lundi 23 septembre 2019
Climat et pollution entre Djerba et Zarzis.
Deux jours en un mouvement, en réponse à l’appel mondial des activistes indépendants, pour la sensibilisation aux dangers du réchauffement climatique et la pollution galopante. Ainsi, Boughmiga le néandertalien, dans le cadre de son action mémoire de la mer et de l’homme, avait pris l’initiative de manifester avec tous les jeunes du monde, cet événement dénonciateur et appelant à la mise de la main à la pâte. Avec la participation des élèves de l’école primaire de Souihel, qui se situe à côté de l’espace écologique de ladite action, Boughmiga va relater les incidences des deux journées dans ce texte. Bien sûr, il lui avait fallu préparer les banderoles une semaine à l’avance, écrire les textes par un artiste peintre, acheter les bâtons de support, aller au couturier pour confectionner le tissus…et annoncer sur le net et de bouche à oreille, l’événement. Les titres slogans sur les trois banderoles était en Arabe, Français et Anglais avec les initiales de la mémoire de la mer comme suit : Sauvons la vie, réduisons les gaz et oui aux énergies alternatives.
Le jour J de l’événement du 20.09.19 à quatre heures du matin je suis parti en voiture à partir de Djerba vers Zarzis, soit soixante-dix km pour installer les banderoles sur le lac salés squatté artistiquement par Boughmiga, et ce, afin de sensibiliser les passants, nombreux, de la route de Bengardane. Au centre de Zarzis, vers cinq heures, le voiture tomba en panne et dû prendre un taxi vers Souihel pour prendre l’autre voiture de mon fils, afin de continuer mon périple. En cours de route j’avais pris un vieux vendeur de légumes vers son stand au marché et il dut m’attendre quand je transférais les objets de la voiture en panne vers l’autre. Aussitôt, j’ai dû accélérer afin d’arriver au croisement de Alouane avant le lever du soleil, ce qui était de justesse et commença avec des moyens rudimentaires à fixer les banderoles en faisant des trous et les fixant en utilisant les pierres des installations sans les déformer. Ayant pris de belles photos, les voitures et bus qui passaient, avaient commencé à ralentir leur vitesse car la visibilité était de plus en plus possible et les passants pouvaient facilement lire les textes. Il faut bien laisser ces enseignes et slogans provocants, sur la route pour un moment, ce qui fut fait de six heures du matin jusqu’à huit heures moins quinze minutes. Plusieurs passants faisaient le signe du pouce levé signifiant la satisfaction et l’engagement pour la cause écologique. Pendant ce temps, j’avais fait une marche à pieds de cinq km au moins en longeant le canal de mer pour les salines puis entrer dans les terres pour chercher le silex et les traces des hommes primitifs. Prévenu par mon fils, qui s’inquiétait de mes fugues, il fallait que je rentre avant huit heures au centre-ville pour déplacer la voiture même en panne du trottoir d’interdiction de stationnement, car les agents très agressifs et paradoxalement efficaces dans la tâche de confiscation des véhicules. A huit heures plus une minute, la voiture était heureusement encore là et surpris du démarrage de son moteur, l’avais déplacé dans un endroit autoriser au stationnement en attendant de revenir la prendre. Un autre impératif s’affichait impérativement dans le sens de mon mouvement, car il fallait que je parvienne à amener ma petite nièce au jardin d’enfant de Souihel avec un léger retard, ce qui fut fait dans les normes. Prenant quelques figues et quelques dates disputés par les fourmis, j’ai repris l’autre voiture à six km pour revenir et m’attabler sur l’ordinateur et mettre les quelques photos prises le matin. Des affiches sur papier cartonner étaient préparer avec des slogans divers en français et en arabe dont, non à la destruction massive, non au nucléaire, non aux incendies provoqués, non à la surconsommation, non à la consommation d’ailleurs, non au gaspillage de l’énergie et de l’eau, non à l’incinération des déchets, non à l’excès de médicaments, non au réchauffement climatique, non à la pollution, réduisons l’énergie fossile, réduisons la consommation d’eau, réduisons la consommation de l’électricité, réduisons la consommation, la propreté commence par celle du corps, celle de l’esprit et une consommation raisonnable, comme le compteur de l’eau, de l’électricité ou le bulletin scolaire, que chacun de nous fasse journalièrement, son empreinte écologique pour voir ce qu’il avait pris et donné à la nature, du haut de ses quinze ans, Greta Thunberg, a décidé de réveiller les preneurs de décisions dans le monde pour écouter les scientifiques qui préconisent de grands dangers à la terre, si on n’a pas maitrisé le réchauffement climatique et repris ensemble les principales causes des difficultés environnementales.
