mardi 12 décembre 2017
Portraits et sagesse 112
Saïda Gdaiem Briki
En vérité, il n y a pas assez de mots pour décrire et contourner la personnalité exceptionnelle de la regrettée Saïda, décédée dernièrement à l’âge de soixante deux ans. Un profil unique, représentatif de la femme Tunisienne de l’après indépendance, loin de la soumission officieuse des femmes et l’alignement sur le patriarcat tribal, pour passer à la maitresse de maison cultivée, intégrée et libre. Femme au foyer, avec niveau scolaire de la terminale, elle parvint brillamment à construire une famille solidaire et idéale. En plus de ses taches directes vis-à-vis de ses enfants et sa belle mère, elle était capable de répondre aux besoins de touts les relatifs et même touts les voisins du cartier. Une prédisposition innée, de bonne gestion des situations et de communication très humaine et sincère, qui serait une habitude chez sa famille initiale. Il parait qu’elle avait grandi à Tunis et ses parents avaient de très bonnes relations avec les gens arrivant du sud au point de ne jamais faillir aux devoirs d’hospitalité et de bienséance. Avec des enfants brillants, elle était aussi une grande référence de bonté et d’amabilité, pour touts les enfants de sa périphérie. Dans ces derniers moments, Saïda, avait beaucoup souffert de sa maladie difficile, trainant en silence ses douleurs, sans la moindre déclaration de peine ou de lamentation. Elle perdit la vie suite à une opération chirurgicale compliquée et laissa un grand vide dans le paysage humain et dans les esprits de touts ceux qui la connurent. De mes yeux, j’ai vu des enfants pleurer son absence, d’autres l’appelaient dés leur arrivée à sa maison et encore bien de vieux malades et de souffrants, l’appelaient au secours et au réconfort moral, dans leurs moments de difficultés et dans leurs sommeils. Saïda avait la Baraka dans les mains, au point de la voir satisfaire de nombreux enfants juste par une bouteille de boissons gazeuse ou alimenter une trentaine de personne quotidiennement par des mets ordinaires et insuffisants. Une Dame, qui pourrait être de la femme idéale, la femme au foyer exemplaire et la mère parfaite joignant la modernité et l’intégration, le devoir et la liberté, l’activité et la sagesse. Bravo Saïda Gdaiem Briki, pour la réussite de ton parcours de vie, pour touts ce que tu avais donné aux autres…paix à ton âme, Allah Yarhmek. Lihidheb Mohsen 12.12.17
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