vendredi 6 avril 2018
Portraits et sagesse 139
Farhatt Ben Abdesslem.
Rentré très tôt de l’étranger, malgré le fait qu’il avait dédaigné plusieurs avantages en tant que marié à une hollandaise, Si Farhatt Abdesslem, s’engagea pleinement dans la vie associative, surtout celles qui concernent le sport et la boxe. Il fut président et aida plusieurs jeunes boxeurs à briller sur ring national. Travailleur infatigable, il géra convenablement un restaurant touristique et un café de luxe en centre ville. D’un autre coté, il s’investit pleinement dans la construction d’un immense village d’accueil sur la route d’Ejdaria et qui pourrait être un bel endroit pour le tourisme culturel et les visites de groupes. Un projet grandiose, presque finit, mais paradoxalement, Si Farhatt, n’est plus jeune, s’en lasse, par manque de visiteurs et la lenteur des tracasseries administratives. Chaque fois que je le rencontre, on rigolait de la similitude entre son espace éco touristique et mon espace éco artistique, qui restent tout les deux, sans visiteurs, sans autorisations réglementaires et sans le moindre profit. Il faut dire, qu’on était pris dans le mouvement et le travail, sans se soucier des calculs mercantiles. A un moment, il rêvait de faire une maison d’hôtes, un théâtre en plein air, un petit parc zoologique et un espace pour les festivités de mariages et autres, mais, la nature libérale et poétique de Si Farhatt, n’avaient pas aboutis. Toutefois, Si Farhatt ben Abdesslem, tu restes un brave homme, connu et respecté dans toute la ville de Zarzis. Reconnaissance et respect.
Lihidheb Mohsen 06.04.18
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