A seize heures, malgré la chaleur, les enfants en file indienne, étaient là avec des affiches sur la tête comme dans une démonstration de rue pacifique, accompagnés par leur instituteur Mohamed Baaroun. Dans l’espace écologique de la mémoire de la mer et de l’homme, ils eurent droit aux explications sur les configurations artistiques, les chaussures des victimes de la mer et les photos des réalisations anciennes. Ils étaient visiblement à l’aise et écoutèrent avec sérieux la lecture et le commentaire des écriteaux portant les appels de sensibilisation au respect de la nature. Ils se disputèrent gentiment pour le port des banderoles et chacun voulait prendre les livres de Thunberg et Boughmiga pour les lire. L’historien Slah Mzalouat avait aussi éclairé la situation écologique dans la région et notamment le boisement en décadence de la colline de Souihel. La radio régionale était présente et ne manqua pas d’interviewer tout le monde pour une prise et médiatisation de l’événement.
Pour l’œuvre majeure, les enfants avaient été invité à faire un assemblage avec les objets récoltés de la mer, montrant comment la terre brûle à partir de l’Amazonie pour toucher par ses flemmes la quiétude criminelle du nord. En effet, ils mirent en bas du globe les vraies chaussures des victimes de la mer comme des buches, du bois et du charbons à partir desquels des flemmes montent autour de l’hémisphère sud vers l’hémisphère nord, touchant la Californie, le Texas et la Floride. Seuls les restes de la carte de l’Amérique du nord paraissaient encore à partir du Mexique. La formation avait été effectué totalement par les enfants, surtout quand ils devaient monter sur le toit du local du « musée » pour voir l’assemblage en plus net. Il y avait aussi des Italiens qui avait participé par leur curiosité et leur engagement à la cause écologique et humaine. Les enfants avaient crié plusieurs slogans d’engagement et de respect profond à la nature. Le livre de Greta Thunberg avait été confisqué gentiment pour une petite fille qui voulait absolument le lire, malgré le fait que j’en avais besoin le lendemain à la journée de nettoyage global cleaning.
Malgré le fait que l’action mémoire de la mer et de l’homme est toujours active et ne dépend pas des dates et autres pour s’occuper de la nature, on ne peut que remercier ces jeunes braves, leur grand instituteur Mohamed Baaroun, Si Slah Mzalouat et Chaala Mejai de la radio locale.
Au deuxième jour à l’occasion de l’évènement mondial de nettoyage, que plusieurs personnes ont célébré activement en tant d’endroits sur l’Île de Djerba, j’avais répondu à l’appel de Djerba clean up 5minutes, qui devait nettoyer les alentours du fort espagnol de Houmt Souk. Partant de Zarzis, à huit heures et demi, j’étais sur place et m’installa avec mes supports de sensibilisation en attendant les autres. Plusieurs personnes arrivèrent et avions commencé à nettoyer la plage et les grandes citernes romaines. Il faut dire que ce n’était pas facile de tirer les sacs de plastique des arbustes épineux jonchant le grand bassin en relief devant le fort. Les agents municipaux étaient là à nettoyer aussi, pendant que d’autres faisaient de la taille mécanique des palmiers entourant le fort. Au milieu de la place une grande tente fut dressée pour abriter du matériel et des hauts parleurs et une enseigne annonçant et célébrant l’événement. Sous une musique engageante et agréable, des jeunes arrivèrent progressivement pour que chacun prenne un sac et commencer à ramasser les bouteilles de plastique et autres. Plusieurs résidents étrangers et touristes, amoureux de l’Île et passionné d’écologie, avaient participé activement. Alexandre, Sylvie, Chantal…et bien d’autres avaient bravé la chaleur insupportable de cette journée. Il y avait malheureusement peu de jeunes élèves, car la matinée était pour l’école, qui reste aussi un moyen de dépollution des esprits. Avec un responsable local, j’avais proposé de nettoyer la place des arbustes épineux car ils retenaient beaucoup de plastique en les détruisant et laissant la possibilité d’une régénération propre et entretenue. Il parait qu’il y a eu plusieurs manifestations de la sorte en plusieurs endroits avec beaucoup de succès et de participations. Il ne faut oublier que Djerba est un vrai musée ouvert et candidate au patrimoine mondial de l’Unesco.
Lihidheb Mohsen 21.09.19
Boughmiga le néanderthalien
Action mémoire de la mer et de l’homme Zarzis.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire