si Dieu le veuille.

Portraits et sagesse 6

Haj Mzioudett Une figure des plus connues et respectées à Zarzis, surtout juste aprés l'indépendance, quand il pris en charge l'état civil des gens et excellait dans la tenue des écritures et la délivrance des documents. Un travail trés difficile qu'il éffectua parfaitement comptant sur son seul savoir, son engagement, son dévouement et sa ferveur dans le travail. Il connaissait l'emplacement par coeur de chaque dossier, chaque naissance, chaque décé, chaque litige , de chaque tribu, de chaque famille et chaque sujet à contestation. De ce fait, il était le seul ami du peuple, d'une administration hégémoniste et froide. Même aprés sa retraite, la mairie, demandait à Si Mzioudett l'assistance et son savoir pour trouver des dossiers et autres. Un homme comme il fallait, sociable, servant et sage. Dans les derniers mois de sa vie, Boughmiga avait pensé contacter ce grand personnage et retenir ce qui était possible, mais la maladie et la déconvenance perturba la démarche. Il est mort, dignement, auprés des siens, et fit honneur à son metier et sa région.

mardi 30 août 2016

Portraits et sagesse 5

Mouldi Bouaicha Ayant grandi à Hassi Jerbi, dans une famille modeste, Si Mouldi freya son chemin pour aller de lycée, à université jusqu'à la sorbonne à Paris, où il obtint un doctorat d'anglais. Il y fit plusieurs metiers d'étudents pour s'en sortir et y enseigner plutard, avant de se livrer à la traduction. De retour dans le pays, il enseigna à Tunis, à Rakkada Kairouan, à Gabés pour se libérer et se consacrer à la traduction assermentée. A coté de son activité professionnelle, il était un bon père et un frére mervailleux pour ses soeurs. Devant la vieillesse difficile de sa mére, il était exemplaire et chaque jour avant d'aller au travail, sa femme et lui, passaient un bon moment pour son hygiéne et ses soins. D'un autre coté, il participait à la vie culturelle et assura plusieurs fois la traduction instanténée de séminaires dans la salle de la mnicipalité de Zarzis. Il a eu aussi une éxpérience de ferme de chameaux à Ghrabat avant de se consacrer à l'écriture et la poésie. Il était intellectuel né maitrisait plusieurs disciplines savantes. Malheureusement, Si Mouldi, nous quitta subitement, sans maladie au préalible ni signes de faiblesse sur le plan de santé, si ce n'était un peu de tabagisme. L'association des amis du livre de Zarzis, la maison de culture, le festival de la mer, assurent les journées annuelles consacrés à la traduction au nom et l'honneur de Mouldi Bouaicha. Une commémoration anuelle, un rendez vous de traduction, qui seraient un tremplin sur pour le devenir du savoir et la connaissance. Entre autres, voici son dernier poème, trouvé sur le net : Elle en a marre de cet hiver enfoiré la rose Le discours enflammé la trahit Les chosifiés de charlatans, la chose L'aube embourbée Les liens, leurs chiens Les palmes d'overdose Et la marmite qui 'flirte' avec la rage. Une rose que supposée trop sage Marmote dans ses moullins Ce vague très tunisien Qu'on nomme Révolution. Intellectuels de mille spectacles Loubards de mille façons Allez vous éplucher la fête. La rose a mal dans ses refrains de tête Et l'on s'amuse encore à récolter du vent! Cette âme très belle qu'on dit Révolution Vous croit encore au banc Des réfugiés psychiques. Et aussi mal que vous Que ces odeurs typiques Je flingue mes tout désirs civiques Comme ces arrêts classiques Au bord d'espoirs tordus. La rose, son âme est farfelue A vous avoir de jour en jour Aux fours de manches Aux torts de ses ennuis Et des promesses si cancres. La plume, en rebroussant son encre, Se cherche un corps de maille. L'arbre déplumé Tend son tronc S'enfonce dans ses pailles Et l'écran De poux débordant Remis à ses Tarzan de route. La rose cent fois assagie Ces élans d'écoute La tordent. Il n'y a de puits sans corde Qu'aux yeux des amateurs d'images Aux lieux des soeurs du son. Ah Révolution Que fait-on de ton Etre? On rie, on joue, on pense à milles Imams et prêtres Et l'on attend heureux un lendemain Qui baille. Mon Dieu, la plume, son corps forgé de paille... ...et l'envie de secouer la terre En plein de l'adultère des faux derniers jetons. M.B 28-05-2013; 10:21.

Portraits et sagesse 4

Said El Ghaber Un ancien postier, grande figure dans l'espérence sportive de Zarzis, trés célébre pour son activité culturelle et sa présence dans les activités politiques et sociales. Il était trés débrouillard et pratique pour l'organistion et la réussite des manifestations culturelles et les fêtes des festivals. Dans le temps on annonçait l'événement l'aprés midi par haut parleur porté sur une voiture roulant dans toute la région de Zarzis. Il était trés présent dans les rendez vous collectifs officiels et officieux des structures politiques et administratives des années soixante jusqu'au début du millénaire. Il était aussi un porteur de tradition orale et de beaucoup de poémes polpulaires dont certains étaient de sa propre composition. Une personnalité unique, un visage de Zarzis et un respect à un parcours de vie actif et dynamique.

Portraits et sagesse 3

Abdesslem Souei Une personnalité importante dans la région de Zarzis. fils d'un homme rigoureux de la région d'El kantara, avait fait une parti de ses études primaires sur l'Ile de Djerba, traversant chaque jour presque la chassée Romaine. Avec son frére Si Mohamed, ils avaient un élan extraordinaire pour le savoir et une ambition excellente pour le devenir. Si Abdesslem était le premier à faire l'école normale et le premier directeur d'école, trés jeune, à l'école primaire de Souihel Zarzis. Depuis, il fit carriére à l''école de K.O.Said puis ascalada toute l'échelle administrative jusqu'au ministére où il servit brillement l'institution et plusieurs personnes du pays. Un autodidacte notoire, chasseur juste, pêcheur à l'épervier et un bon réligieux. Il avait beaucoup de nostalgie pour la région de Gataya prés des salines, un iles terre isolée pleine d'arbre, d'eau courante avec des poissons, des oiseaux multicolores, des roseaux géants, des serpents, des liévres, des troupeaux de moutons, ...qui est devenu un désert asséché et sec. Il avait dit que lors de la péche à l'épervier au pic, il avait attappé 132 poissons en une fois, à la jugée. C'ést trés fort de sortir d'une société traditionnelle, s'affirmer, réussir, faire du bien et entretenir, avec sagesse ses hobbies. Le vaillant parcours d’un instit peu ordinaire. Fraichement sorti de l’Ecole Normale de Tunis, dans l’euphorie de l’élan des vingt ans et l’indépendance du pays, il roulait en scooter, entre les oliviers, tout en évitant une éventuelle glissade fâcheuse dans les sillons causés par les sabots des chevaux de charrettes au milieu de la route rurale. C’est la première fois, qu’il se rend à Souihel, et sa nomination, aussi jeune pour la direction de l’école de ce village, le rempli d’une angoisse agréable et un entrain de pionnier engagé. Absorbé dans ses réflexions, il croisait quelques troupeaux de moutons guidés par de gros béliers et des chiens qui s’arrêtaient inquiets devant cet engin qui ronronne. La route devient rocailleuse et il du ralentir sa vitesse, quand soudain, il freina sec, pris par un hoquet et un choc de surprise à la vue de l’immense mer bleu, presque à ces pieds, dans laquelle des bateaux à voiles blanches sillonnaient l’horizon comme des cormorans blancs. En s’approchant encore du sommet de la falaise, il put constater une autre mer verte de centaines de milliers de palmiers dont les palmes se balancent comme des vagues berceuses. Il ne s’attendait pas à ce vertige et ce plaisir visuel effectif, et tout en arrêtant le moteur de son engin, il remplit son regard de cette merveille et descendit lentement la route difficile vers l’oasis, l’oasis de ses rêves. Juste en bas de la falaise, un groupe de femmes avec leurs jarres, s’activaient autour d’un puits, à racler le peu d’eau qui se renouvelle chaque jour. Elles portaient des vêtements multicolores et paraissaient joyeuses et pleines d’énergie. Devant la boutique d’El Bacha, on l’accueilla convenablement, en lui offrant un sac de toile réservé aux visiteurs importants, pour s’asseoir dessus à même la terre et se présenter aux grands du village. Rapidement, il