lundi 23 décembre 2019

L'élan citoyen de Zarzis

Depuis ladite révolution, le citoyen Tunisien, tergiversa de droite à gauche, pour se voir dans un comportemental populaire de gestion collective de la cause commune, où chacun faisait de son mieux sans condition ni restriction, limité seulement par la convivialité et le devoir communautaire qui est la base des espaces humains plus grands. En effet, tout le monde s’attela à ce qu’il fallait faire, sans attendre l’intervention paternaliste de l’Etat, ni le dictat des organismes. Des mois et des mois passèrent sur cette solidarité naturelle au point de voir combien les structures dites « officielles » étaient en vérité une entrave fixiste du devenir et de la gestion commune. Boughmiga, devant l’avance des forces politiciennes de gauche et de droite sur la place publique, dénonça cette hégémonie traditionnelle dans touts les pays et indigne à une révolution percutante comme celle de notre pays. Comme il avait prévenu des dictats de la droite et de la gauche, il avait aussi dénoncé l’éventualité du partisanat politique, qui se concrétisa, malheureusement progressivement, hypothéquant la cause commune dans des dizaines de partis politiques séniles et rétrogrades. De ce bain de foule, de ce brain storming social, de cet élan saboté par les arrivistes de tout bord, resta au moins au fond du cumul comportemental, un embryon d’élan citoyen qui ne cesse de se manifester ça et là. Des associations et festivals à Chkerbane, à El Hichem, à Hammam Msaddak, à El Mouensa, à Rsiffet, à Hassi Jerbi, à Chammakh, à Bennana, à Beni Ftaiel, à Souihel 1 rondpoint Sonia, à Alouane et Makhkhadha « depuis des années » … qui font leur petit chemin d’édification de la mémoire collective contemporaine et le devenir moderne commun. Lihidheb Mohsen éco artiste 22.12.19

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire