lundi 31 août 2020

Le marécage officieux

 


                  


Totalement occupé dans mon espace éco artistique, de l’action mémoire de la mer et de l’homme, à sortir, à classer, à assembler, à configurer et à étaler…mes objets provenant de la mer, quant un homme que je connaissais de vu dans les milieux de l’administration de la pêche, entra sans s’annoncer, en compagnie d’un étranger qui s’avéra par la suite Italien. Après avoir, fait le nécessaire, en les guidant dans les espaces du musée écologique, ils m’avaient déclaré leur intention de faire un musée semblable dans les espaces de leur école professionnelles. Bien sûr, j’étais favorable à cette initiative, surtout qu’elle servirait certainement à augmenter la prise de conscience des impératifs de chacun vis-à-vis de la mer et de la nature. D’ailleurs, toute mon action d’un quart de siècle, allait dans le sens de la provocation, de la sensibilisation et de la participation directe au le nettoyage et à la prévention.

                 Une deuxième fois, après quelques mois, il arriva avec un autre monsieur accompagné de sa femme et son enfant, des Italiens aussi, pour le même sujet et je fus ce qu’il fallait avec lucidité et entrain, dans les normes de la crédibilité intellectuelle et de la responsabilité civique. Encore une fois, il a été question d’un petit musée pour lequel j’avais fournis des idées, des objets et des propositions.

                Cette fois encore après quelques mois, c’était dans les médias et les réseaux sociaux, que j’ai lu comment on avait inauguré ce dit musée, dans un climat festif, avec des dégustations culinaires de poisson et des centaines de visiteurs invités. Visiblement, j’étais le seul à ne pas l’être.

                La dernière, était la visite d’un autre responsable du projet Italien, qui malgré mes réserves justifiées sur le sérieux de cette démarche et l’étrangeté de cette joint-venture entre une administration tunisienne et une association philanthropique étrangère, avait lui aussi pris plusieurs objets de mon musée pour l’écologie et la cause des migrants. Comme toujours, tant que ça serve la cause de sensibilisation, j’étais partant….

                En récompense, notre officieux à la cravate bleue, après le départ des étrangers, avait prétendu que j’avais reçus une aide qui n’a jamais eu lieu d’aucune sorte. Mais cerise sur le gâteau, il me téléphona un soir, pour me demander des poèmes sur la mer, qu’il voulait lire dans un séminaire à l’étranger…peut être en son nom, ce que j’aurais fait, si mes écrits n’étaient pas liés organiquement à la narration de mon action écologique et humaine.

                   Juste pour la mémoire, le soulignement des déboires et l’indexation des marécages, pour les prévenir.

                                                                Lihidheb Mohsen Eco artiste Zarzis

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