vendredi 24 février 2017
Les cinq victimes de Zarzis.
Ils seraient cinq, les victimes d’un mélange mortel de spiritueux dont les causes et les auteurs ne sont pas encore déterminées. Comme dans le temps de la prohibition, un mélangeur aurait provoqué une fermentation nocive pour la consommation humaine. Des pères de familles, inoffensifs, qui avaient l’habitude de sortir ensemble dans la campagne environnante. Tous ou presque étaient de familles pauvres et certains avaient été licencié juste après le tarissement du tourisme et la fermeture des hôtels. Par un comportement relativement suicidaire, ils avaient été acculés par les circonstances et les difficultés de la vie, au point de chercher le rêve dans les cocktails d’alcool par divers moyens et avec plusieurs additifs de plus en plus risqués. Certainement, la vie humaine est sacré et Dieu le tout puissant saura départager les uns des autres et accepterait surement la compassion et la solidarité. Une situation difficile que vivent plusieurs familles à Zarzis, une ville qui n’a plus de protection, quand les recrutements se font d’ailleurs, quand l’image donne à cette région une fausse aisance vis-à-vis des autres régions limitrophes, quand le goulot d’étranglement administratif régional étouffe la vie économique et dirige les projets et les richesses, quand le tourisme avait été détruit par des gens qui ne l’aimaient pas et qui revendiquent maintenant la ségrégation positive, quand l’industrie manufacturière locale n’a pas encore pris son élan pour commercialiser les produits de la terre et la mer à cause du dictat bureaucratique primaire du régional et de la gestion politique au jour le jour, quand les associatifs se renferment dans leurs écritures et leurs activités exhibitionnistes laissant le bled à son sort et à la merci des retords, quand chacun prenne sur la gueule tout seul et ainsi de suite, sans penser que ce sont des problèmes collectifs et abordables malgré la liberté et la créativité de cette période de gestation sociale, quand les affaires de la ville et de sa population sont laissés aux caprices des bureaucrates et des politicards….il y a lieu, de réviser la situation, pour la mémoire des disparus, dans la mer et sur la terre. Tout le monde est désormais responsable et appeler à œuvrer pour le bien des gens de Zarzis, pour Zarzis, pour le pays tout en gardant sa ligne de paix et d’humanité. Sincères condoléances à ces victimes des temps nouveaux de la déchéance, compassion et solidarité à leurs familles et leurs enfants que Dieu les acceptent dans ses paradis et pardonne les maux inoffensifs humains.
Lihidheb Mohsen 24.02.17
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Jed Nihed Nouili
RépondreSupprimerسرد رائع و في الصًميم للمأساة ، بعيدًا عن قلقلات الفاسبوكييين و رواياتهم البليدة و التي جانبت لبً الموضوع : اش وصًلنا لهذا.
شكراً سي محسن و ربًي يكثر من امثالك
Slah Mazlout
RépondreSupprimerشكل من الانتحار وتعرض صديقنا المحسن لأهم الا سباب خاصة البطالة واليأس والفراغ وقلة القضاءات الثقافية والترفيهية ومحدودية الوعي الله يرحمهم ويصبر عائلاتهم
J’aime · Répondre · 2 · 57 min
j'ai l'impression en lisant cet article, que zarzis est une victime innocente par excellence contre laquelle une bande de censpirateurs s'acharne sans pitié et sans relâche..et que le salut ne peut venir que de l'ailleurs ... Ne serait-il pas plus judicieux de chercher les vraies causes de cette situation tragique? N'est elle pas l'oeuvre des zarziciens eux mêmes ? Ne serait il pas temps de voir la réalité en face et d'assumer sa responsabilité dans ce quotidien médiocre ?? comment voulez vous voir une société sortir de ses miasmes morbides sans bouger le petit doigts??? Comment se projeter dans l'avenir avec une jeunesse qui ne pense qu'à partir à la recherche d'une fortune facile et chimérique?? comment vous voulez un monde meilleur avec des mamans qui incitent leurs filles dés leur jeune âge, de se caser vite avec le plus offrant et plus fortuné???? C'est sure Zarzis est victime, comme toutes les régions de la tunisie, d'un systhéme politique et économique boiteux, mais elle est surtout victime d'une zarzis fataliste et passive ...
RépondreSupprimerVous avez raison, tout en reppelant que cette approche a été déjà abordé dans ce blog en long et en large et le fait de victimiser la région aurait certainement le black out conjoncturel et structurel. Les Zarzissiens avaient fait le maximum de ce qu'ils pouvaient en s'auto réalisant sans la moindre concours d'ailleurs. Ce que l'on pourrait reprocher dans ce sujet à Zarzis est celui de toutes les régions, mais ce que cette région devrait avoir, reste dans les tiroirs des esprits cupides. De toutes les façons, Allah Yarhamhoum et restent des victimes malgré tout d'une conjoncture fragile et incontrolée.
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