s’est avéré que les gens connaissaient son père et son monde, et la discussion vira directement vers une acceptation mutuelle et une familiarité. Bien sur le verre de thé rouge concentré en son honneur, servi comme un toast de bienvenu, en véritable rituel, délia les langues et dissipa les réserves du premier contact. Si Abdesslem, voila la maison de Si Abdesslem, c’est la sœur de Si Abdesslem qui habite avec lui, Attention Si Abdesslem est dans la boutique, Je vais me plaindre auprès de Si Abdesslem, ton cheval ne peux pas courir aussi vite que le Scooter de Si Abdesslem,… Ainsi, cet instit hors du commun, avec son jeune âge, il conquit le village, par sa présence, son assurance, son savoir, son dynamisme, son civisme, son professionnalisme et sa rigueur. Même auprès de ces collègues, il jouissait d’une estime incontestable grâce à sa manie de l’organisation et l’application. Il avait aussi une très bonne relation avec le cuisinier de l’école qui tôt le matin servait du lait aux démunis. Mais touts les enfants du village venaient pour le bol chaud, le petit repas de midi et la collation de l’après midi. Après l’horaire réglementaire, il ne manquait pas de faire des études supplémentaires gratuites pour les classes terminales et suivre individuellement les élèves dans leurs cours. Si Abdesslem était un très bon grammairien d’Arabe et un francophone confirmé, d’une famille traditionnelle éclairée, il manifestait un épanouissement personnel et comportemental très utiles pour une période de transition de l’après libération. En effet, il avait donné au village un élan irréversible dans le sens du savoir, la connaissance et l’attachement à l’éducation. D’ailleurs, les gens n’avaient pas le choix, et l’enseignement était la seule issue vers un bien être et une vie meilleure. D’un autre coté, la participation d’un Meddeb, venu des Îles Kerkennah, dans la même période, avait aussi investi dans la région un élan religieux très agréable et instructif. Avec ces deux pionniers, véritables tremplins civilisateurs, la localité avait donné une vingtaine d’Imam à la région et des centaines de cadres, instits, infirmiers…un sorte de concentration de lettrés au quotient intellectuel très en avance sur les autres régions, jusqu’à l’avènement du tourisme qui avait changé les valeurs et les valorisations. Si Abdesslem, avait précédé ma scolarisation de quelques années, mais j’ai pleinement profité de ce qu’il avait laissé dans l’esprit collectif du village, une course vers le savoir et la réussite dans les études. Il avait fait une carrière exceptionnelle dans l’enseignement au point de parvenir au sommet de la hiérarchie du Ministère. Bien sur, tout au long de ce vaillant parcours du combattant pour le savoir, il avait aidé beaucoup de gens par ses connaissances et son influence. Je ne l’ai connu qu’après sa retraite, un peu fatigué par la maladie d’ « Orton », mais encore très lucide, cultivé, avec un intellect très rare dans sa génération et même celles qui ont suivies. Je lui donnais volontiers mes poèmes et textes, il en raffolait en les rassemblant dans un classeur prés de son lit pour s’en régaler de temps à autre, m’a-t-il dit. Je dirais encore à Si Abdesslem, Merci et mille merci pour ce qu’il a fait pour mon village, les autres et le pays et le tremplin qu’il avait construit dans les esprits pour que le savoir soit une priorité et un devoir de libération. (En hommage à Si Abdesslem Souey) (Et le Meddeb Mohamed el Kerkany) Lihidheb Mohsen 02.12.2009 Zarzis Mémoire de la mer et de l’homme Pendant que Boughmiga, était entrain de se chamaillé avec ses petits enfants sur la terrasse de sa maison, le fils de feu son grand ami Abdesslem Souei, Si Nézih l'avocat de Tunis, vint lui offrir un petit livre à la mémoire de son pére. Un geste trés brave, qui amena Boughmiga à le terminer tout de suite et le lire à la file....jusqu'au milieu de la nuit. Que de médailles, que de louanges, que de travail, que de bravoure mais surtout, que de sagesse et de "rjoulia" des Akkara.

