vendredi 14 avril 2017
Potraits et sagesse 106
Rachid Kaouach.
D'une famille trés réputée par sa sagesse et sa culture, c'est un professeur de philosophie, un peu philosophe aussi. Rachid avait fait des études à Zarzis, Tunis et Paris, enseigna à Zarzis, Sfax et la capitale, avec une tendance socilisante constante et crédibilité intellectuelle manifeste. Le plus prédominant dans son caractére, reste sa profonde humilité, son humanité et son engagement social à assiter les autres, vister les vieux, soutenir les parents, venir en aide aux autres dans élan spontané et naturel. Une modestie, qui a toujours caractérisé son profil au point de le verser de l'individuel vers le global et les dimensions macrocosmiques. Ce n'était toujours qu'avec lui que Boughmiga pouvait parler facilement de Darrida, Nietsche ou Aristotalés. Une amitié, malgré l'éloignement, qui s'était manifesté à deux grandes reprises. Quand Boughmiga, en 2003, cherchait un bol d'oxygéne salvateur pour sortir du blocus total qu'il vivait et que son action écologique subissait iniquement, lorsqu'un festival l'avait invité à la ville de Sfax pour montrer son film, son record guinness, ses photos et ses poémes, une éxhibition trés soutenu et assisté par Si Rachid et ses enfants. La deuxiéme fois, était à Tunis, quand Boughmiga avait gueulé haut et fort devant les bureaucrates environnementaux de la capitale, en leur criant au visage comment il venait de Zarzis et passer une nuit à Tunis avec une consommation presque zéro d'énergie et sans polluer l'environnement d'aucune façon. Père de fvamille, Si Rachid était toujours éxemplaire et disponible. Toutefois, il avait écrit un beau texte au début de l'action éco artistique de Boughmiga. Respect et gratitude à Si Rachid Kaouach et bonne retraite.----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Le petit Ulysse de Zarzis
Il était une fois à Zarzis, dans le sud Tunisien, un petit homme brave, intelligent et fou de la mer. Sa passion consistait à errer tôt le matin le long des rivages, sillonner les plages de Zarzis et récolter tous les objets dociles refoulés par la mer : bouteilles, cordes, planches …etc. De tels objets qui encombrent les plages et menacent par leur pollution toute la biosphère, finiront leur étrange parcours à s’installer dans un musée vivant confectionné au fil des jours et des années par le labeur et la perspicacité de mon ami et passionné de la mer Mohsen.
Son amour ardent de la mer le rapproche de cet héros mythique Ulysse. Tous les deux étaient des errants de la mer, des évadés de/dans la nature, des passionnés de découvertes de d’aventures. Peut-être une seule différence les distingue. Ulysse a passé sa vie à sillonner le grand large pour découvrir les civilisations lointaines et communiquer avec des êtres différents. Alors que Mohsen passe les moments propices de sa vie sillonner les plages afin de retrouver les traces des êtres chers échus au fond des mers et parvenir patiemment à communiquer avec eux et redécouvrir leurs civilisations proches et lointaines.
Ce rapprochement entre ces deux fous de la mer m’a poussé à baptiser Mohsen « Le petit Ulysse de Zarzis ».
Mon ami Mohsen ou mon ami Ulysse de Zarzis sans te flatter, je te présente toutes mes excuses pour ne pas avoir eu le temps convenable pour te rendre visite à Zarzis une deuxième fois et graver mes mots dans ton livre d’or.
Enfin, philosophiquement non-palant, mais méditant, je t’écris en m’inspirant d’Ulysse, de Nietzsche, de Heidegger :
- « Que le petit Ulysse de Zarzis deviendrait grand… »
- « Celui qui pense grandement, il lui faut errer grandement » ( Heidegger )
- « deviens ce que tu es » ( Nietzsche )
Et pour finir poétiquement je te chanterai :
- Heureux celui qui comme Mohsen, un jour a sillonné le plage (de la vie)
, heureux celui qui comme Mohsen a décelé les secrets de lointains voyages.
Ton ami errant Rachid
Kaouach Rachid 2003
Professeur de Philosophie
A l’Université de Tunis
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Noureddine Kaouach Kaouach Une Grande famille de savoir et d'humilité
RépondreSupprimerMajed Abbadi Abbadi La famille oui sont tres cultivee pareil abdelkrim
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