Encore une fois, juste avant la fin des vacances, la société civile de Souihel, avait organisé un après midi, de débats culturels, sous le titre de : L'identité politique de Kais Said, proposée par le poète et critique Bourawi Baaroun et présidée par Mohamed Baaroun. Entrecoupée par plusieurs poèmes en arabe dialectique, la lecture était riche en références, argumentations, allégeances et alignements sur la volonté du peuple. Il était question de l'équité de Omar, de la justice de Khaldoun, de la jurisprudence humaine et les slogans scandés par le peuple depuis ladite révolution. Lors des discussions, plusieurs tendances et approches ont été manifesté, pour donner encore plus de clairvoyance, sur un nouveau parcours, basé sur la démocratie participative et la souveraineté du peuple. Une initiative, qui suit à celle de Si Ahmed Chaftar, pour un public mordu par la culture et la cause politique.
mercredi 25 août 2021
mardi 24 août 2021
Le Bordj de Zarzis
C’était la fierté des Akkara Un fort avec un pont-levis, Que toutes les tribus envient Pendant le protectorat, Dés l’indépendance du pays, On détruisit cet édifice, Par sagesse ou par caprice, Personne n’a encore compris, Serait-il déconstruit, Ainsi que les merveilleux ksours, Pour en reconstruire de plus jolies, Mais en réalité, on attend à ce jour. Heureusement que cette destruction N’a pas démolis les esprits Qui s’accrochèrent à tout prix Pour reconstruire notre nation. Lihidheb Mohsen Zarzis Tunisie 20.05.04
Zarzis, la belle...somnolente.
Zarzis Ce n'est pas par hasard que les Puniques, les Carthaginois, les Romains,…ont choisi de s'installer pour de bon dans la région de Zarzis. Cette presqu'île, est unique par son climat, ses panoramas, sa végétation, sa morphologie, ses richesses et sa beauté. Plusieurs endroits y sont encore vierges et constituent un potentiel écologique à sauvegarder. D'ailleurs, une approche prudente pour un éventuel éco-tourisme, est toujours envisageable. D'un autre coté, les plaisirs d'un bain de foule, de chaleur humaine, de fraternisation réelle et sincère, les plaisirs oculaires dans les couleurs des souks, les plaisirs culinaires dans les plats des restaurants des Zarzis, la quiétude sociale et le sentiment de plénitude, sont une aubaine pour les dégustateurs du bien être et du savoir vivre. La plupart des visiteurs et touristes, reviennent à Zarzis, accrochés à une ville qui offre beaucoup, et accueille dans ses bras les passagers, dans le confort des ses oasis, ses plages et ses collines. Malgré la proximité du Sahara, et le climat dur et sec, Zarzis constitue une Ile Oasis, par la fraîcheur de la mer, la longueur des plages, la ventilation des lacs salés, le sable doré, l'oasis marine, les champs d'oliviers, le lac d'El bibane, les couchés de soleil à Rsifett, les flamands roses de Makhadha… Les richesses naturelles et l'histoire des hommes, ont fait de Zarzis, une ville agréable, équilibrée, auto suffisante, ambitieuse et très accueillante. Elle a toujours été d'un grand intérêt, pour les nomades, les razzias, les colons et plus tard pour les touristes, les écologistes et artistes. Lihidheb mohsen Eco artiste Zarzis
dimanche 22 août 2021
Initiative politique, hors de l"Aquarium, Zarzis.
Invité par la société civile de Béni Ftaiel Souihel, Si Ahmed Chaftar, politologue et militant au sein de la démocratie participative déclenchée par le président Kais Said, une réunion avait été organisé au bord de mer, le 21.08.2021 sur la terrasse du café l'Aquarium, présidée par le célèbre Slah Mzalouat, en présence de toutes les franges du tissu social et politique de la ville de Zarzis. Des syndicalistes
politiques, des politiques syndiqués, des libres penseurs, des panarabes, des leaders de partis d'ouvriers, des activistes à l'émigration, des poètes penseurs, des observateurs et des curieux, avaient assisté aux éclaircissements de Si Chaftar et participèrent activement aux débats. Basée sur le peuple et pour le peuple, parait-il, cette approche en vigueur sur les bases d'une légitimation transitionnelle constitutionnelle, remet en question, fondamentalement le système électoral et propose une approche plus juste, plus équitable, relativement étanche aux infiltrations de la corruption, représentative..., et ce, en s'éloignant du système de listes, pour des candidatures nominatives à partir de la base, dans un cumul ascendant et véritablement démocratique. Bien sur, il y avait des intervenants qui n'étaient pas d'accord, et réagissaient en fonction de leurs bureaux politiques de leurs partis, ce qui avait donné à l'atmosphère et les débats, une connotation de convivialité et de respect mutuel. Sans tomber dans les détails, ni descendre du supra politique superficiel, la réunion était très réussie, et Si Ahmed Chaftar, à sa deuxième visite politique au village, était visiblement satisfait et confiant.
Lihidheb Mohsen
lundi 9 août 2021
La trace du crime.
De toute les façons, on ne pouvait militer pour l’environnement, sans avoir un fond de contestation politique contre l’établi médiocre et le fatalisme en vigueur dans notre bled, sans avoir une approche globale d’action tous azimuts, touchant la majorité des sujets de la vie, accessibles à l’intervention fougueuse de Boughmiga. On ne pouvait prétendre au titre de citoyen responsable, sans s’impliquer dans les affaires trébuchantes de la région et ne faire de compromis que quand il se trouve dans une impasse incontournable. Un comportement, qui scandalisa les responsables politiques, qui trébuchaient à chaque fois sur la présence de Boughmiga, dans touts les espaces publics, toutes les réunions, tous les évènements et les incidents sociaux…, au point de sentir qu’ils étaient sous la surveillance permanente d’une force inconnue. Boughmiga se comportait clairement en tant que citoyen de pleins droits dans la région et surveille, comme il devrait le faire un homme crédible, les médiocrités de touts bords, pour en reporter les contenus, à sa conscience, son seul arrière garde durant tout son parcours sauvage et jusqu’à aujourd’hui.
Comme il signalait aux autorités compétentes les cas de pollutions
marine et les déchetteries incontrôlées, les obligeant à faire leur travail et
assurer leurs interventions, par des écrits croisés adressés aux divers
preneurs de décisions, Boughmiga passionné du patrimoine humain, faisait aussi des
rapports sur les fouilles archéologiques sauvages sur les sites anciens, qu’il
adressait aux diverses autorités en même temps pour intervenir d’urgence. C’était
ainsi, que la voiture officielle venait souvent le prendre pour vérifier l’ampleur
de l’agression et quelques fois, pour leur montrer des sites intacts, inconnus,
qu’il venait de découvrir et voulait qu’on les mette sur la carte des sites et
stations historiques.
Voilà
quelques palabres, dont il saute la majorité, seulement pour montrer clairement
comment il avait trouvé la trace du crime sur un site de la région. Un jour,
parmi ses randonnées mensuelles sur toutes les régions du littoral du sud
Tunisien, il constata une fouille de surface suspecte et quand il l’aborda de
plus près, il trouva un petit monticule de terre, qui en le fouillant, il y
avait un morceau de fer cassé d’une charrue de tracteur. Alors tout de suite,
il se rappela, comment un jeune homme ayant un prospecteur métallique, avait
dit que son détecteur de métaux avait été demandé par un agent du système d’autrefois,
pour affaire personnelle, et ce dans la même période. Une coïncidence, une
correspondance, un rapprochement, qui fait que cette personne, avait essayé de
prospecter la surface du site par cet engin, mais voilà, il était détrompé par
un morceau de fer à trente centimètres de profondeur. Personne ne sut cette
histoire, ni cette déduction, sauf cet écrit. Eddaawa fi Sahâb echcharr.
Lihidheb
Mohsen éco artiste 09.08.2021
Les barbelés de la discorde.