mercredi 24 août 2016

Portraits et sagesse 2

Nul n'est insensible à la personnalité de Am Zayed Jahouach, responsable de la cantine scolaire de l'école primaire de Souihel pendant les années soixante, soixante dix et quatre vingt... Dans ce village de pauvres paysans, il se levait très tôt pour preparer les grandes marmites de lait et les miches de pain, qu'il distribuait personnellement, encore chaude, aux enfants grelottant de froid, pieds nus et les yeux encore ensommeillés. Le lait était une grande offre du peuple Américain, Pam, des choses qu'on ne comprenait pas et se disputait juste les sacs en plastique que l'on recyclait en cartables ou ustensile de valeur. D'ailleurs, encore l'image est présente de cartables de toile sur lesquels était dessinés une poignée de main de solidarité entre les peuples.... Am Zayed, était paternel et jouait un rôle important pour des centaines de jeunes affamés qui venait des régions limitrophes de Zaouia, de Bennana et de Ogla. Plusieurs, dont Boughmiga faisait parti, oubliaient de se laver le visage dans le ruisseau d'eau artésienne juste devant la cantine et se précipitaient à faire la queue devant le lait écumant. A midi, il préparait des mets gigantesques de pois chiches, de haricots, de petits pois...des choses qu'on ne connaissait pas dans notre nourriture basée sur le couscous et la zoumita. Il servait le lait dans des "cars" et les plats dans des assiettes en aluminum...et en collaboration avec le directeur de l'école, le Cheikh du village, tachait de faire la priorité aux enfants des pauvres pour la bouffe et la distribution annuelle des vêtements offerts par le Pam. Des chaussures pour des enfants qui marchaient pieds nus, des vêtements divers, des couvertures, des morceaux de toile...que l'on se disputait et seuls, les aisés, un nombre insignifiant, enviait cette opulence. Il avait de bonnes relations avec tout le monde et jouait aussi un role social très discret et brave. L'un des directeurs, Si Abdesslem Souei, n'avait jamais oublié pendant sa célèbre carrière dans l'enseignement jusqu'au sommet du ministère, ce que lui avait dit Am Zayed, quand il voulait se débarrasser des souris grignotant les fromages des élèves, en les entourant de feu d'alcool..." Ma Yogtil binnar, ken al jalil al jabbar" soit, ne tue par le feu, que Dieu le grand. Une sagesse, inscrite dans son quotidien, dans son comportemental de touts les jours. D'un autre coté, il était aussi un fidèle de la mosquée du village qu'il fréquentait dés l'aube cinq fois par jour, participait à toutes les cérémonies mortuaires, visitait chaque semaine les vieux parents et les malades du village. Il lui arrivait aussi de se déplacer dans les autres villages pour visiter des vieilles connaissances et ne perdait aucune occasion pour faire du bien. Am Zayed, Amti Chaali, Si Mansour, avaient fait le nécessaire et le vieux sage, mourut dignement, un vendredi saint, sans tomber malade, sans déranger personne, quitta la vie comme il y entra, en bienfaisant inscrit dans le mouvement du temps. Qu'il dorme en paix, la mosquée qu'il aurait visité des milliers de fois, est désormais belle, les gens qu'il avait servi et aimé sont bien et la société vaque positivement dans l'humilité le stoïcisme.

dimanche 21 août 2016

Portraits et sagesse 1

C'était l'école primaire de Souihel pendant la fin des années cinquante, juste après l'indépendance, dans un souci de mise au pas, de préparation à la soumission générale aux principes généraux de l'hégémonie globale. En effet, on peut voir les enfants rangés comme il se doit, encadrés par les instituteurs dans des locaux loués auprès d'une famille locale. On peut voir encore l'oasis épaisse dans le oued Mzalouat et la première mosquée dans sa construction initiale avec des domes et des voutes superbes. On peut encore se rappeler des maitres comme Si Barrak, Si Abdesslem Souei, Si Dhaou Dahmani, Si Nebheni, Si Abdenbi, Si Jennaoui, Si Dbili, Si Maatoug Houka, Si Tahar Knis, Si Mcharek, Si Gaaloul, Si Sassi....une premiére génération qui donna un grand élan de savoir pour ses enfants de paysans. On peut voir des enfants, des filles et Boughmiga pieds nus, se tenait septième dans la rangée, à attendre les ordres du maitre....accompagnateur vers un monde meilleur. Une transformation, qui malgré son caractère acculturel et de normalisation au néo colonialisme, était aussi une émancipation sociale et humaine inespérée. Des générations sont passés par là et parvinrent à accéder dans l'échelle de la vie, malgré leur origine du bon peuple de paysans subalternes et stoïques.

jeudi 18 août 2016

Portraits et sagesse locale.

Voilà, une approche de mémorisation de nos illustres figures sociales...par la photo, la mémoire collective, les faits, les particularités et les apports aussi modestes soient ils. Sans exclusion ni partialité, le lecteur devrait excuser quelques fois, ma négligence ou mon manque d'information, vis à vis des personnes mentionnées...et pourrait éventuellement concourir à proposer un plus et un additif à l'honneur de nos grands. Deux photos fournies par Si Kamel Abichou, l'une des années soixante dix et l'autre quatre vingt dix,les deux devant le café du village, de Sadok Loufini, témoignant d'un spectacle constatant plusieurs personnes dont certains sont maintenant décédés Allah Yarhamhom... On peut voir, Si Ali Dhaoui(Leader politique), Si Jilani Abichou (Instituteur et Imam), Si Abdelaziz Jahouach (de dos) (Instituteur et intellectuel en islam) Si Sadok Jahouach, (assis) (Instituteur et politique) Si Bechir Ouercheffani (domino)(sourd muet et ancien boulanger), Si Béchir Abichou (dimino de dos) (Instituteur et politique)...ainsi que les disparus comme nos amis Hédi Abichou (Travailleur à l'étranger et grand syndicaliste), Belgacem Knis (Retraité de l'éducation et très présent dans le quotidien du village dans le jeu de domino, rami et autres, avec une tendance "Tijania". On peut aussi constater, la boutique de feu Si Azgal Baaroun loué par notre ami Jilani Ouderni grand coiffeur et artisan du village. On peut voir aussi le commerce de bétail artisanal et de main en main.