mardi 28 novembre 2023

Gaza, gazée...PEACE-NOW



J’entends, j’entends, des gémissements,
Des pleurs, des cris et des hurlements,
Dans les pogroms de Sabra,
La nuit des longs couteaux de Chatila,
Dans le ghetto de Gaza,
Dans les fours crématoires de Treblinka.
Des tirs à vue, des cris d’enfants,
Sous les bombes à phosphore,
Sous le plomb yankée encore et encore,
Des étoiles jaunes, crachent du feu,
Du sang encore du sang en blanc et bleu,
Cherchant une claustromanie suicidaire,
Et un radeau, de leurre et chimère.
On tuait autrefois, suite à un argument,
On tue encore cette fois, suite à un argument,
Comment arrêter de transformer,
Le bourreau en victime et la victime en tueur,
Comment faire, comment dire, penser,
Comment extraire la haine des cœurs.
Entretemps, certains s’emmurent, vivants,
Pourtant, ils tirent à bout portant,
Et le sang coule sur terre, en rivière fumante,
Sous le mur des lamentations, les murs de la honte,
Et le cynisme assassin continue,
Avec l’aval criminel des pays nantis,
Ceux qui firent de la mort un instrument,
De conquêtes et de colonisations,
Comme si les malheurs faites ne suffisent pas,
Les ethnocides, les génocides, les noirs, les incas,
Les indo chinois, les juifs, les arabes cette fois,
Dans un élan politico religieux, douteux,
Qui depuis les croisades, couve en eux,
Et déconstruit tout ce qui s’approche de la paix,
En allumant des foyers de tensions fabriqués.
N’est pas une réponse, à la terreur, une terreur au carré,
Ni une gestion machiavélique des faits,
Pendant qu’il suffirait de voir la réalité des choses,
Quand tous les gens se valent et se complètent,
Si proportionnelles étaient, les réactions et les doses,
A une terreur, prévisible et concrète.
L’histoire, n’oubliera pas les morts de civils,
Par des individus, des groupes et des alliances,
Qui gèrent le monde en conquistadors,
Et soignent la terreur, par d’autres plus viles.
Lihidheb Mohsen 2018

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