dimanche 26 décembre 2021

La question...tardive.

 

               


  


Il a fallu attendre vingt ans, pour qu’une fillette de dix ans, la pose, la question, lors d’une pose, dans l’espace écologique mémoire de la mer et de l’homme. C’était un groupe d’enfants, amené par Si Anis Mtimet, de la région Sahbi et Oukheyatt, pour les remercier de leurs efforts de nettoyage la matinée dans la périphérie de ces régions. De son coté, Zineb et son groupe, leur avait rendu visite sur place, pour les supporter et participer à cette action civique. Il en était ainsi dans un climat de bénévolat et d’engagement, des enfants et des activistes. Sans prévenir, ils firent la visite dudit musée, cet après-midi, des filles et des garçons, d’âges différents et de motivation commune. Ils avaient posé énormément de questions à Boughmiga, au point de remarquer et dire, que cette énergie, n’avait pas été constaté auparavant parmi les visiteurs. Ils avaient tenu bon de prendre des ampoules géantes provenant de la mer, pour les entreposer dans leurs écoles. Trois d’entre elles avaient été donné à trois enfants de trois écoles différentes. Un très bon souvenir, un beau passage, mais la question que Boughmiga attendait depuis vingt ans, avait été posé par une petite fille dans savoir la dimension de son effet sur lui. Il se fait qu’au début du millénaire, la télévision nationale à travers son antenne de Tataouine, avait fait un reportage filmé sur l’action et le musée qu’il avait transmis lors du journal télévisé de sept heures du soir. Bien sûr, la plupart des citoyens Tunisiens l’avait vu et leur a plu énormément. L’année suivante, lors d’une pluie diluvienne, avec de la grêle, Boughmiga était surpris que personne ne s’était inquiété sur le sort des bouteilles en verres et les ampoules espérant recevoir un coup de fil à ce sujet. Mais voilà, l’inquiétude dura vingt ans, pour qu’aujourd’hui, ladite fille, demanda « qu’arrivera-t-il aux objets en verre quand il pleuve fort et surtout qu’il y a la grêle ». Voilà, Boughmiga lui affirma que les objets résistent, bien, aux intempéries, tout en souhaitant, que la résistance des esprits pour les causes écologiques et humaines, le soit bien moins.

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