mardi 20 décembre 2022

Portraits et sagesse 158




 Mahmoud Boujeddada, un très brave homme, son allure et son dynamisme ne donneraient pas son âge, corpulent, bronzé, aux yeux vifs comme un tigre dans sa grandeur, dirigeait un stand de livres usagés à même la rue, au centre ville, un produit merveilleux, dans toutes les langues et allant du roman policier aux œuvres philosophiques et historiques. J'étais presque le seul à lui acheté les livres en Anglais et en Allemand et sommes devenus amis par la force des choses et après une demi douzaine de passages par celle ville insulaire. Il faisait plusieurs choses à la fois, dont l'accompagnement des élèves dans leurs études, la distribution des dons et des aides aux familles pauvres pendant les fêtes religieuses et autres, nettoyait quotidiennement les alentours de son espaces au point d'avoir entretenu un égout bouché et négligé par l'honorable municipalité... Il était fier, comme il se doit, de ce qu'il faisant et conscient de la justesse de son approche culturelle, environnementale et aussi philanthropique. Il y avait un arbre à coté de son stand, qui l'abritait par la chaleur, mais on l'avait en partie détruite juste pour le dégager, à cause de son activité populaire devant de grands immeubles commerciaux et d'affaires. Peut être, que la nature fait toujours bien les choses, et à cause de la verdure dans son cœur, les feuilles repoussèrent et Mahmoud, illumina l'endroit par ses centaines de livres, par sa sagesse et par son engagement à l'humanité des hommes. 

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