mardi 2 février 2021

Les porteurs de lumières.

 


                 


Dans l’ère du savoir, de nous inculquer le savoir-faire, enfants, encore titubants, sur les bancs des écoles, à apprendre à compter avec les bouts de tiges de dattes, à écrire avec le calcaire de la colline ou les crottes collés des brebis, oui, dilué dans de l’eau chaude pour en faire une encre pour la plume en tige de sorgho. De classe en classe, de l’oasis, de l’école coranique, vers le secondaire, vers les espaces, de la connaissance, pour se faire éduquer par les porteurs des lumières. Enfants de paysans, dociles et confiants, les instits prenaient notre destiné, de citoyens dociles, influençables, utiles. Malgré le fait que les tendances d’idées étaient fixes et linéaires, la diversité des professeurs, donnait un bol d’oxygène, une ouverture des horizons, pour de bon, pour faire de nous de braves consommateurs, dociles et travailleurs, distraits et figurants, ou bien, sinon, des boulets de canon.

                    De Gargari et Jubert, au Souihel l’école primaire, pour commencer par l’école secondaire et moyen, dont certains, étrangers et concitoyens, avaient dressé un arc en ciel, dans nos esprits en couleurs et gouts de miel, malgré des glissements de parcours, comme toujours, qui s’accrochent à la mosaïque de valeurs, avec les épines des roses et des fleurs, ouvrant les portes de l’horizon, à des enfants aux esprits encore fragiles, influençables mais promettants, heureusement, au point que nous restons, redevables et reconnaissants, à nos accompagnateurs, dont je cite quelques noms, au hasard, au gré de ma mémoire, avec tout le respect et la gloire, à ceux qui n’ont pas été cité, Alors comme je l’ai dit, Gargari, Jubert, Belhiba, Sassi, Souey, Gaaloul, Jennaoui, Dbili, Mlle Bon, Miss Tchyzek, Aouini, El ouaer, Kbayer, Duvezin, Dchicha, Greven, Djebnoun N, Djebnoun B, Condés, Gros, Koubaa, Benarab, Dubreuil, Berri, Mejai, Abdennebi, Mcharek, Mlle Carré, Vétillard, Salti, Rabii, Mr Smith, Mr Egen, Naji, Dahmani, Milleberget, Romeass, Sedik, Jaballah, Boussetta, Kniss, Maatoug, ceryllet, Dehatok, Lafi, Baaroun, Abichou, Servey, Bonin, Wolf…et la suite continue, tant qu’il y a des générations, à saupoudrer le pollen du savoir, sur les fleurs multicolores, des jeunes pauvres de nos régions….

                   Sauf que, je me permet d’attirer l’attention, sur un incident, avec l’un de mes ex professeurs, qui m’avait initié au français et à la grammaire, à Racine et à Molière, à Bobby Dick et les galères, puis lors de sa visite après quarante ans et suite à certaines de ses affirmations, on est entré dans un duel d’argumentations, de diatribe et de contre raisons, à force d’écrits sur le net, de lyrisme savant sur les comportements….que ceux qui seraient intéressés, par ce semblant d’ingratitude, ce corps à corps de la pensée, pendant la dictature opaque, pourraient le trouver sur les blogs, de Boughmiga le néandertalien….

                   Pour ne pas perdre la piste, c’est bien la liste, qui fait honneur aux milliers de jeunes, avec les temps devenus grands, pour reconnaitre et remercier…avec chaque lumière du matin.

                                 Lihidheb Mohsen « B3 » Eco artiste 02.02.21

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