lundi 31 décembre 2018
Tawaassol Zarzis.
En collaboration étroite avec l’ADDCI, le Mercy Corps, les droits de l’homme Médenine et l’école 7 Mars de Bengardane, la jeune association Tawaassol de Zarzis, avait organisé un séminaire le dimanche 30 décembre 2018 à l’hôtel Eden Star, sous le titre « le rêve de l’autre coté », pour une approche de sensibilisation relative au sujet de l’émigration légale et la migration clandestine. Une campagne, qui se voulait sensibiliser à une immigration positive et informée tout en soulignant un accompagnement juridique aux refugiés, demandeurs d’asiles et immigrés clandestins.
Inauguré par l’allocution de Monsieur Anouar Abdennebi, président de l’association, en présence d’une cinquantaine de personnes, ainsi que par le Docteur Faouzi Khenissi assistant du maire de Zarzis, débuta par l’intervention de l’activiste écologique Lihidheb Mohsen, qui parla longuement des mouvements humains à travers l’histoire et la légitimité naturelle des espèces à une mobilité répondant aux divers motifs de survivances. Plusieurs textes et poèmes avaient été lus, sur la migration clandestine à partir de la Libye et la Tunisie depuis le début du millénaire. Toutefois, il avait formulé une certaine prédication appelant à l’irrévocabilité de l’universalité de l’homme, ses préoccupations et son avenir. Tout en restant apolitique et global, Lihidheb avait parlé de l’attraction irrésistible des pays du nord et paradoxalement, leur refus d’admettre le droit à chacun de se déplacer et son droit au bien être.
De son coté, Si Mongi Slim, président de la croissant rouge régionale de la croissant rouge de Médenine, avait animé ingénieusement des débats sur la question des débats et demandeurs d’asiles. Supervisant aussi un grand foyer d’accueil et d’hébergement, d’une centaine de personnes de nationalités diverses, il parla des conditions acceptables de ce travail humanitaire et la nécessité de l’accompagner par le coté juridique et selon les conventions internationales. Car, comme il l’avait dit, on ne peut exiger un bon accueil à nos émigrés clandestins et autres qui sont partis en Europe et faillir à son devoir envers les arrivants en Tunisie.
Après la pause café, Si Oueriemmi, du bureau d’emploi de Zarzis, avait parlé des conventions bilatérales en matière d’émigration avec l’Italie et la France, tout en parlant des différentes étapes de recrutement, de constitutions de dossiers et de suivis. Un nombre d’informations très importantes et nécessaires pour connaitre ses droits et ses devoirs, dans la légalité et l’esprit des conventions.
Quand à la grande intervention de Monsieur Lazhar Jouili, magistrat à la cours de cassation et expert dans différentes organisations de l’ONU, avait abordé le sujet de son coté global tout en axant sur le coté juridique et les différents cas de figure en Italie et ailleurs. Il parla de la loi universelle de 1951, donnant le doit de chacun à l’exil et l’interdiction absolue de le refouler sous n’importe quel prétexte. Comme la Tunisie, avait accueillie plus d’un million de personnes en 2011, dans de bonnes conditions d’hospitalité et d’humanité, il avait aussi palé des flux migratoires clandestins partant de l’Afrique vers l’occident.
Dans l’après midi, deux films documentaires avaient été projetés, l’un sur l’abandon scolaire, un sujet de plus en plus préoccupant, et l’autre sur le rêve de l’autre coté, une chimère fantasmatique dont les déceptions se font occultés par amour propre.
Un grand merci pour ses apports d’informations et de sensibilisation, à Monsieur Abdennebi président de Tawaassol, l’Addci, les droits de l’homme Médenine, les jeunes élèves de Bengardane, Messieurs, Mongi Slim, Si Oueriemmi, Lazhar Jouili, Faouzi Khenissi, Mohamed Trabelsi (croissant rouge locale), Chamseddine Marzoug (activiste au cimetière des inconnus), Mme Kaouach ainsi que les valeurs journalistes, Chaala Mejai et Si Kaouach.
Lihidheb Mohsen.
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