Fouillant dans son musée écologique, pour le remettre en forme et le rendre compréhensible pour les comprenettes difficiles, Boughmiga tomba sur plusieurs choses insolites, dont un morceau de barbelés, provenant de la frontière Tunisie Libyenne, quand il y a deux décennies, il mit les pieds chaussés dessus et déclara à haute voix, sa colère contre le séquençage des hommes, la terre des hommes, ce qui limita effectivement ses mouvements dans les espaces aussi désertiques soient-ils. En se mémorable jour, il avait été accosté brusquement par des quads armés des gardiens du temple frontalier et leur déclara avec un sang-froid glacial, voilà ma carte d’identité et faites votre travail… Il faut dire que ces singeries internationales n’avaient jamais impressionné Boughmiga, qui nulle part ne se sentit étranger, même quand il se trouva une fois seul au milieu d’une avenue pleine de jeunes gens blonds à fêter un évènement, il se mit à son tour à aller et venir dans l’espace en chantant à haute voix des chansons du désert. Normalement, entre les deux pays cités, c’est toujours la Djeffara, l’espace des gens libres, mais Boughmiga, tout de même, ne pouvait enjamber les fers, par respect aux personnes de gardes, ni marcher sur les mines invisibles sous le sable du littoral, par attachement à la vie et pour emmerder encore plus la médiocrité. Donc, les gens sont les mêmes, les habitudes sont les mêmes, la nature est la même, le niveau intellectuel est presque le même, si ce ne sont les effets et le dirigisme des colonisateurs de part et d’autre. Dans une salle d’attente de médecin, Boughmiga avait rencontré un Tripolitain qui dit : « mois, j’ai appris le Coran par cœur, je sais manipuler et utiliser toutes les armes du pistolet jusqu’aux blindés et le pilonnage balistique intercontinental… », alors Boughmiga lui répondit : « votre humble serviteur, j’ai lu le saint Coran, ne vous bombarderait qu’avec des fleurs, de rêves multicolores et de beaucoup d’idées merveilleuses, car j’écris, lis et parle cinq langues vivantes, connais presque toute les littératures du monde, aussi bien que l’histoire des hommes et de l’univers, peut illuminer et ranimer tout objet que je touche par le fait de lui donner la chance d’exprimer ses propres valeurs occultées par les préjugés humains, avec tout ça, je ne peux nuire même pas à une mouche… ». Sur ce, il fut appelé par le médecin…
Bien sûr,
nul n’avait dit du bien de mes amis de l’autre coté de la frontière coloniale,
que ce soit les maçons qui avaient travaillé là-bas, les instituteurs, les
commerçants, les paysans, les marins, les bergers, les mezigris, les migrants
en transit, le bon peuple qui les avait accueillis convenablement lors de leur
fuite de la guerre…, nul n’avait dit un
mot de bien, même moi, Boughmiga, qui avait un ami de l’autre côté, qui m’avait
changé les pneus de la voiture gratuitement par d’autres retapés, qui m’avaient
plus tard, presque couté la vie à deux reprises. Un constat général, malheureusement
confirmé par ce qu’endurent les migrants africains dans les camps de
concentrations de leur capitale et même dans la mer, foulant les Tunisiens
aussi dans ce comportement inhumain.
Juste pour dire, qu’à travers le fil de barbelé tampon, on peut voir les
deux orientations des deux pays, leur deux systèmes colonialistes vécus et
leurs deux perspectives dans la civilisation humaine. Une situation, qui laisse
les portes ouvertes, pour d’éventuels rattrapages, de part et d’autre, pour un
monde meilleur pour tous.
Lihidheb
Mohsen Eco artiste 09.08.2021
lundi 2 août 2021
Le Sit-In de Boughmiga, dans sa deuxième journée à Zarzis.
وعندما يقبل بوغميقة العلم...بداية انقاذ البلاد والعباد من الرداءة والفساد والارهاب بكل انواعه...من طرف
الجميع...تحيا تونس مدنية ومساهمة في انسانية الانسان...A la fin du deuxième sit-in, Boughmiga rend respect au drapeau national, pour commencer le sauvetage du pays, de la médiocrité, la corruption et le terrorisme toute catégorie, par toutes les franges du peuple. Vive la Tunisie, citoyenne voguant vers l'universalité de l'homme.
Le Sit-In de Boughmiga+